Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (8)

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Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay

Quatrième alcôve, voyage dans l’espace

Après un passage au vestiaire, Laertes fut conduit par le Maître de Cérémonie Dorian dans la quatrième alcôve. On lui enleva le bandeau des yeux et il se retrouva à l’intérieur d’un vaisseau spatial qui lui fit penser à une soucoupe volante. La paroi était blanche, incurvée, avec des hublots laissant entrevoir un ciel noir étoilé. Un matelas recouvert d’un drap noir était posé sur le sol au milieu de la pièce ; une armoire fermée était adossée à la paroi, au fond. Contrairement aux autres alcôves, celle-ci était éclairée indirectement par des tubes fluorescents en haut de la paroi et pas par des torches.

Ce n’étaient pas des extraterrestres qui la pilotaient, mais bien des Terriens, avec des combinaisons une pièce qui ressemblaient à des pyjamas : celle du Chambellan Urbain était bleue, celle du Maître de Cérémonie Dorian kaki et celle de Laertes blanche. Le tissu plaquait contre le corps et, comme il n’y avait pas de slip dessous, on devinait nettement les contours des organes. Laertes avait déjà vu le pénis circoncis XXL d’Urbain, il s’intéressa plutôt à celui du chorégraphe qui était d’une taille plus raisonnable.

Dorian expliqua le déroulement de l’action :

— Cadet de l’espace Laertes, tu es un jeune homme intéressé à devenir cosmonaute et nous sommes en orbite autour de la Terre pour tester tes aptitudes, dont celle de supporter l’apesanteur en état d’excitation sexuelle extrême.

— Cela va être difficile de simuler ceci, fit Laertes.

— Nous avons eu une idée, mais ce sera une pratique assez spéciale, le shibari. Ton ami japonais t’en a-t-il parlé ?

— Non, jamais.

— Je vais te laisser découvrir ce que c’est. Il y a une précaution à prendre avant, c’est celle de convenir d’un mot que tu pourrais prononcer si quelque chose ne te convenait pas ou te faisait mal, nous arrêterions immédiatement. Quel mot choisis-tu ?

— Hiroshi, le prénom de mon ami.

— Nous avons noté. Je vais me présenter : je suis le capitaine Dick et voici le docteur Cock, spécialiste scientifique.

— Enchanté.

— Couche-toi sur le matelas, fit le Dr Cock, à plat ventre.

— Je dois me déshabiller ? demanda le cadet.

— Non, pour la première fois ce sera moins désagréable avec le tissu.

Laertes obéit. Le Dr Cock sortit des cordes de l’armoire et les passa autour du corps de l’Anglais, comme on aurait ficelé un morceau de viande avant de le cuire à la broche. Le Capt Dick vérifiait que les nœuds étaient correctement faits et les cordes pas trop serrées. Laertes ne put bientôt plus bouger.

— Ça va ? demanda Dick. Pas de membres engourdis ?

— Juste la queue, répondit Laertes.

— Pourtant elle n’a pas de cordes. Prêt pour l’apesanteur ?

— Oui, let’s go !

Cock ouvrit une petite porte dans le mur, derrière celle-ci se trouvaient des commandes. Trois câbles reliés à un treuil descendirent du plafond. Il les crocha aux cordes avec un mousqueton et souleva lentement Laertes, d’une dizaine de centimètres. Dick vérifia encore une fois que l’empaquetage était correct, puis Laertes fut soulevé presque jusqu’au plafond. les deux hommes avaient la tête juste sous le corps du cadet.

— Ça va toujours ? demanda Dick. Pas le mal de l’espace ?

— Non, tout va bien.

— Tu nous dis si tu as des nausées, on a une cuvette.

— Ça te plaît cette sensation de voler ? demanda Cock.

— Oui, combien de temps devrais-je rester ainsi ? J’ai besoin de pisser. Vous auriez dû me dire de passer aux WC avant.

— S‘il n’y a que ça… Quelqu’un pourrait-il aller chercher un récipient à la clinique ? fit-il en s’adressant aux spectateurs.

Laertes se dit qu’il devrait pisser dans la combinaison, mais le Dr Cock prit des ciseaux dans l’armoire et tira l’étoffe à la hauteur du sexe.

— Attention à ne pas lui couper le bout, fit le Capt Dick.

— Bah, il est déjà coupé, il ne risque plus rien.

Cock entailla la combinaison, faisant un large trou pour sortir la bite et les couilles. Un des confrères était revenu avec une verre doseur gradué. Cock le plaça sous le gland et dit à Laertes de se soulager. Une fois qu’il eut fini, Dick secoua le pénis pour faire tomber les dernières gouttes.

— 5 dl, fit le Dr Cock en regardant la graduation. Tu avais la vessie pleine.

— Ce doit être la température plutôt fraîche dans la cave, fit Laertes.

Cock redonna le pot au confrère en lui disant :

— Va le vider sans le boire, il y a du meilleur vin dans la cave que de la pisse anglaise.

— Ça va toujours dans l’espace ? demanda Dick. Tu veux redescendre sur la Terre ?

— Non, ça va beaucoup mieux depuis que j’ai pissé. J’aime bien cette sensation d’avoir la queue qui pend dans le vide sidéral.

— On va s’en occuper, elle pendra encore plus bas.

Cock et Dick s’en occupèrent alternativement avec leurs doigts et leurs lèvres, les spectateurs découvrirent le sexe érigé, pas très long, mais bien dur et droit. Malgré sa situation inconfortable, Laertes sentit le plaisir monter et jouit assez rapidement, sa semence chut sur le sol de la soucoupe.

— Pas très réaliste, fit-il, en apesanteur il aurait flotté dans la cabine sour forme de gouttelettes et j’aurais pu en attraper une pour la boire.

— Toujours pas le mal de l’espace ? demanda le Capt Dick.

— Non, je me sens bien, je pourrais passer la nuit comme ceci.

— Ce n’est pas possible, il faudrait qu’on reste les deux pour te surveiller, mais on va te descendre un peu.

Le Dr Cock descendit Laertes pour qu’il fût à la bonne hauteur. Il coupa la combinaison du Capt Dick, Laertes découvrit le pénis du chorégraphe avec le gland déjà à moitié découvert et luisant. Cock le mit à la hauteur des lèvres de l’Anglais pour une irrumation puis tint le corps de celui-ci pour éviter les balancements. Dick faisait des va-et-vient plus ou moins rapides, plus ou moins profonds. Lorsqu’il sentit le point de non-retour arrivé, il sortit le gland de la bouche de Laertes pour éjaculer sur son visage.

— Voilà, dit le Dr Cock, Le baptême de l’espace est terminé, à moins que tu aies encore envie de me sucer.

— Une autre fois, fit Laertes qui avait peur d’étouffer dans sa position inconfortable avec la gigantesque bite d’Urbain dans sa bouche.

Cock le descendit sur le matelas et ils le libérèrent de ses liens.

— Nous devons encore vérifier que tu n’as pas de blessures, c’est la règle après ce jeu, fit le Dr Cock.

Il prit les ciseaux et découpa la combinaison de la tête aux pieds puis l’enleva. Il vérifia consciencieusement le dos et les jambes, écartant même les fesses pour mettre un doigt dans l’anus.

— Il n’y avait pas de cordes à cet endroit, fit Laertes en riant.

— Tu n’aimes pas ? dit Cock tout en pressant sur la prostate. Tu n’as qu’à prononcer le nom de ton ami.

— Si, si, j’aime.

— Tu pourrais rencontrer un extraterrestre qui voudra explorer toutes tes cavités lors de ta prochaine mission. Il faut t’entraîner.

Le Capt Dick fit aussi un trou dans la combinaison du Dr Cock et stimula le membre, puis le recouvrit d’un préservatif XXL. Urbain prit Laertes en levrette. Malgré la grosse bite dans son cul, l’Anglais resta stoïque et ne prononça pas le nom de son ami. C’était bien plus agréable que le préfet qui l’avait dépucelé à Charterhouse School en présence du directeur.

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