Chapitre 13 Partie 1 — Rien ne tient sans nom ni silence

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CONTRE LES MAINS MORTES par Maître Vernan Khel – Lexifère titulaire – Cadastre central

Je ne prends plus la parole en tant que fonctionnaire. Je prends la parole en tant qu’homme qui a trop longtemps confondu l’exercice du pouvoir avec l’entretien du sens.

Depuis plus de trente cycles, j’ai servi le Cadastre avec la fidélité qu’impose le Verbe. J’ai contribué à nommer, à articuler, à stabiliser ce qui menaçait de rompre le tissu du monde. J’ai cru — et je crois encore — que le Verbe peut protéger, structurer, accompagner l’être.

Mais ce que je vois aujourd’hui m’impose de parler autrement. Je ne reconnais plus la fonction à laquelle j’ai voué ma vie. Je ne reconnais plus la voix du Cadastre, ni même sa respiration. Ce que nous appelons encore Conseil, Délégation, Chambre, Section, Voix — tout cela me semble vidé de sa vibration. Nous ne parlons plus qu’en boucle, dans des phrases closes, refermées sur elles-mêmes.

Nous avons cessé de produire du sens. Nous gérons du langage. Nous étions là pour écouter les mots avant qu’ils ne naissent. Nous sommes devenus les opérateurs d’un logiciel grammatical figé, obsédés par l’efficacité, la conformité, l’archivage sans faille.

Nous faisons de la stabilisation comme d’autres font des statistiques. Mais le Verbe n’est pas un chiffre. Il n’est pas une ressource que l’on extrait à volonté dans les veines du monde pour l’indexer ensuite dans un formulaire d’usage. Il n’est pas un outil de domination. Il n’est pas une matière neutre. Il est une faille. Une tension. Une énergie qui exige de l’humilité, du risque, du silence. Et c’est précisément cela que nous avons désappris. Nous savons fixer, classifier, coder, contraindre. Mais savons-nous encore entendre ? Savons-nous encore laisser vivre ce qui nous échappe ? Savons-nous encore accueillir un mot sans l’abattre par précaution ?

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Chaque jour, au sein du Cadastre, des mots sont refusés parce qu’ils dérangent nos structures ; des noms sont avortés car trop vibrants ; des phrases entières sont tuées dans l’œuf sous prétexte d’anomalie syntaxique. Nous avons fait du langage un mur au lieu d’un passage. Nous sommes devenus les prêtres d’un Verbe domestiqué, vidé de sa puissance ontologique. Je ne parle pas ici d’une erreur administrative. Je parle d’un renoncement spirituel. Et ce renoncement, nous ne l’avons pas décrété. Nous l’avons glissé partout, insidieusement, dans nos décisions, nos silences, nos protocoles.

Nous disons que nous faisons le nécessaire. Mais nous faisons le commode. Et nous appelons cela stabilité. Et stabilité n’est pas immobilité. Contrôle n’est pas connaissance. Domination n’est pas écoute.

Quand avons-nous cessé de croire que le Verbe pouvait nous transformer, nous altérer, nous rendre plus vastes que nous ne le sommes ? Quand avons-nous cessé de ressentir de l’excitation devant un nom neuf, un mot qui tremble, une phrase qui ouvre une brèche ?

Et voilà qu’un enfant, non cadastré, inconnu, intraduisible, vient perturber nos lignes. Voilà qu’un être franchit les seuils sans avoir été nommé. Et au lieu de l’écouter, nous l’analysions. Au lieu de l’accompagner, nous le filtrons.

Le Verbe parle encore. Mais il parle parfois à travers ceux que nous n’avons pas autorisés. Nous appelons cela anomalie. J’y vois, moi, un symptôme. Symptôme d’une vitalité que nous ne savons plus accueillir.

Je suis fatigué de signer des documents que je ne comprends plus. Fatigué d’examiner des enfants comme des objets langagiers. Fatigué d’assister, impuissant, à la disparition lente de ce que le Cadastre devait protéger : le Verbe en sa vie propre.

Nous parlons de Fracture comme d’un passé, alors qu’elle se rejoue chaque jour, en miniature, dans nos bureaux. Et c’est nous qui l’alimentons. Par excès de prudence. Par refus d’écoute. Ou par peur du vertige.

Je ne peux plus me taire. Je ne veux plus servir des fonctions qui n’ont plus d’âme. Je ne souhaite plus faire partie d’un système qui transforme les mots vivants en vestiges de dictionnaire.

Je resterai pour l’instant à ma place. Car je dois encore parler de l’intérieur.

Mais je dis ceci : Le Cadastre n’est plus à la hauteur du Verbe. Et tant qu’il ne s’en rendra pas compte, il ne fera qu’administrer des ruines.

Je n’écris pas pour provoquer. J’écris parce que quelque chose me brûle. Et que je crains que nous n’ayons déjà oublié ce qu’était une parole juste.

Maître Vernan Khel

Lexifère titulaire, Cinquième Chambre

La porte se referma dans son dos sans bruit. Pas de verrou, pas de mécanisme. Le son même de la fermeture fut englouti. Elom resta figé.

Le sol sous ses pieds n’était pas froid. Il était dense, comme saturé d’une mémoire trop ancienne pour encore parler. Il ressemblait à une dalle noire — sans veine, sans matière identifiable — mais son contact semblait moduler légèrement son souffle.

La lumière, d’abord floue, se précisa. La salle était vaste. Circulaire. Silencieuse. Vivante. Les murs s’étendaient en un dôme voûté, haut, fait d’une matière grise piquée de lignes d’encre figée. À intervalles réguliers, de grandes nervures couraient le long des parois, comme des lettres mortes qui s’étaient changées en os. Tout ici semblait écrit, mais dans une langue qu’on avait oubliée à dessein.

Et au centre — le cœur du lieu — s’ouvrait un espace vide, parfaitement circulaire. Ce n’était ni un autel, ni une estrade. Plutôt une bouche. Une zone où le Verbe pouvait surgir. Aucune ornementation. Aucune symétrie. Seulement un sol noir, profond comme une dalle de nuit, et tout autour, sept sièges. Sept présences. Sept silences habités.

Ils étaient disposés non en arc, mais en syntagme. Et la phrase que leur position formait s’imposa à Elom comme une évidence ancienne : Rien ne tient sans nom ni silence.

La première à parler était presque immobile. Une femme très âgée, assise comme dans un effacement. Son corps était drapé de voiles noirs qui absorbaient la lumière. Son visage, presque effacé lui aussi, était masqué par une fine plaque d’obsidienne percée de deux fentes verticales.

—  Je suis Amance Liorat, Assesseure des Retenues et des Absences. Je veille sur ce qui s’efface avant d’être inscrit. Je suis celle qu’on oublie de nommer, celle que l’on contourne dans la peur. Je suis la première syllabe. Je suis Rien.

Elle n’avait pas levé les yeux. Ses mains, jointes sur ses genoux, s’ouvraient lentement vers le vide.

Le second était un homme à la peau pâle, presque diaphane. Son crâne était tatoué de spirales effacées, des restes d’anciennes formules. Il portait de lourds gants noirs, et tenait un bâton court marqué de strates sans mots.

—  Je suis Frère Mordan, Inscriptateur aveugle du Département de Négation. Je note ce qui ne doit pas être dit. Je scelle les mots avant qu’ils ne se forment. Je suis la résistance, la retenue, la morsure douce. Je suis Ne.

Il ne fixait rien. Mais son visage semblait écouter au-delà du lieu.

Vint ensuite un homme imposant. Sa toge noire était traversée d’un fil rouge cousu à la main, sans interruption. Ses épaules larges soutenaient une posture immobile. Son regard était calme, mais profond, comme chargé de poids anciens.

—  Je suis Dolens de Montrouge, Verbo-Juste Primordial. Je suis le garant de ce qui tient.

J’accorde les syntagmes. Je soutiens les structures. Je stabilise le fragile pour qu’il dure. Je suis la tension du monde dans sa forme. Je suis Tient.

Ses mains étaient posées à plat sur les accoudoirs, comme deux livres fermés dont on attend l’ouverture.

La quatrième était grande, sèche, droite comme un trait vertical. Son visage était fin, taillé dans le silence. Une longue chaîne pendait à sa ceinture, composée de glyphes inachevés. Elle retira un fil noire qui lui scellait les lèvres.

—  Je suis Sœur Khaline de Belleville, Vectrice de premier rang. Je trace les lignes qui ne se rejoignent pas. Je guide le manque, j’écoute les lacunes, je protège les absences nécessaires. Je suis le vide entre deux noms, la fêlure entre deux formes. Je suis Sans.

Elle parlait comme on sectionne une corde.

Le cinquième, plus jeune, portait une armure de plaques légères ornée de feuilles noircies de textes illisibles qui bruissaient à chaque mouvement. Son regard, vert pâle, ne quittait pas Elom.

—  Je suis Hadrien, Nomogène de la Troisième Chambre. Je nomme. Je pèse les êtres, je leur attribue leur juste poids verbal. Je donne à chaque chose sa place dans la langue. Je suis le cœur battant du Cadastre. Je suis Nom.

Son ton était ferme, mais son visage trahissait une certaine crispation.

La suivante était petite et trapue, les mains posées sur un codex lourd. Ses ongles étaient tachés d’encre séchée, et son regard portait la fatigue de ceux qui ont lu plus que de raison.

—  Je suis Thémis Lagarde, Lexifère Archiviste du Département des Suppressions. Je conserve ce qui a été refusé. Je garde les mots morts, les noms interdits, les syntagmes effacés. Je suis la mémoire des disjonctions. Je suis Ni.

Elle tourna une page de son livre sans bruit, comme pour marquer sa place dans l’histoire.

Enfin, Isador Vennec, déjà connu d’Elom, se leva légèrement puis s’assit dans le dernier siège. Le gant vide reposait, retourné, sur l’accoudoir gauche. Son regard, lavé de toute couleur, était calme.

—  Je suis Isador Vennec, Délégué Principal de la Voix Supérieure. Je représente ce qui reste lorsque tout a été dit. Je suis la pause. L’arrêt. La retenue finale. Je suis le contour du Verbe. Je suis ce qui le fait exister. Je suis Silence.

Et les sept voix se turent. Chacune avait parlé. Chacune avait dit non pas ce qu’elle était, mais ce qu’elle portait. Et maintenant, elles attendaient.

Elom, au centre du cercle, sentait son souffle se raccourcir. Tout son corps vibrait. Non de peur — mais de tension. De présence. D’un trop-plein qu’il ne savait pas encore traduire. Il n’avait pas de nom à leur donner. Mais il était là. Et quelque chose en lui, peut-être, voulait parler à leur place.

Le silence s’épaississait. Il ne flottait plus : il pesait. Elom se tenait seul, au centre du cercle. Il avait l’impression que sa peau buvait l’air trop lentement, que son souffle n’allait plus jusqu’au fond de lui. Tout dans cette salle le regardait. Même le sol, même les veines noires qui couraient sur les parois du dôme. Il voulait parler, ou fuir, ou disparaître. Mais quelque chose d’autre précéda toute volonté.

Il le sentit. Juste derrière lui. Lige. La présence n’eut besoin d’aucun geste, d’aucune apparition. Elle s’imposa comme un frisson trop profond pour n’être qu’un courant d’air. Elle n’était pas là dans un coin. Elle était là avec lui, à travers lui, comme une doublure invisible cousue dans son dos.

Elom ne se retourna pas. Il n’en était plus capable. Mais il sentit, dans son oreille gauche, un souffle. Non une voix. Un souffle de mot. Un murmure sans consonne. Une phrase inachevée. Il la comprit sans la traduire.

Il leva les yeux, comme on cherche un repère. Et il croisa un regard. Dolens. Fixe. Attentif. Un instant plus tard, Sœur Khaline. Ils échangèrent un signe imperceptible. Un battement d’attention. Un silence renforcé. Une communication sans parole. Et dans le cœur d’Elom, la peur se glissa, acérée : “L’ont-ils vu ? Ont-ils perçu ce qui se tient derrière moi ?”

Il n’eut pas le temps de résister. Les mots vinrent. Comme portés par le souffle qu’on n’a pas encore pris. Sa voix se souleva, plus calme qu’il ne l’aurait cru, mais tremblante, comme un fil tendu entre deux vertiges.

—  Je ne suis pas ce que je sais. Je ne suis pas né pour être dit. Mais le mot que je porte ne sait plus où aller. Alors il passe par moi. Et je le laisse faire. Je suis le passage, pas le nom. Je suis l’entre-deux. Je suis… la blessure qui parle. 

La vibration fut immédiate. Elle n’ébranla pas la salle. Elle l’interpella. Le sol sous ses pieds émit un souffle à peine audible, comme un soupir dans une langue ancienne. Les murs frémirent — ou fut-ce une illusion ? Et derrière Elom, Lige se retira. Aussi simplement qu’il était venu.

Alors, ils réagirent. Amance Liorat, voilée, bougea d’un millimètre. Ses mains se refermèrent lentement, comme si elles avaient reçu quelque chose qu’elles ne voulaient pas garder.

Frère Mordan inclina la tête. Son bâton vibra dans sa paume, très faiblement, comme si l’encre y cherchait un nouveau tracé.

Dolens ne bougea pas. Mais Elom vit ses mâchoires se contracter, imperceptiblement. Il fixait l’espace derrière lui, ou à travers lui.

Sœur Khaline, droite, avait redressé le menton. Son regard, plus aigu, s’était détourné du centre pour observer le bord gauche du cercle. Là où s’était tenue la présence.

Hadrien Veillan, le nomogène, s’était tendu. Son souffle, régulier jusque-là, s’était brisé. Il regardait Elom non comme un enfant, mais comme une anomalie logique.

Thémis Lagarde, elle, tournait les pages de son codex plus vite. Elle annotait sans écrire, comme si elle prélevait quelque chose dans l’instant pour l’archiver plus tard.

Isador Vennec, enfin, avait refermé son gant vide. Lentement. Délibérément. Comme on scelle une évidence.

Et sur le mur du fond, une lettre apparut. Nette. Formée d’un seul trait, mais impossible à translittérer. Un glyphe de silence actif. Un signe non autorisé. Un mot qui ne s’était pas encore formulé, mais qui attendait.

Elom, lui, respirait à peine. Ses jambes tremblaient. Il n’osait pas parler. Il voulait s’excuser. Ou disparaître. Ou demander : Avez-vous vu ce que moi seul ressens ? Mais aucun mot ne vint. Il attendit. Les membres du Conseil aussi. Et dans cette attente, quelque chose était né.

Dolens ne baissa pas les yeux. Mais sa main droite, toujours posée sur l’accoudoir, se referma lentement. Son regard glissa vers la matière. Il fixait le glyphe comme on soutient un fragment de vérité trop aiguë.

Hadrien Veillan se redressa d’un souffle :

— Ce vecteur ne peut être traité selon les procédures ordinaires.

— Il porte une instabilité active. Son syntagme intérieur est en phase mouvante. Le silence qui l’accompagne n’est pas absence. Il est… traversé.

Thémis Lagarde annota sans écrire. Sa voix, mate et précise :

— Il ne faut pas chercher à l’inscrire. Pas encore. Ce qui le traverse ne tiendra pas dans un Nom.

Amance Liorat leva très légèrement le menton. Ses mains, jointes, s’entrouvrirent comme pour accueillir un souffle :

— Il ne doit pas être prononcé. Il doit être contenu dans ce qui ne parle pas.

Sœur Khaline dit simplement :

— Il doit être accompagné.

Dolens, sans colère :

— L’attention n’est pas une décision.

Isador Vennec leva son gant vide. Un geste lent, tourné vers le centre. Et, d’une voix basse :

— Il doit être retenu.

Le glyphe s’effaça. Non dans la lumière. Mais dans la mémoire. Dolens reprit :

— Il existe un lieu. Hors du Nom. Hors du Silence. Où le Verbe… n’a pas encore décidé s’il doit tenir.

Sœur Khaline acquiesça :

— La Chambre.

Thémis nota d’un trait ferme. Hadrien ne protesta pas.

Amance conclut :

— C’est un entre-lieu. Pour les êtres qui n’ont pas encore trouvé où s’écrire.

Isador Vennec :

— Qu’il y soit conduit. Non sous escorte.

Mais par l’appel qu’il porte.

Le couloir s’ouvrait sous lui comme une phrase trop lente. Chaque pas déployait une vibration ancienne, que la pierre ne renvoyait pas. Elle absorbait. La lumière n’était pas posée. Elle suintait des murs. Fine, veineuse, couleur d’encre diluée. À mesure qu’il avançait, l’air devenait plus dense, plus calme, plus attentif. Comme si la matière, elle aussi, retenait son souffle.

Et sur le mur du fond, une lettre apparut. Nette. Formée d’un seul trait, mais impossible à translittérer. Un glyphe de silence actif. Un signe non autorisé. Un mot qui ne s’était pas encore formulé, mais qui attendait.

Mais aucun mot ne vint. Il attendit. Les membres du Conseil aussi. Et dans cette attente, quelque chose était né.

Elom, lui, respirait à peine. Ses jambes tremblaient. Il n’osait pas parler. Il voulait s’excuser. Ou disparaître. Ou demander :

Dolens ne baissa pas les yeux.Mais sa main droite, toujours posée sur l’accoudoir, se referma lentement. Son regard glissa vers la matière. Il fixait le glyphe comme on soutient un fragment de vérité trop aiguisé.

Hadrien Veillan se redressa d’un souffle :

— Ce vecteur ne peut être traité selon les procédures ordinaires.

— Il porte une instabilité active. Son syntagme intérieur est en phase mouvante. Le silence qui l’accompagne n’est pas absence. Il est… traversé.

Thémis Lagarde annota sans écrire. Sa voix, mate et précise se déployât :

— Il ne faut pas chercher à l’inscrire. Pas encore. Ce qui le traverse ne tiendra pas dans un Nom.

Amance Liorat leva très légèrement le menton. Ses mains, jointes, s’entrouvrirent comme pour accueillir un souffle :

— Il ne doit pas être prononcé. Il doit être contenu dans ce qui ne parle pas.

Sœur Khaline dit simplement :

— Il doit être accompagné.

Dolens, sans colère :

— L’attention n’est pas une décision.

Isador Vennec leva son gant vide. Un geste lent, tourné vers le centre. Et, d’une voix basse :

— Il doit être retenu.

Le glyphe s’effaça. Non dans la lumière. Mais dans la mémoire. Dolens reprit :

— Il existe un lieu. Hors du Nom. Hors du Silence. Où le Verbe… n’a pas encore décidé s’il doit tenir.

Sœur Khaline acquiesça :

— La Chambre.

Thémis nota d’un trait ferme. Hadrien ne protesta pas. Amance conclut :

— C’est un entre-lieu. Pour les êtres qui n’ont pas encore trouvé où s’écrire.

Isador Vennec :

— Qu’il y soit conduit. Non sous escorte. Mais par l’appel qu’il porte.

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