CHAPITRE 142 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

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CHAPITRE 142 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Quelqu’un d’étranger aux événements assistant à cette scène surréaliste, se serait très certainement bien amuser de voir la réaction des deux scientifiques comprenant à se moment là que la réalité a dépassé le rêve.

Patrick pointe sa torche dans la direction de la voix, éclairant soudainement le militaire qui se trouve à une bonne centaine de mètres d’eux, reprenant du coup conscience de la taille gigantesque de l’hexagone.

Pourtant toute peur oublier, ils se lèvent d’un bond et courent pour le rejoindre, s’arrêtant essoufflés devant une ouverture d’à peu prés deux mètre de large sur quatre de haut.

La dimension de cette « porte » leur amène un mouvement de recul, imaginant sans doute l’aspect physique des utilisateurs.

- Wouf !! Si on se réfèrent aux dimensions de nos portes, il vaudrait mieux ne pas faire de mauvaise rencontre.
- Je veux bien te croire !
- Qu’est-ce qu’on fait du coup ?

La question venant du lieutenant crée un moment de doute, jusqu’à ce que Patrick prenne son courage à deux mains en entrant à l’intérieur et en inspectant l’endroit où il se trouve avec le faisceau lumineux de sa torche, ne trouvant apparemment rien qui le pousserait à s’enfuir, il se tourne vers ses deux compagnons qui attendent toujours à l’extérieur.

- Rien à signaler, vous pouvez venir !

Bruno ne se le fait pas dire deux fois, son esprit curieux de scientifique passant outre aux signaux de danger qu’émet son cerveau, ce qui n’est pas le cas du lieutenant qui hésite visiblement à franchir le pas.

- Peut-être serait-il bon qu’un de nous reste à l’extérieur, on ne sait jamais si cela venait à se refermer une fois tous les trois à l’intérieur.
- Ça changerait quoi je te le demande ? personne jusque-là n’a été capable de créer une ouverture, alors on aura beau savoir que nous sommes là, cela ne changera pas grand-chose pour nous si c’est le cas.
- Heu, oui !! exact !!

Bruno sourit bien malgré lui de voir le lieutenant rester néanmoins de l’autre côté, voyant bien l’hésitation qui est la sienne à franchir le seuil.

- Fais comme tu le sens du fait que pour ma part, je suis trop excitée pour faire machine arrière.
- Idem pour moi.

Les deux scientifiques entrent alors plus en avant dans l’engin, gardant quand même une certaine prudence à ne rien toucher qu’ils ne comprendraient pas.

Ils finissent par voir le bout de la pièce qu’ils viennent de traverser, un second panneau également ouvert les invitant à poursuivre leurs investigations.

Tandis que Patrick passe devant en éclairant la zone, Bruno pour sa part film avec son téléphone portable de façon à pouvoir étudier plus tard tout ce devant quoi ils passent, ne voulant pas par prudence s’attarder plus que nécessaire alors que pourtant la tentation est bien présente.

Le couloir qu’ils traversent et aussi lisse que la coque extérieure, ce n’est qu’une fois avoir tourner plusieurs fois soit à droite, soit à gauche, qu’ils se retrouvent devant une autre ouverture et qu’ils hésitent à nouveau sur la position à prendre, s’étend déjà fait la remarque qu’ils s’étaient déjà avancés beaucoup trop à l’intérieur de l’engin.

C’est justement à se moment précis que des sons feutrés venant de la nouvelle salle s’ouvrant sur eux se font entendre.

- Tu entends comme moi ou c’est juste mon imagination ?
- Oui… il doit y avoir une machinerie quelconque qui fonctionne encore, mais il n’y a pas de quoi en être surprit puisque nous en avions déjà entendu durant nos recherches.
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- Au point où nous en somment autant continuer, de toute façon je me dis que s’il devait nous arriver quelque chose, ce serait déjà fait et qu’il n’y a pas de fumée sans feu, ce qui nous a amené ici l’a fait pour une bonne raison, alors gardons cela en tête et avançons.
- Ok, je te suis !

Durant le quart d’heure qui suit, ils traversent encore plusieurs salles où d’étranges machineries dont ils ne comprennent pas à quoi elles peuvent servir sont comme incrustés dans les différentes parois, pour se retrouver finalement au but de leur quête devant une sorte de sarcophage également hexagonal à l’intérieur duquel se trouve un nourrisson humain en position fœtal, raccorder par le nombril et plonger dans un liquide épais quasi transparent.

Un moment de bug les laisse figer devant ce que leurs yeux ont du mal à croire, ce sont les sons des machines autour d’eux qui finissent par les remettre dans le contexte.

- Wouah !! rends-toi compte que nous sommes sans doute les premiers humains de cette Terre à rencontrer un extra-terrestre ! Wouf !! Cela fiche un sacré coup pas vrai !
- Ce n’était donc pas le fruit de notre imagination, on nous a bien amené jusqu’ici pour nous occuper de ce bébé.
- Il semblerait bien en effet.
- Bizarre toutefois, quelque chose ne colle pas avec les images que nous avons vues.
- Je vois de quoi tu veux parler, le bébé est encore en gestation alors que dans nos visions il était débarrassé de son cordon et sa cellule était ouverte.
- C’est cela oui, tu en penses quoi ?
Sans doute qu’ils nous laissent du temps pour nous préparer et qu’ils avaient prévus notre curiosité à déjà vouloir s’assurer que nous n’avions pas rêvé, reste à savoir combien de temps nous avons pour mettre un plan en place.

Patrick écoute son ami tout en continuant à balader sa torche dans les moindres recoins, s’arrêtant sur la seule machine qui montre des signes visuels d’activités.

Il tend la main vers elle après l’avoir observé un court instant.

- Je pense que la réponse est devant nous, regarde ce truc, cela ressemble à un compte à rebours.

Bruno fixe le mécanisme durant un moment avant d’aller dans le même sens que son ami.

- Ça y ressemble bien, juste que les symboles ne me disent rien.
- Film cela le plus longtemps possible, nous verrons à trouver une réponse une fois devant nos postes de travails, - j’ai déjà une petite idée de comment la trouver sans trop chercher.

Bruno sourit en reconnaissant volontiers l’extrême intelligence de son ami qui n’a pas eu ces diplômes par considérations de ses liens familiaux pourtant suffisamment reconnus à l’échelle mondiale.

Quelque chose lui saute alors aux yeux et il comprend à son tour de quoi il s’agit.

- Il semblerait qu’il y ait douze symboles différents, identiques à coup sûr sur les cinq cadrans, j’aurais tendance à penser à une sorte de décompte nous donnant le temps restant avant ce que j’appellerais la naissance.
- Pareil pour moi, du coup nous saurons rapidement combien il nous en reste pour mettre un plan à exécution.
- Profitons que nous sommes à l’intérieur pour tenter d’en apprendre plus sur la technologie de ce truc.

Comme si quelque chose avait compris le sens de sa phrase, le panneau servant de porte commence lentement à se refermer sur eux.

- Apparemment on ne nous en laisse pas le temps, comme s’ils avaient compris tes paroles ! Sortons rapidement d’ici avant de nous y retrouver bloquer.

Le panneau comme s’il avait comprit le sens des paroles stoppe net son action de se refermer.

- Plus de doutes, c’est bien ce qu’ils veulent de nous, rentrons au camp !

C’est presque en courant qu’ils font le trajet de retour, se retrouvant essoufflés devant le lieutenant qui commençait à sérieusement s’inquiéter, surtout durant les quelques secondes où le panneau devant lequel il se tenait commençait également à se refermer.

Le retour au campement se fait sans autres incidents notables et les trois amis se donnent rendez-vous pour le matin même afin de faire le point.

Le lieutenant ayant eu droit néanmoins à un rapide débriefing afin de soulager quelque peu sa curiosité toute naturelle sur ce à quoi ils ont été confrontés à l’intérieur de l’engin.

- Il y avait donc bien un bébé à bord ?

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