Chapitre 3 : Le début d'un grand voyage.

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Je ne rêve quasiment jamais. Pourtant, cette nuit-là fût peuplée de cauchemars.

Je me trouvais dans le Royaume des elfes, mes parents me le faisait visiter. J'entendais un bruit, et vit une flèche fonçant vers moi. Elle m'atteignit à l'épaule. Je tombais à terre, hurlais, pleurais. Ma magie s'était réveillée et elle se déchaînait. Un elfe s'avança puis tout devint noir. Je me relevais dans un endroit bizarre avec un collier autour du cou. Il était scellé, je ne pouvais pas l'enlever. Les elfes, je vous hais, je vous déteste. La colère fût aussitôt aspirée par mon collier. Non ! Je veux être en colère, je veux être en...

Je me réveillais en sursaut. Ouf, mon collier était à sa place. Je caressais pensivement le velours qui entourait mon cou et regardais les cheveux qui servait de sceau. Il était noir et il n'avait rien perdu de sa beauté alors que ça faisait dix ans qu'il était là.

Je m'apprêtais à me rendormir quand une légère douleur piqueta mon épaule. Je vis la cicatrice, soupirais et repositionnais mon bras. Je me rendormis d'un sommeil un peu plus calme, alternant entre rêves et cauchemars.

Lorsqu'Iram me réveilla le lendemain, je me changeais et descendis au salon. Là je vis Riham qui vint à notre rencontre et nous présenta aux inconnus qui se trouvaient derrière lui.

Il y avait Katamo, mage de la Tour Nikero. Ses yeux me fascinaient : l'un était blanc et l'autre était noir. Il portait une ample veste et une cape blanche et or. Sa voix était grave et mesurée. Riham nous expliqua qu'il connaissait Katamo, car ils avaient étudié ensemble certaines espèces de notre monde.

Puis Riham nous présenta Gorim, nain et roi de la Montagne Blanche. Il portait une hache et un marteau dans son dos. Il nous arrivait un peu au-dessus du ventre. Il nous expliqua que tous les nains font partie de la même famille et que, par conséquent, nous étions cousins au 18ème degré. Il portait une armure noire qui semblait résistante.

Puis, je vis Soren. C'était un elfe, le prince du château de Hopure. Il avait des yeux bleus avec des reflets dorés. Il portait une tenue verte avec des chaussures de marches. Il possédait un arc et une dague. Il avait 27 ans, ce qui est extrêmement jeune pour un elfe. Pourtant, il avait l'apparence d'un jeune homme de 17 ans. Mais ce qui m'horrifia le plus fût ses cheveux : noir, attaché dans une queue de cheval.

Je touchais mon collier sous ma tunique. C'était lui ! C'était l'elfe de mes cauchemars. Celui de mes souvenirs. Il s'avança vers moi :

"Bonjour ! Je me nomme Soren. Je suis enchanté de vous rencontrer. J'ai cependant une question : est-ce vous qui aviez été blessée, il y a 10 ans environ ?

-Si, c'est moi. Répondis-je en serrant les dents. Je porte encore le collier voyez par vous-même.

Je joignis le geste à la parole et sortit le collier de ma tunique. Soren parut surpris.

-Tu le porte encore ! Tous ceux qui portent un sceau aussi puissant en permanence finissent par succomber. Ressentir autant de colère doit être une épreuve difficile.

-Je ne trouve pas ça si dur. On s'y habitue vite. Rétorquais-je.

Plus il avançait, plus je reculais.

-Disons, repris-je, qu'au lieu d'être en colère contre vous, je me contente de vous mépriser.

-Tu ne dois pas blâmer les elfes pour ce qu'ils t'ont fait.

-Vous voulez dire que je ne dois pas blâmer ceux qui ont failli me tuer !

-Je te demande juste de pardonner. Tous les elfes ne sont pas mauvais.

-Comment pourrais-je en être sur ? Le seul moment où je me suis rendu dans votre royaume de malheur, j'ai failli mourir. Je ne sais même pas qui m'a tiré cette flèche moisie dans l'épaule.

Soren se tût un instant.

-Il s'agit de Calama, un elfe qui s'est rebellé contre nos souverains et qui a rejoint Tonn.

Il y eu un blanc. Sentant que l'ambiance tournait au vinaigre, Katamo parla :

-Soline et Iram, je suis ravi de vous rencontrer car cela signifie qu'il y a un espoir pour le monde dans lequel nous vivons. Je me prénomme Katamo et je suis un mage. Je souhaiterai vous parler de la route que nous allons empruntés. Nous avancerons vers les 6 Collines Maudites pour ensuite accéder à mon Royaume.

-Pourquoi prendre ce chemin-là ? Questionna Gorim.

-Premièrement parce que c'est le plus sûr. répondit Katamo. Les Malaka ne passeront jamais par ici, ils préféreront aller au pont de Bonne-Route, en contournant les collines. La seconde raison c'est j'ai quelques ouvrages qui pourrait nous donner des informations sur Tonn dans ma tour.

-Et quand partirons-nous ? demanda Riham.

-Nous devons être partit d'ici 15 heures. Soline, Iram, je voudrais vous poser une question : savez-vous comment marche le collier magique ?

-Pas vraiment. répondit mon frère.

-Eh bien, sachez qu'il marche avec le cœur. Pour l'activer, il faut faire un vœu pur, un vœu du cœur. Une fois que le collier sera forgé, il faudra que vous mettiez toute votre âme dans ce vœu.

-Compris ! dis-je."

Et, sur ces mots, nous allâmes nous préparer. A 15 piles, nous étions devant le château, prêt à partir. Nous utilisâmes une calèche pour atteindre la première colline. Elle était verte et on apercevait de nombreux animaux. Nous commençâmes la montée. Nous atteignîmes la deuxième colline au bout de 2 heures de trajet. La route fût rapide et, quand le soir tomba, nous avions atteint la 5 colline.

Nous fîmes une pause, mangeant et discutant de chose et d'autre. Puis nous décidâmes d'aller nous coucher. Mais, au milieu de la nuit, Soren fût réveillé par un bruit :

"Il y a quelque chose qui vient vers nous ! prévint-il.

-Que ce passe-t-il ? se réveilla Riham

-Je ne sais pas... zzz...se rendormit Gorim

-On est attaqué ? demandais-je

-Ce sont des Ankmars ! cria Soren."

Cela nous fit sortir de notre torpeur immédiatement. Les Ankmars sont des fantômes qui possèdent le corps des gens qu'ils tuent. Ils sont réputés pour être de redoutables assassins.

Nous levâmes nos épées mais nos coups ne les atteignaient pas. Nos armes traversaient leur corps. Je tentais de transformer mon arme mais rien ne les atteignait. Ils n'utilisèrent pas leurs épées, mais ils nous passaient à travers. C'était une sensation désagréable. Puis ils empoignèrent leurs épées. Dès qu’une épée nous traversait, une sensation de douleur se faisait sentir, bien que nous n'ayons aucune blessure apparente. Le combat s'éternisa et nous faiblissions. Katamo s'écroula suivit de Gorim, trop fatigué pour riposter. Soudain, mon frère eut une illumination :

"Soline, transforme ta lame en lame fantôme. Essaye, ça peut peut-être marcher !

-Bonne idée.

Aussitôt, je me mis à me concentrer sur mon arme. Elle se mit à briller et la lame devint blanche et vaporeuse.

-Ton idée fonctionne à merveille ! dis-je."

Je me précipitais vers le fantôme qui s'apprêtait à pourfendre Gorim. L'épée fantôme lui traversa le ventre et il se désintégra dans un nuage particules blanches. Mon frère et Soren s'écroulèrent comme Katamo et Gorim quelques instants avant.

On n'entendait plus que bruit des épées fantômes. Ni les Ankmars ni moi ne faiblissaient. De temps à autre, j'en transperçais un, qui disparaissait sans un bruit. Bientôt, il ne resta qu'un seul ennemi. Alors que je prenais l'avantage, je trébuchais sur un rocher et tombais à terre. Le monstre en profita pour s'approcher et il voulut abaisser son épée.

Mais une peur absolue agis à ma place. Mon instinct de survie me fit tendre mon épée. L'Akmars qui s'abaissait se la prit de plein fouet dans la tête. Il disparut comme les autres.

Je me relevais péniblement et aider mes amis à faire de même. Il fût décider que nous ferions des tours de garde. Je pris le premier, mais voulant les laisser dormir, je veiller toute la nuit.

Dans ma tête les pensées concernant notre voyage se bousculaient. Je me demandais si nous pouvions le faire. Rien que d'affronter des Ankmars était difficile alors abattre le chef du mal allait être compliqué.

Rien ne vint troubler mes pensées durant cette nuit. On entendait juste le bruit des animaux de la colline.

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