Chapitre 9 - Promotions (6)

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Dimanche 16 août 1964, école de Hinterhoden, Grindelwald

Il y eut quelques exclamations, et aussi quelques sourires, ceux qui savaient déjà, lorsque Dominique enleva d’abord son soutien-gorge, puis sa culotte. Alex avait l’air embarrassé, il réfléchit avant de dire :

— Tu es un… travesti ? Une folle, comme on dit vulgairement ?

— Pas du tout, je me sens vraiment femme, transgenre, avec un corps d’homme.

— Je suis désolé, je ne savais pas.

— Tu n’as pas à être désolé, ce n’est pas facile à expliquer, ni à vivre, et j’ai parfois des doutes, Mais je ne pense pas que nous soyons ici pour parler de ma vie.

— Je savais bien que Koen ne s’était pas trompé en parlant de la queue de Dominique, fit Franz. On y va ? Je vois qu’ils sont tous à poil.

— Oui, dit Koen, c’est parti.

Il y eut un moment de flottement, personne ne prenait l’initiative de débuter le concours. Koen alla vers Philippe et Yanis.

— Voulez-vous que je vous explique comment on fait pour se branler comme vous n’avez encore jamais eu l’occasion de le faire avec nous ?

— Il est toujours comme ça ton ami ? demanda Yanis à Frédéric.

— Oui, c’est un cas désespéré, mais c’est pour cela que je l’aime. Vas-y, Koen, explique-leur.

— Bien, vous prenez votre pénis dans la main droite, vous vous décalottez et vous appliquez des va-et-vient, normalement cela provoque un afflux de sang et le membre durcit.

Les débutants obéirent en souriant et il se passa ce que Koen avait prévu. Celui-ci leur dit d’arrêter, il déchira une page de son carnet, la plaça sur le pénis de Yanis et fit un trait au crayon pour marquer la longueur, il enroula ensuite le papier autour de la hampe, fit un autre trait pour déterminer la circonférence.

— Ça va ? demanda le fleuriste, tu es satisfait ?

— Dans la moyenne, il me semble. Tu peux continuer à te branler.

Koen fit la même chose avec le pénis de Philippe, il constata que celui-ci était légèrement plus long. Il se dirigea ensuite vers Franz.

— Je peux aussi te mesurer la queue en érection ?

— Non, c’est un secret, je ne voudrais pas que cette information soit diffusée dans le Blick.

(NDA Journal suisse alémanique dit « de boulevard », mettant en avant les faits divers, le sexe et le sport. Pendant longtemps il publiait chaque jour la photo d’une femme aux seins nus en page 3.)

— Je l’estimerai, elle est moins grosse que je pensais, 16-17 cm.

— Comme la tienne.

Les deux cousins se rapprochèrent l’un de l’autre en chuchotant :

— Quelle stratégie ? demanda Frédéric.

— On reste solidaires… répondit Daniel, jusqu’à ce que nous soyons les seuls à n’avoir pas juté.

— Tu peux bander aussi longtemps ? Koen a dit qu’il tiendrait aussi compte du temps en érection.

— On verra.

Ils échangèrent un baiser puis débutèrent par des légères caresses du dos, des fesses, des tétons, avant de se masser mutuellement la bite et les couilles, donnant des idées à leurs voisins qui les regardaient faire. Ceux-ci, qui étaient restés en face l’un de l’autre au pied de leurs lits, se rapprochèrent également. Yanis prit le pénis de Philippe dans sa main.

— Tu mouilles déjà, dit le fleuriste, c’est bon signe, je ne te laisse pas indifférent.

— Je suis timide, je n’aurais pas osé t’aborder dans d’autres circonstances.

— Oui, là on est tout de suite mis dans l’ambiance. J’ai bien fait de mettre mon slip rouge à croix blanche, il m’a porté chance.

— Même si tu as dû l’enlever.

Philippe débuta des mouvements de va-et-vient sur le phallus de son partenaire.

Laertes s’était couché sur un lit, Peter avait demandé du gel à Koen et avait débuté une masturbation énergique dans le but d’éliminer son camarade le plus vite possible ; de même Hiroshi s’était aussi couché sur le lit d’à côté et Stefan s’était saisi de son lingam pour le secouer.

Dominique s’était aussi étendue et Alexandre lui caressait très sensuellement le sexe.

— Tu ne te sers de tes doigts pas que pour jouer du piano, dit-elle en riant.

— Il faut avoir plusieurs cordes de piano à son arc. J’ai été surpris en voyant que tu as une queue.

— Je m’en doute. Tu en as deux, la tienne et celle de ton piano.

— C’est la nuit des mauvais jeux de mots.

Dominique sentait la dextérité du pianiste sur son sexe bandé. Elle ferma les yeux et imagina une mélodie. Alexandre promenait aussi ses longs doigts fins sur le périnée et dans la raie des fesses, elle se demanda si c’était autorisé par l’arbitre. Elle se laissa aller, oublia le concours et éjacula assez rapidement. Koen vint vérifier la présence de sperme, nota la durée dans son carnet et lui tendit un mouchoir en papier, tandis qu’Alexandre alla se laver les mains dans le lavabo à l’entrée du dortoir. Il en profita pour pisser discrètement.

Stefan et Peter firent jouir les deux élèves rapidement, ils n’y étaient pas allés de main morte. Après les constatations de Koen, ils inversèrent les rôles, les deux apprentis se couchèrent, se promettant de tenir plus longtemps.

C’était entre les deux cousins que l’entente était la meilleure, ils sentaient quand l’autre était près du point de non-retour, ils délaissaient le pénis pour s’attarder sur d’autres zones érogènes.

Philippe et Yanis étaient moins expérimentés, le fleuriste ne put se retenir et ses jets de semence inondèrent le ventre de son partenaire et le sol. Philippe, surpris, jouit aussi, la tension pour une première fois était devenue insupportable.

Koen avait fort à faire et ne vit pas que Franz avait également éjaculé discrètement dans un mouchoir en étoffe. Dominique masturbait maintenant le pianiste, n’hésitant pas à tricher quand l’arbitre avait le dos tourné, elle léchait rapidement le gland et le frein. Alexandre ne protesta pas et se laissa faire.

Stefan et Peter ne purent pas se retenir plus longtemps que leurs tourmenteurs quelques minutes auparavant. Finalement, il ne restait que les deux cousins à ne pas avoir éjaculé, tous les autres les regardaient faire.

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