Chapitre 17
Le soleil, venait de se lever, lorsque Katsu entra dans le couloir du premier étage pour sa première heure de la journée. Une partie de son cerveau s'escrimait maladroitement à tenter de comprendre le monologue incessant de Selena. Tandis que l'autre, encore dans son entraînement de ce matin, cherchait une meilleure manière d'exécuter une technique particulièrement difficile...
Katsu sortit de ses pensées, quand Selena se tut enfin. Elle balaya le couloir pour savoir ce qu'il lui avait valut cette merveilleuse interruption, et ses yeux s'arrêtèrent sur Sirius.
Elle ouvra la bouche et la referma. Suite à son passage à l’infirmerie, Sirius avait une attelle à la jambe et une béquille. Elle grimaça.
L'adolescent se retourna et lança joyeusement aux trois colocataires :
_Tiens ! Salut les filles ! Vous avez vu mon nouveau look avec mes béquilles ? Il est stylé, hein ? Mais bon..., j’aurais tous de même préférer ne pas me taper la honte en m’explosant par terre à cause d’un salto raté !
_Mouais, pas fou. Et puis, ta béquille n’est pas vraiment très belle ! répliqua Katsu dès qu'elle eut retrouvé sa voix.
Selena leva les yeux au ciel et secoua la tête agacée.
_Moi je la trouve super cette béquille ! grommela-t-il puis il haussa ses épaules et ajouta : Pas grave je ne risque pas de la garder longtemps, je me suis juste fait une entorse c’est pour pas que je m’appuie trop dessus.
À ce moment, Mme Bouleau fit irruption hors de sa salle et s’immisça dans la conversation :
_Pile au mauvais moment Sirius on va commencer le chapitre sur le théâtre !
_Désoler Mme Bouleau, s’excusa Sirius sur un ton faussement contrit, Je n’avais pas vraiment pensé à ça avant de faire mon salto.
La jeune femme leva un sourcil amusé et lui répondit:
_Eh bien, vive le théâtre ! Parce que tes excuses ne sont pas vraiment convaincantes. Puis elle se retourna vers le reste de la classe et lança : Bon maintenant, finit de discuter ! Rentrez, car il me tarde d’enfin pouvoir commencer ce nouveau chapitre.
Dans un brouhaha indescriptible, la petite classe passa le pas de la porte. Enfin quand tout le monde fut installés, Mme Bouleau s'exclama énergiquement :
_Bien comme je l'ai dit précédemment à certain de vos camarades nous allons commencer un nouveau chapitre sur le théâtre.
Tout en expliquant, Mme Bouleau c'était diriger vers son bureau. Elle attrapa vivement son feutre et écrivit le titre. Elle ajouta :
_Noter le sur une nouvelle page s’il vous plaît.
Bientôt, on n’entendit plus que le grattement des stylos sur les cahiers. Les élèves étaient repartis pour une longue heure de cours.
La journée passa très rapidement. Lorsque le cours de français fut fini, Katsu et ses amies se dépêchèrent de se rendre à leurs prochains cours. Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’arrive le dernier cours de la journée.
La semaine passa de même. Partager entre leur cours, leur entraînement pour la compétition de fin d’année qui avait été remise au goût du jour par la directrice. Et par leur réunion en fin de soirée qu’elles n’avaient pas abandonnée et où elle débattait des différentes stratégies qu’elles pourraient mettre en place pour faire “accoucher” Noah. Les trois amies étaient vraiment débordées.
Mais Katsu s'en fichait, car plus le temps passait, plus son inquiétude pour Marie grandissait. Cela se faisait bien trop longtemps qu’elle ne l’avait pas vue. Elle était maintenant absolument certaine qu'il était arrivé quelque chose à Marie. Sinon elle lui aurait écrit. Celui ou celle qui voulait qu’elle ne se mêle pas de cette affaire devait être vraiment bête pour avoir oublié un détail aussi important. Marie écrivait TOUJOURS à tout le monde. C’était un peu comme une deuxième passion, après le combat, c’était l’écriture. Elle pouvait passer des heures assises sous un arbre à griffonner mille et une choses dans son carnet. Elle envoyait aussi très souvent des lettres. Des lettres à une très ancienne amie de primaire, à un ancien collègue, à un correspondant qu’elle avait au lycée, à son ancienne voisine… Marie ne manquait jamais une occasion pour écrire à quelqu’un. Ce qui était donc encore plus bizarre.
Katsu finit par se décider à en parler avec ses amies. Un soir, alors qu’elles étaient toutes à table devant leur assiette de salades tomate feta. La jeune fille lança le sujet :
_Les filles? Vous ne pensez pas qu’on devrait intensifier un peu nos recherches ? Je sais que vous m’aider beaucoup, je vous en suis très reconnaissante. Mais…
_Je sais que tu t’inquiètes pour Marie, Katsu. Mais je ne vois pas vraiment ce qu’on pourrait faire de plus de ce qu’on fait déjà. D’accord, j’avoue, on ne fait rien à part discuter…, argua Selena.
_Je sais, soupira Katsu décourager. Dépiter de ne pas avoir d’argument, la jeune fille poussa son assiette et se prit la tête entre les mains. Les yeux clos, elle essayait de vider son esprit et de prendre de longue et profonde inspiration. Mais essayer de se calmer et surtout de vider sa tête des pensées négative n’était pas facile.
Si ça se trouve, elle est morte ! Je ne la reverrai peut-être plus jamais... Pourquoi est ce que je ne lui ai pas plus montré que je tenais à elle ? Qu'elle comptait beaucoup pour moi ? Non ça ne peut pas être possible. Et puis Noah m’aurait prévenu. Il aurait au moins pleuré lorsque je l’ai interrogé sur l’état de Marie. Il ne l’a pas fait : il y a de l'espoir. Ou alors je me fais des films et elle va bien. Ressaisis-toi Katsu, s’ordonna-t-elle intérieurement. Tu as le droit d'être inquiète, mais pas de mettre tout le monde dans tes problèmes.
Elle releva la tête et dit à l’adresse de ses deux camarades :
_ Désoler, je m’inquiète juste pour elle. Mais vous avez raison, il ne lui est peut-être rien arrivé. Concentrons-nous plutôt sur nos examens.
_Katsu, murmura Anna inquiète. Laisse-moi, te dire qu’on ne va pas te laisser patouiller dans les problèmes tous de seule !
_Ne vous inquiétez pas, je ne tenterai rien seule.
Même si Katsu s’en voulait terriblement de leur mentir. Ce mensonge était nécessaire. Elle n’avait vraiment pas envie qu’Anna et Selena ratent leur année scolaire à cause d’elle. La jeune fille s’en fichait royalement que sa propre moyenne baisse. Par contre, elle avait horreur de coller des personnes dans ses problèmes.
Mais dès ce soir, elle passerait à l’action. Elle ne pouvait pas rester les bras croisé en sachant que Marie était en danger. Même si soi-disant passant, Katsu ignorait complètement la nature du danger en question. Il était hors de question qu'elle attende bien sagement que Noah vienne lui donner des informations. Vu qu’on n’est bien servie que par soi-même. La jeune fille avait décidé de mettre la main à la pâte.
Elle termina donc d'avaler son dîner dans le demi silence qui régnait. Tout en continuant à élaborer sa stratégie. Lorsqu’elle eut fini de manger, elle aida Anna à débarrasser la table. Puis prétexta un besoin urgent de se reposer pour leur fausser compagnies. Puis comme tout vient à point à qui sait attendre et pour parfaire l’illusion, Katsu alla se coucher. Mais un nouveau problème croisa alors sa détermination jusqu’ici inébranlable : Comment se réveiller en plein milieu de la nuit sans réveiller ses colocataires ? Cette question sonnait un peu comme : Comment se rouler dans la boue sans avoir ladite boue sur les vêtements ?
Mais Katsu ne comptait pas abandonner aussi vite. Elle s’assit donc sur le lit, croisa les bras et fit tourner ses petites méninges dans tous les sens possibles. Soudain elle eut une illumination et se releva d’un bond pour aller chercher ce dont elle avait besoins dans son sac.
Revenu avec une feuille de papier qu’elle froissa. Elle glissa la boulette de papier difforme sous son oreiller. En espérant très fort pour que la gêne occasionné la réveille au milieu de la nuit.
Katsu espérait de tout cœurs que cela allait marcher. Elle se rallongea dans son lit, et ferma les yeux. Tout en essayant d’oublier l’inconfort causé par la boulette de papier. Katsu essaya de se rendormir. Ce qu’elle finit d’ailleurs par faire très bien.
Quelles heures est-il ? Ce fut la première pensée qui traversa l'esprit de Katsu. La jeune fille se releva et roula hors de son lit. Son corps était encore engourdi et son cou lui faisait un mal de chien. Elle avança à tâtons dans l’obscurité. Son pied se cogna contre son sac qu’elle avait mal rangé, et elle faillut tomber à la renverse. L'obscurité ne lui permettait pas de distinguer les lits de ses amies pour voir si elle les avait réveillés par le boucan qu’elle venait de faire. Priant pour que ce ne soit pas le cas, la championne de combat se dirigea en silence vers la porte.
Dès qu’elle fut dehors, le nœud qu’elle avait dans le ventre se resserra lentement. Elle attrapa son manteau qu'elle enfila rapidement. La jeune fille inspira un bon coup, avant d'ouvrir la porte.
Un vent froid et violent l’accueillit, faisant voler ses cours cheveux noirs. Elle referma derrière elle et fit deux pas sur la pelouse. Elle n’eut pas le temps d'en faire un troisième, car une voix retentit dans son dos et la cloua sur place.
_Katsu, je ne sais pas ce que tu vas faire, mais je ne te laisserai pas y aller tous de seule.
Anna était appuyée contre le mur du chalet Lierre. Ses cheveux blonds en pagaille tombait aléatoirement sur ses épaules.
Katsu qui avait pivoté en entendant qu’on lui parlait, avait le cœur qui battait maintenant à cent à l’heure. Elle fixa la jeune fille. En deux bonds Anna rejoignit son amie et lui adressa un léger sourire qui contrastait beaucoup avec la graviter de la situation.
_Alors on y vas? demanda-t-elle.
_Tu-Tu ne m’en veux pas de vous avoir menti ? balbutiât Katsu surprise.
_Non, pas la peine, je sais déjà que tu l’as fait parce que tu ne voulais pas qu’on rate toutes nos examens.
_Comment…, commença sa camarade avant de se raviser. On y va ?
Anna hocha la tête, et les deux jeunes filles s'enfoncèrent dans la nuit.
_On va où, tu as un plan ? l'interrogea Anna.
_Je compte fouiner dans le bureau de la directrice, répondit simplement la jeune fille.
Anna regarda son amie de travers.
_C'est une blague, demanda-t-elle avec un regain d’espoir.
_Non, affirma la championne pour le plus grand désespoir d’Anna.
_Comme penses-tu t’y prendre ? Depuis que la professeure Anns c’est fait voler. La sécurité a été renforcée.
_Je trouverais bien une solution. Si finalement, tu décides de ne pas venir, je ne t’en voudrais pas, ajouta-t-elle.
_Non, répondit fermement la blondinette. Je ne te laisserais pas t’embarquer tous de seule dans ce genre d’aventure.
_Merci, répondit dans un souffle Katsu qui était extrêmement touché par le geste de son amie.
Mais ce n’était pas vraiment l’heure de se faire de grandes promesses d’amitié. Et le deux jeunes filles le savait parfaitement. D'un accord tactique, elles se placèrent toutes deux dans l’ombre d’un chalet différent. De sorte que si quelqu’un arrivait et pinçait l'une, l'autre pourrait aisément s'échapper.
Zigzagant rapidement, mais avec d’infinies précautions, les deux amies arrivèrent bientôt devant le bâtiment principal. Katsu s’arrêta et se retourna pour faire face à Anna:
_Si tu ne veux pas m’accompagner…
_Non, je viens l’interrompit Anna, sûr d’elle.
Katsu hocha la tête, soulagée de ne pas être toute seule. Anna ne se fit pas prier deux fois pour prendre les devants.
Les deux jeunes filles parcoururent le hall d’entrer sur la pointe des pieds, sursautant au moindre bruit. Il fallait avouer que de nuit l’école n'avait plus l’air aussi génial que de jours. Pas après pas, les camarades se rapprochèrent de la porte du bureau de la directrice. Pour leurs plus grandes surprises et leur léger désespoir de la lumière filtrait sous la porte.
Katsu se rapprocha doucement des magnifiques reliefs gravés dans le bois. Anna ne savait pas ce que son amie comptait faire, mais par contre elle savait que Katsu était très têtue et obstiner et que lorsqu’elle avait une idée en tête elle ne la quittait pas. Elle essaya tous de même de lui faire signe d'abandonner son projet quelqu’il soit. Anna secoua vigoureusement la tête à l'adresse de sa camarade qui pour tous dire n’en avait rien à faire.
Soudain une voix brisa le silence de la nuit.
_Anna, Anna, Anna, combien de fois devrais-je te le dire ? On ne peut pas prendre le risque de la précipiter dans nos problèmes.
Cette voix, Katsu et Anna la connaissaient très bien. Anna resta le plus immobile possible même si une grosse goutte de sueur perla sur son front. Quant à Katsu, rien ne trahit sa surprise si ce n'est ses lèvres qui formèrent pendant un instant un seul mot : Noah.
_Ah, parce que tu as une autre idée ? répondit une voix de femme, qu'Anna et Katsu identifièrent immédiatement : La directrice.
_Non, avoua douloureusement le jeune homme.
_Alors pourquoi es-tu contre cette proposition ?
_Marie n’aurait pas été d’accord, chuchota Noah.
_Punaise Noah ! Tu parles d’elle comme si elle était morte ! Ressaisi toi à la fin. On va la retrouver, mais si tu pars négatif, on ne va pas s'en sortir !
_On ne sait même pas où elle est ! répliqua Noah d'une voix tremblante.
_Eh bien, on trouvera, répondit simplement la directrice.
Un raclement de chaise coupa la conversation.
_J'ai l’impression que tu n’en as rien à faire, marmonna le jeune homme.
_Non mais se lamenter ne changera rien. C’est d’ailleurs aussi pour ça qu’on a besoin de Katsu... pour la retrouver !
Katsu sursauta en entendant son prénom, mais elle se retint de justesse de réagir.
_Tu ne la connais pas assez, affirma Noah. Lorsqu’elle apprendra qu'on lui a caché ce genre d’information. Comment te le dire sans être trop vulgaire... disons que nous seront « cuit », et à point en plus ! Déjà qu’on a failli se faire cramer plusieurs fois à cause de nos impaires... Bref, je te préviens dès maintenant je préfère manger qu’être mangé.
_Bon sang, Noah ! Tu penses toujours à ton ventre ! se plaignit la directrice. De toutes les manières, c’est pour Marie que l’on fait ça.
_Je doute qu’elle aurait été d’accord pour mettre son unique et meilleure élève dans ses problèmes... Si grands soient celui-ci.
_Je sais, soupira la jeune femme.
Tous deux soupirèrent. Et des bruits de vaisselles suivirent.
Katsu et Anna, toutes deux cachés sous la cage d’escalier, qui se trouvait un peu plus loin, était attentive au moindre bruit. Aucun des deux ne perdait ne serait ce qu’une miette de la conversation.
_Il est déjà aussi tard ! s’exclama soudain la directrice. Il va falloir que je te laisse Noah, je dois me reposer, si je veux être un minimum en forme demain.
_D'accord je te laisse de toutes les manières, je comptais bientôt y aller.
Un remue ménage accompagna la réponse de l'épéiste. La porte s’ouvrit à la voler et Noah apparut sur le seuil. De là où elles étaient cachées, les deux amies ne voyaient pas sa tête.
_Donc on fait comme on a dit: Une bonne grillade? plaisanta-t-il.
_Ha ha ha, très drôle Noah !
Maintenant, elles voyaient les jambes des deux adultes.
_Tu m’envoies une lettre ou un message, quand tu penses que c'est bon ? repris le jeune homme.
_Oui, si tu veux, soupira-t-elle.
_Génial, bon eh bien on se revoit pour le barbecue ! lança-t-il en tournant les talons.
_Mais quel barbecue enfin, Noah ! s'agaça sérieusement Anns.
_Celui où on va se faire griller sur place par la colère de Katsu..., soupira Noah en s'arrêtant de nouveau. Tu ne la connais vraiment pas, ajouta-t-il.
_Si tu le dis M. Je sais tout, allez oust, du balai hors de mon école.
_Mais Anna...
_Mais rien du tout dehors, on fait comme on a dit, et puis c’est tout. On n'est pas censé avoir besoin de trois heures pour décider de faire un plan aussi simple.
_D'accord Miss autorité suprême ! je m’en vais ! déclara le champion en s'en allant.
_Ne m’appelle pas comme ça ! Noah ! Tu veux que je te donne un petit surnom moi aussi ?
_Non merci, ça ira, affirma le jeune homme hilare.
_Alors ne m'appelle plus comme ça, et n'oublie pas d'envoyer les rapports à Olivier.
_Ne t’inquiète pas, je n’oublierai pas Miss autorité suprême, lui dit Noah en exécutant une révérence moqueuse.
_Ne m’appelle pas comme ça ! s’exclama la directrice outrée en croisant les bras.
_Toi aussi fait attention à toi Anna et à bientôt!
Noah se retourna et fila rapidement dans le couloir.
_Gnia gnia gnia, à chaque fois que je le vois celui-là, j'ai des envies de meurtres, s'énerva la jeune femme.
La directrice resta quelques secondes debout dans le couloir. Puis elle tourna les talons, et s’en alla. Katsu et Anna attendirent de longues minutes en guettant un bruit quelconque qui aurait pu annoncer le retour de la directrice. N’en entendant pas, elles sortirent de leur cachette et filèrent vers la sortie sans échanger un mot.
Le chalet était en fin a porté de vue. Le trajet du retour n'avait pas été trop long et les deux amies n’avait fait aucune mauvaise rencontre. Mais leur cœur tambourinait comme des fous dans leur poitrine. Dès qu’elles eurent passé la porte. Les deux amies s’affalèrent par terre. De longues minutes durant, aucune des deux ne voulut commenter la discussion qu’elles avaient surprise. Katsu finit par rompre le silence :
_J'avais pressenti que Noah et la directrice se connaisait bien mieux que ce qu'ils disaient.
_C'est vrai que ça explique pas mal de chose, le faîte que la directrice nous est récuppérer en pleine montagne, que ce soit elle qui t'est prévenue pour Marie... Ou qu'elle se nomme Anna, compta la jeune blonde sur ses doigts.
_Oui, c'est donc vers elle que Noah m'a renvoyée.
Anna hocha la tête.
_Mme Chem l'avait appelée Anna lors de l'incident de la dernière fois... Je n'avais pas fait le lien sur le moment, mais ça vient de me remonter à la mémoire.
Katsu grogna.
Puis, soudain, un sourire étira les lèvres de la championne et son cœur se mit à faire des bonds de lapin dans sa poitrine. Elle venait de se rendre compte d'un détail très important: Marie était vivante !
Et pour l’instant c’était tous ce qui l'importait. Une bouffée de soulagement mêler d’espoir l’envahit. Elle s’allongea dans l'entrée, sans cesser de répéter cette phrase magique.
Anna la rejoignit sur le sol froid.
_Maintenant, murmura-t-elle. Il faut que nous réfléchissions à un plan pour la sauver. Où qu'elle soit. Et aussi pour comprendre toute cette histoire...
Katsu hocha la tête. Et pour la première fois, depuis que Marie avait disparu. La situation lui paraissait simple. Très simple.
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