L’Oiseau Parisien

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Réponse à : 5 minutes chronométrés de phillechat

À toi que j’ai lu, qui m’as plu, que j’ai vu,

Car en toi mon âme s’est reconnue.

Alors j’ai voulu parler, discuter, partager.

Mais j’en ai trop dit, je n’ai su doser.

Alors, démuni, tu as dû te protéger,

Et sans un bruit, je t’ai vu t’envoler.

Quand j’ai compris, je me suis mise à pleurer.

De ton plumage, il n’y avait que le gris que tu voyais,

Alors que moi, c’était le violet et le vert hérissé.

Notre lien n’existera jamais.

Né de l’éther, je l’ai remis en terre.

Maintenant, nous ne partagerons seulement que le même air.

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