Soutien amical et familial

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Je pense qu'il est temps de répondre à la fameuse question : Est-ce qu'hormis le soutien moral et émotionnel de ma meilleure amie et d'une de mes camarades de classe dont je vous ai déjà parlé, j'ai reçu de l'aide de quelqu'un ?

Je ne peux vous répondre ni par oui, ni par non. C'est assez compliqué.

Mes professeurs et d'autres employés des deux établissements scolaires que j'ai fréquentés savaient que j'étais vraiment mal intégrée dans ma classe et que j'étais embêtée quotidiennement par mes camarades, mais ils se contentaient de me dire de ne pas prêter attention à leurs agissements puériles ou de les réprimander de temps à autre. Ils n'ont jamais pris de mesure efficace.

Quant à ma famille, elle faisait de son mieux pour me défendre face à mes harceleurs, mais ce n'était pas une mince affaire. Quand je me suis fait insultée par ce garçon qui donnait des coups de pied dans mon cartable, par exemple, j'en ai parlé à mes parents le soir-même en rentrant. Mon père, furieux d'apprendre qu'un de mes camarades avait osé m'insulter de la sorte, est venu deux jours de suite devant mon école pour parler à cet adolescent et le dissuader de s'approcher encore de moi, mais à chaque fois, on ne le trouvait jamais. Il a donc cessé de venir, puisqu'il se déplaçait à chaque fois pour rien et mon camarade de classe a pu continuer à me harceler à son aise, comme tous les autres.

Ma grande soeur, qui était en CM2 quand j'étais en CE1-CE2, venait prendre ma défense lorsqu'elle remarquait qu'on m'embêtait dans la cour de récréation, en demandant à mes harceleurs d'arrêter et en leur expliquant pourquoi leur comportement était injuste, mais elle n'est jamais parvenue à les raisonner puisqu'ils ont continué encore et encore. Elle m'autorisait donc à venir jouer avec elle et ses amies pour que je ne sois pas toute seule pendant la pause, mais l'année suivante, elle a dû quitter notre école primaire pour poursuivre ses études, me privant ainsi de sa rassurante protection.

Comme je n'ai qu'un an et demi d'écart avec mon grand frère, nous étions ensemble en primaire et au collège, mais nous n'étions pas dans la même classe et nos emplois du temps différaient. Il ne pouvait donc pas être tout le temps à mes côtés. Il intervenait lorsqu'il était témoin de ce que je subissais, en ordonnant à mes harceleurs d'arrêter de m'embêter, mais ce n'était hélas pas efficace parce que ces derniers recommençaient une fois qu'il avait le dos tourné.

Il arrivait que mes professeurs me punissent injustement à cause des manigances de mes camarades. Dans ces cas-là, c'était ma mère qui intervenait pour m'innocenter. Elle m'encourageait aussi à rester forte, en disant que si mes camarades m'embêtaient, c'était par pur jalousie, que je ne devais pas m'abaisser à leur niveau en leur donnant de l'importance et que les choses s'arrangeront un jour.

C'est grâce à ce soutien moral et émotionnel procuré par mes amies et ma famille que j'ai pu tenir le coup et garder espoir.

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