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            — Repliez-vous dès que vous n’avez plus de munitions  ! Nous n’avons pas besoin de boucliers humains  ! Partez avec le champ stasé, allez, allez, allez  !

            Andreìs donnait le même ordre sans cesse, tandis que ses hommes se repliaient en bon ordre au fur et à mesure que les munitions venaient à manquer, empruntant un passage laissé vacant par le trône et son champ stasé qui s’enfonçait à travers le château, quand un pan de mur s’abaissa, bloquant le chemin de repli à la cinquantaine d’hommes qui restait.

— Bordel de merde  ! Qu’est-ce qu’on fait  ?

— Gregor, on fait ce qu’on sait le mieux faire  ! On se bat  ! Edwin, combien de munitions reste-t-il  ?

— Rien… À peine quelques grenades…

— Bien… Vous les ferez rouler entre leurs jambes dès que les Mechanics auront franchi la porte.

— Nous allons donc combattre nos frères  ?

            Andreìs regarda le guerrier à l’œil bionique sur le visage duquel se lisait la stupeur et répondit en souriant.

— Ce n’est pas ce que nous faisons depuis tout à l’heure  ?

             À peine eut-il fini sa phrase que la porte vola en éclat, laissant passer une horde de Mechanics déchaînéinéss,, les yeux injectés de sang et la bave aux lèvres. Gregor murmura.

— Je comprends pourquoi nos adversaires étaient terrifiés… Bien, maintenant qu’on sait à quoi ressemble la mort, allons l’accueillir comme il se doit  ! Grenade  !

            Six grenades traversèrent la pièce avant de rouler au sol pendant quelques secondes avant d’exploser au milieu des guerriers berserks, déchirant chairs et armures dans un fracas assourdissant, propulsant des corps à travers toute la pièce avant que le silence se fasse. Quand Andreìs sortit la tête de son couvert pour observer les dégâts, il vit les combattants ramper sur le sol dans leur direction, toujours désireux de combattre.

— Ils sont vraiment increvables… Apportons-leur le repos éternel.

            Il voulut sortir de derrière son mur, mais une pluie de plomb s’abattit de nouveau sur ses frères et lui, les clouant derrière leur retranchement. Edwin jura.

— Bordel, mais ils ont dévalisé combien d’entrepôts de munnitionss  ?

— Douze.

            Le Géno regarda Gregor, et celui-ci lui renvoya un sourire fatigué.

— On a eu le rapport ce matin…

— Fait chier… Bon, il me reste un tour dans ma musette. J’ai trois kilos d’Hexotolite dans mon rangement dorsal, permission de leur lancer, Mon Capitaine  ?

            Andreìs opina du chef.

— tu ne crois pas que tu aurais dû commencer par ça  ?

— Toujours garder le meilleur pour la fin  !

            Mettant un genou à terre, Edwin retira le pack dorsal de son armure pour en sortir des cubes de plastique rigide qu’il fixa entre eux, avant d’y joindre une longue mèche et un tube en plastique qu’il écrasa.

— Coup parti, je lance  !

            Collé à son couvert, il jeta les explosifs vers l’ennemi qui continuait sa progression.

— Explosion dans trente secondes  !

            Andreìs murmura pour lui-même.

— Espérons qu’ils ne le remarquent pas et qu’ils avancent en masse…

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