CHAPITRE 8
Quand la brune se gara devant l’hôpital il y avait quatre infirmières qui les attendaient. Doc' les avaient prévenus. Une fois à l’intérieur cette même sensation désagréable venait lui traverser l’échine.
Quelques minutes plus tard, Doc’ arriva pour les emmener jusqu’à la chambre où était l’homme boiteux. Mark attendait devant la porte. Quand la brune entra elle fut prise d’un profond frisson qui lui glaça le sang. Elle n’avait jamais vu la personne qui se tenait là, et pourtant elle avait l’impression horrible de le connaitre depuis des années. Il la fixait avec une telle insistance dans le regard que l’ambiance elle même semblait plus lourde qu’une enclume.
C’est Aaron qui prit la parole en premier.
- Comment vous appelez vous ?
- Je ne sais pas.
- Ça nous ferait gagner un temps considérable si vous pouviez nous expliquer pourquoi vous aviez cette femme dans les bras.
- Je suis désolé je n’ai rien fait.
- Bien sur… Allez parle mon gars ça sera plus rapide et plus tranquille pour tout le monde.
Le brun continuait de fixer la brune. Il n’avait même pas lancé un seul regard vers le blond.
- Vous êtes la commandante ? La commandante aux trois morsures ?
- Comment vous ?
- Je ne parlerez qu’à vous.
- Aaron…
Le blond s’exécuta à contrecoeur. Il resta planté devant la porte, prêt à entrer en trombe au moindre signe.
- Vous me connaissez ? Demanda l’homme à la brune.
- Je devrai ?
- Je ne suis pas le meurtrier.
- Pourtant vous aviez la victime dans les bras.
- Je ne savais pas qu’elle était morte quand je suis arrivé. J’ai tenté de la réanimer. Je me suis réveillé au bord de la rivière à la tombée de la nuit à cause de coups de feu. Je ne me rappelle de rien avant mon réveil. J’avais un téléphone sur moi avec un message bizarre. Tenez regardez.
L’amnésique lui tendit un téléphone. La brune vit effectivement le message en question. Il était écrit « Pour savoir qui vous êtes, allez vers les lumières. Vous trouverez les réponses à vos questions au près de la commandante aux trois morsures. » La brune releva la tête, et manqua de s’étrangler. Elle prit conscience de son erreur.
- Ne vous en faites pas pour ma jambe, les médecins m’ont dit que ça aller, ils me gardent pour la nuit. Vous êtes vraiment sûre de ne pas me connaitre ?
- Je suis désolée.
- Oh j’avais ça aussi dans ma poche à mon réveil.
La commandante blêmit quand l’amnésique boiteux tendit un pendentif. Elle le reconnu immédiatement. Il s’agissait du dernier cadeau que son père lui avait offert avant son décès, il y a plus de 20ans.
- Vous le reconnaissez ?
- Il y a 10ans durant une enquête compliquée j’ai été cambriolé et le pendentif avait disparu.
L’homme se redressa sur son lit d’hôpital et donna le pendentif à la brune qui ne pu cacher son émotion. Elle regarda celui qui se trouvait face à elle pendant un long moment sans rien dire. Elle détailla chaque détaille de son visage, comme si il y aurait un mot caché derrière ses yeux verts clairs qui dévoilerait tout. Il avait les traits marqués, plus musclé que la norme, plus grand aussi, il devait faire dans les 1m95 ou un peu plus. La peau claire et les cheveux noirs qui lui effleuraient les épaules. Il lui fit un sourire, sûrement dans le but de la détendre un peu. Elle qui semblait aussi raide que le marbre.
Quand la brune sortie de son espèce de transe elle s’approcha de la porte de la chambre et fit signe au brun amnésique et boiteux d’attendre. Elle sortie et Aaron, Mark et Doc' attendaient. Aaron lui posa un milliards de question que la commandante n’entendit même pas. Elle était sonnée. Les seuls mots qu’elle réussi à sortir furent « Ce n’est pas lui » .
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