11. Kunigas

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— Qui donc êtes-vous qui avez l’audace de venir me déranger en mes palais ?
— Kunigas, roi du peuple des dragonniers ainsi qu’une suite de ses nobles et valeureux guerriers, et nous venons ici pour te demander de nous payer le prix pour la destruction de notre belle et regrettée Ympyrä-Kivi !

Saverg s'exclaffa devant ce qui était pour lui une armée de fourmis, il se moqua si fort que son écho lui répondit avec un son plus mauvais que jamais.
Courroucé par le mépris que lui accordait Saverg, Kunigas sortit de son fourreau l’Epée du Dragon et envoya sa lame enchantée dans l’un des pieds du Serpent Géant de Feu. Ce dernier se tordit de douleur et un grand jet de sang gicla sur les dragonniers en première ligne. La blessure de la créature mythique cicatrisa rapidement tandis que les armures touchées fondaient et les peaux affichaient des traces de brûlure. Le sang de Saverg était doté des pires maléfices existants dans le monde, et les dragonniers touchés étaient condamnés à quelques jours d'existences.
Alors Tiarès façonna avec de la magie un grand champ de protection autour de Kunigas, et l'ensemble des membres de l'armée des dragonniers conçurent avec le même procédé un gigantesque bouclier les protégeant tous des giclées du sang du monstre épouvantable.
Kunigas le Roi Dragon se fit agile et couru tout autour de Saverg qui était en difficulté à cause de l’étroitesse des cavernes pour son corps de géant. Dans ces Sombres Cavernes, Kunigas frappa Saverg de son Epée extraordinaire quatre-vingt-dix-neuf fois, et il lui brisa ses cinq paires d’ailes. Le serpent lâcha un souffle putride qui s'enflamma au contact du bouclier magique. La protection tint le coup, mais des dragonniers furent projetés par la puissance du souffle et s'écrasèrent contre les parois rocheuses. Enragé, Kunigas lui taillada le flanc en de nombreux endroits. L’Epée riait et encourageait le roi Dragon à frapper toujours plus fort. Le bouclier qui avait été façonné par l'armée des dragonniers recueillait maintenant le sang du serpent et par la subtilité de sa forme et de sa nature, modifiait ses maléfices et le reversait sur lui, et son propre sang maléfique ne le tua point, mais il empêchait ses plaies de se refermer, et le faisait saigner à nouveau. Saverg se trouva ainsi paralysé, prit dans un tourment sans fin, et la vengeance des dragonniers fut accomplie.

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