Chapitre 14: Inquiétudes parentales (1)

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Au moment où Harold entra dans la chambre de sa fille, il n'en crut pas ses yeux. Cette dernière avait les yeux révulsés et convulsait violemment sur son lit. Pris de panique, le vieil homme se précipita à l'intérieur afin de l'aider, mais surtout afin que celle-ci ne fasse pas un geste qui puisse avoir un quelconque impact néfaste sur elle-même. Malheureusement, Chérone bougeait trop pour être uniquement retenue par son père, ce qui le poussa à appeler sa femme à l'aide.

- Agatha ! s'exclama-t-il à de nombreuses reprises.

Madame Parker, qui venait tout juste de se revêtir, alla voir son mari tout en se demandant pourquoi il hurlait de la sorte. Elle pensa d'abord que sa discussion avec leur fille s'est mal déroulée et qu'il l'appelait pour obtenir de l'aide afin d'aborder ce sujet quelque peu délicat.

- Ah, les hommes ! pensa-t-elle à ce moment.

Cependant, plus Harold prononçait frénétiquement son prénom et plus elle se disait que quelque chose n'allait pas. Et pour cause, lorsqu'elle arriva à son tour devant la porte de son enfant, elle vit son époux user de sa force afin de maintenir en place Chérone. Alors que son rythme cardiaque s'accélérait dangereusement, Agatha se précipita auprès d'eux et demanda à son mari ce qui s'était passé.

- Je ne sais pas ! Je suis rentré dans sa chambre et je l'ai trouvée ainsi, répondit-il.

Les deux essayèrent tant bien que mal de retenir leur fille, mais sans succès. Face à cette situation, mais également devant la crainte qu'ils puissent perdre leur seul et unique enfant, Agatha et Harold n'eurent d'autre choix que de faire appel à des professionnels. Madame Parker laissa temporairement son mari et se dirigea précipitamment dans leur chambre à coucher où elle s'empara du téléphone et appela une ambulance.

- 911, quelle est votre urgence ?

- J'ai besoin d'une ambulance, vite ! Chérone...ma fille fait une sorte de crise, s'exclama madame Parker, complètement paniquée.

Voyant l'état dans lequel se trouvait son interlocutrice, la standardiste demanda à Agatha de lui expliquer calmement la situation. Madame Parker lui dit alors que sa fille faisait une sorte de crise et qu'ils devaient envoyer une ambulance à leur domicile le plus vite possible. Elle nota l'adresse que la mère de Chérone venait de lui donner et la questionna ensuite sur les possibles causes de ce qui arrivait à sa fille.

- Je n'en sais absolument rien. Harold est allé la voir et l'a trouvée en train de convulser. Oh, Dieu, s'il vous plaît, faites vite, répondit madame Parker.

Avec le téléphone en main, Agatha se rendit dans la chambre de sa fille uniquement pour se rendre compte que non seulement celle-ci faisait malheureusement toujours sa grise, mais qu'une étrange mousse commençait à sortir de sa bouche. Madame Parker, dont le cœur venait de se serrer davantage, lâcha l'appareil qu'elle tenait et alla aider son mari.

- Tu as appelé une ambulance ? demanda Harold tout en essayant de retenir les mouvements de son enfant.

- Oui. Elle ne devra plus tarder à arri... Oh mon Dieu !

Alors que madame Parker était sur le point de terminer sa phrase, elle aperçut quelque chose de si atroce et inhabituel qu'elle était sur le point de perdre connaissance.

- Ha...Harold !

- Qu'est-ce qu'il...

Tandis que monsieur Parker détournait à son tour son regard pour voir pourquoi sa femme s'était exprimée de la sorte, il découvrit avec horreur une tache rouge au niveau de l'entrejambe de son enfant. Pour le couple Parker, il n'y avait aucun doute possible. Il s'agissait bel et bien de sang. Horrifiés par tous ces évènements, Agatha et Harold ne purent s'empêcher d'être terriblement inquiets pour leur enfant, mais ne purent également pas s'empêcher de s'interroger sur ce qui n'allait pas avec elle.

-----*-----

Tandis que ses parents essayaient tant bien que mal de la retenir, Chérone était coincée dans un rêve ; si tant est que l'on puisse appeler cela ainsi ; en compagnie du corps sans vie d'Andrew et duquel s'échappaient des tentacules se frayant malheureusement un chemin à l'intérieur d'elle. Comme précédemment, mademoiselle Parker avait essayé de se débattre, mais sans succès. L'expérience, étant beaucoup plus traumatisante que la fois précédente, vit Chérone hurler de douleur face au tentacule démesuré qui entrait et sortait de son vagin, provoquant au passage des saignements.

Mademoiselle Parker avait mal, très mal. La douleur qu'elle éprouvait était beaucoup plus intense que celle qu'elle avait ressentie dans sa chambre universitaire. C'était cependant loin d'être son seul souci. En effet, le tentacule présent dans sa bouche s'enfonça un peu plus profondément dans sa gorge, lui donnant ainsi une soudaine envie de vomir. Malheureusement, la jeune femme ayant été ligotée tel un saucisson, elle était dans l'incapacité de faire quoi que ce soit contre cette chose qui lui faisait également mal à chaque passage.

Cela ne s'arrêta toutefois pas à ce niveau. Seuls deux des trois principaux orifices de mademoiselle Parker étaient occupés, ce qui laissait donc une place de libre. Ayant bien évidemment remarqué cela, la créature qui se trouvait à l'intérieur du corps d'Andrew ne tarda pas à passer à l'acte. De nouveaux tentacules sortirent de l'enveloppe de Tipney, provinrent cette fois-ci de deux parties très inhabituelles de celle-ci. En effet, là où les précédents émanaient des orifices de la partie supérieure du corps d'Andrew, ces deux nouveaux tentacules émergeaient tout droit de son pénis et de son arrière-train, ce qui rendit la situation encore plus dégoûtante qu'elle ne l'était déjà pour la jeune femme.

Incapable de se défendre, mademoiselle Parker observait avec effroi et dégoût les tentacules se diriger tout droit vers son anus. Là, ils caressèrent avec tendresse l'entrée de son trou du cul, comme pour se moquer d'elle avant de la violenter d'une façon inhumaine, et elle avait raison. Moins de vingt secondes après, les deux tentacules se frayèrent un chemin à l'intérieur de la jeune femme. Bien évidemment, en l'absence de toute préparation et de lubrifiant, cette pénétration fut extrêmement douloureuse, mais également quelque peu sanglante pour la demoiselle.

Les tentacules s'enfonçaient si profondément en elle que Chérone avait l'impression que s'ils continuaient sur leur lancée, celui qui était dans sa bouche finirait par rencontrer ceux qui étaient dans son cul et vice versa. Il était donc inutile de dire à quel point la jeune femme avait mal, d'autant plus que cela ne faisait que deux petites minutes que les pénétrations avaient commencé.

-----*-----

De retour sur le campus universitaire, Veronica se trouvait dans une situation similaire à celle de Chérone. La jeune femme était suspendue à plusieurs dizaines de centimètres du sol et se faisait également pénétrer par des tentacules. Cependant, contrairement à mademoiselle Parker, cette dernière éprouvait énormément de plaisir. À vrai dire, elle ne voulait même pas que cette expérience prenne fin. Pour elle, c'était l'une des meilleures choses qui puissent lui arriver. Il n'était donc pas exagéré de dire qu'à ce niveau, mademoiselle Brook pouvait être considérée comme une nymphomane incapable de se passer du vieil ouvrage.

Veronica se faisait démonter comme jamais, prenant à la fois dans la bouche, le vagin, et le cul des tentacules aussi gros et épais, voire plus gros et épais que des bites d'une trentaine de centimètres. Si une de ces choses ne s'était pas logée dans son orifice buccal, la jeune femme aurait depuis bien longtemps pousser de forts gémissements qui auraient témoigné de tout le plaisir qu'elle éprouvait à cet instant, mais aurait également averti tout le voisinage vis-à-vis de l'activité qu'elle était en train de mener.

Au bout de plusieurs dizaines de minutes de pénétration, mademoiselle Brook commença à fatiguer, ce qui était quelque peu étrange. En effet, dans cette activité plutôt particulière, la jeune femme n'effectuait aucun mouvement. Bien au contraire, elle ne faisait que subir les actions des tentacules qui bougeaient dans chacun de ses orifices comme ils voulaient. De plus, Veronica était plutôt athlétique et pouvait donc avoir des relations sexuelles pendant plus d'une heure sans pour autant être épuisé. Il était donc quelque peu inhabituel qu'après seulement quelques dizaines de minutes, cette dernière puisse être fatiguée.

Ce que mademoiselle Brook ignorait à ce moment était que la cause de sa fatigue était également celle de son plaisir. En effet, afin de se délecter des sensations d'extase et de peur des deux jeunes femmes, et malgré la distance qui les séparait, la créature contenue dans le livre devait puiser de l'énergie chez l'une afin d'atteindre l'autre. Et malheureusement, c'était à Veronica de fournir la sienne. Il en résulta alors une jeune femme très athlétique violée par des tentacules qui s'épuisait à vitesse grand V et une autre incapable de sortir du cauchemar dans lequel elle était enfermée.

-----*-----

De retour dans le domicile familial des Parker, Agatha et Harold essayaient de retenir tant bien que mal Chérone dont les mouvements étaient brusquement devenus plus agressifs quelques minutes auparavant. Les deux parents avaient alors l'impression que leur enfant luttait contre quelque chose, une sorte de force ou créature invisible qu'ils n'arrivaient pas à voir. Ils étaient cependant pas loin de la vérité. Si la jeune femme était incapable de se mouvoir dans son cauchemar, ce n'était pas le cas de la réalité dans laquelle son corps réagissait à tout ce qu'elle subissait dans son rêve. Les convulsions, la bave, les saignements, tous n'étaient que des manifestations de ce que la créature se trouvant à l'intérieur du corps d'Andrew Tipney faisait à leur fille.

Heureusement pour les parents Parker, le bruit lointain des sirènes retentit soudainement, et se rapprochait de plus en plus. Agatha et Harold comprirent immédiatement que l'ambulance qu'ils avaient appelée était sur le point d'arriver. Une certaine forme de soulagement se manifesta alors au fond de leur cœur, mais cela n'empêcha pas l'inquiétude de persister, d'autant plus qu'ils n'avaient pas la certitude que les ambulanciers ou l'hôpital seraient en mesure de soigner le mal dont leur fille souffrait. Ils espéraient néanmoins que ce soit le cas.

- Je me charge d'elle maintenant fermement. Va t'occuper des ambulanciers, rétorqua monsieur Parker lorsque les sirènes devinrent beaucoup plus prononcées.

Agatha écouta son époux, lâcha les pieds de Chérone qu'elle immobilisait de son mieux, et descendit au rez-de-chaussée. Pendant ce temps, Harold demandait à sa fille de tenir le coup et que de l'aide était enfin arrivée.

Madame Parker se précipita à l'extérieur de la maison où l'ambulance venait de garer. Elle accourut auprès des deux professionnels de santé, leur demandant avec une voix polie, mais emplie d'inquiétude de se dépêcher.

- Ma fille a besoin de votre aide ! ajouta-t-elle.

- Calmez-vous, madame. Dites-nous où se trouve votre fille.

Agatha conduisit alors les ambulanciers dans la chambre de son enfant où ceux-ci découvrirent le père faisant de son mieux pour maintenir Chérone en place.

- Écartez-vous s'il vous plaît, ordonna l'un d'entre deux.

Harold obéit tandis que le professionnel prit sa place. Étant beaucoup plus jeune que lui, il n'éprouva pas trop de difficulté à maintenir la jeune femme en place. Il demanda ensuite aux deux parents si Chérone avait déjà eu des antécédents. Ceux-ci leur répondirent que c'était la première fois qu'ils la voyaient dans cet état. Face à la situation, l'ambulancier n'eut d'autre choix que d'ordonner à son collègue de lui injecter un sédatif afin de stopper ses convulsions. Il sortit alors son matériel de son sac, cependant, au moment où il s'apprêtait à faire l'injection, mademoiselle Parker cessa brusquement de bouger.

A suivre !!!

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