Chapitre 26 - Partie 2 (/!\ Scène explicite)
Ses doigts tracent des arabesques sur l’intérieur de mes cuisses, dessinant des promesses qu’il ne tient pas - du moins pas encore. Ma peau est en feu, mes muscles crispés sous cette attente insoutenable. Il s’amuse, il me torture, et je lutte de toutes mes forces pour ne pas céder.
- Toujours si obstinée…
Ses doigts glissent entre mes cuisses, s’égarent juste assez pour me faire frémir, mais pas assez pour me donner ce que je veux.
- J’ai une maîtrise absolue de moi-même, je mens, le souffle court.
Après un nouveau haussement de sourcil, il descend son visage vers mon entrejambe, son souffle chaud effleurant ma peau déjà brûlante. Mon ventre se contracte sous l’anticipation, un gémissement me monte à la gorge, mais je l’étouffe à la dernière seconde, refusant de lui donner cette victoire. Il se recule instantanément, rit de ce rire chaud et sensuel qui me fait chavirer :
- Je peux continuer comme ça très longtemps. Ta maîtrise ne fait pas le poids face à la mienne.
Il continue son supplice, et chaque seconde devient une éternité. Mon corps se tend, mon sexe pulse, mon souffle est erratique, mes mains s’agrippent aux draps.
- C’est ce qu’on verra, je pantèle.
En une seconde, ses doigts se referment sur mes tétons, les pinçant habilement, m’arrachant un cri à peine étouffé.
- C’est tout vu, assure-t-il en plongeant sur mon sexe.
Le mélange exquis de sa langue sur mon point sensible et de ses mains sur mes seins m’achève. Je me cambre, plaque une main sur ma bouche, mais je ne parviens pas à bloquer son nom, dans un gémissement long, brisé, affamé qui fuse de ma gorge.
Zed grogne de satisfaction, et, cette fois, il ne joue plus. Sa bouche chaude, insatiable, se perd dans les plis de mon intimité. Ses gémissements vibrent contre ma peau, se mêlant aux miens, comme un écho de ce que j’éprouve. Chaque sensation s’intensifie sous la pression de sa bouche, et, sans ma main ancrée à mes lèvres, je crois que je perdrais toute maîtrise. Je le sens prendre conscience de ma vulnérabilité lorsque sa main effleure mon poignet, cherchant à l’éloigner de ma bouche.
- Retire-la, ordonne-t-il.
- Non, je marmonne entre mes doigts.
Je le sens se redresser lentement, son corps effleurant le mien comme un souffle, sa bouche frôlant mon ventre, puis mes seins. Il se place à nouveau entre mes cuisses, me surplombant de toute sa présence. Son sexe, chaud et tendu, se pose contre mon pubis, juste là, brûlant et insistant.
- Et comment je t’embrasse ?
Je lis dans ses yeux que le joueur est de retour, que c’est une ruse, mais ma fierté n’est pas assez mal placée pour résister à cette demande. Je laisse ma main glisser sur le lit, docile, soumise au feu de son regard, alors que ma bouche s’ouvre, avide de lui. Il fond sur moi, ses lèvres écrasant les miennes avec une faim brutale, me coupant le souffle. Je gémis contre lui, sentant son sourire arrogant s’imprimer sur mes lèvres.
- Je ne craquerais plus.
- Tu résistes encore… C’est adorable, souffle-t-il en caressant ma joue. Tu oublies que tout à l’heure, tu as dit que tu te “maîtrisais parfaitement”. Et ça ne t’a pas empêché de crier mon nom comme si tu voulais que tout l’immeuble l’entende.
- C’était du bluff, je mens. J’ai fait semblant de perdre pour te laisser croire que tu avais gagné.
Son sourire s’efface légèrement, mais ce n’est pas du mécontentement : il n'est pas dupe et l’éclat dans ses yeux me dit qu’il n’a pas fini de jouer avec moi. Il se redresse lentement, m’observe comme un prédateur qui vient de repérer une nouvelle faiblesse.
- Ah oui ? Très bien, mademoiselle la pipelette. Changement de règle…
Je fronce les sourcils, décontenancée par ce revirement.
- Je vais continuer de te faire grimper. Mais je n’irai pas plus loin qu’un léger titillement. Si tu en veux plus, il faudra que tu le demandes.
Je cligne des yeux, abasourdie tandis qu’il reste sagement au-dessus de moi, hors d’atteinte. Je n’essaie même pas de l’attirer vers moi, je sais que c’est peine perdue. Là, tout de suite, c’est toujours un jeu, mais c’est comme si ce n’était plus notre jeu : je n’ai aucune stratégie. Je le fixe, stupéfaite, alors qu’il s’éloigne juste assez pour me frôler. Son corps est toujours au-dessus du mien, brûlant, son sexe à l’entrée du mien, prêt à agir… mais il ne bouge pas. Ou plutôt si, mais pas assez. Il se penche sur mes seins et les frôle de ses lèvres fermées. Je bouge sous lui, me cambre subtilement, cherchant à provoquer plus de friction ou une pénétration, mais il anticipe mes mouvements et reste hors d’atteinte.
Merde. Il est doué, l’enfoiré.
Mon corps tout entier n’est plus qu’un immense brasier. Mon sexe se consume, ruisselant du désir impitoyable que je ne peux apaiser. Je sens que je perds le contrôle de mes muscles qui tremblent de plus en plus à chaque caresse. Il avait raison, je ne peux pas rivaliser, il joue à un tout autre niveau. Il est le maître incontesté de cette manche, terriblement précis, et je suis complètement à sa merci. Je me maudis de céder si vite, mais l’attente est insoutenable. Je m’humecte les lèvres, incapable d’ignorer la chaleur qui crépite entre nous.
- Arrête ça, je suffoque. Touche-moi.
- Où ça, Maud ?
Il continue de me taquiner, son corps glissant contre le mien, avec une lenteur exaspérante, le sexe chaud, tendu, frôlant ma peau à chaque mouvement, m’émoustillant, me grisant. Pensant le contenter, je lâche :
- Partout !
- Pas assez précis, jubile-t-il en caressant mon nez du sien.
Je ferme les yeux, sentant mon cœur battre la chamade, je déglutis, mon désir et ma fierté s’affrontant une dernière fois avant que je ne cède totalement.
- Je veux que tu reviennes contre moi, je murmure en le regardant, les mots m’échappant comme une supplication. Je veux que tu m’embrasses, que tu me prennes.
- Hum… Et tu me laisseras savoir que tu aimes ?
Il me regarde, un sourire victorieux sur les lèvres, alors qu’il se rapproche pour mieux frotter son sexe contre le mien, déclenchant un milliard d’étoiles derrière mes paupières.
- Oui ! OUI ! EMBRASSE-MOI, POSSEDE-M…
Ma phrase se meurt entre nos lèvres jointes, écrasée sous la violence de son baiser. Il me pénètre d’un coup, et je perds toute notion du monde. Il n'y a plus que lui, que ce corps qui s’enfonce en moi, me remplissant d’une telle manière que j’ai l’impression d’être entièrement à lui, de n’être qu’un avec lui. Chaque mouvement de ses hanches caresse ce point sensible entre mes cuisses, chaque poussée fait exploser en moi une vague de plaisir et m’arrache un gémissement. C’est plus qu’une simple fusion physique, c’est une communion, une union complète de nos corps. Je suis en lui, il est en moi, et c’est comme si tout l’univers s’effaçait autour de nous.
- Encore ! je réclame entre deux gémissements, craignant qu’il s’arrête si je ne manifeste pas ce désir.
Il s’exécute, bouge en moi avec une force animale, mais il garde cette douceur, une tendresse sous-jacente à chaque geste, encadrant mon visage de ses mains, pour mieux me regarder, ses yeux brûlants d’une émotion à la fois crue et profonde. J’ignorais que c’était possible mais son regard se fait plus intense et je sens mon cœur s’emballer et mon sexe se serrer d’excitation. Il sait exactement ce qu’il fait de moi, et c’est terriblement enivrant.
Je réponds à ses caresses avec ardeur : mes mains glissent sur ses bras, les parcourant de mes doigts, suivant la courbe de ses muscles, m’agrippant à lui comme si je voulais l'ancrer à moi. Mes lèvres quittent les siennes pour frôler son cou, puis je mordille doucement la peau de ses pectoraux, m’emparant de lui à chaque baiser.
Sans prévenir, sa main glisse sur ma nuque, ses doigts s’enroulent doucement autour de ma peau, et il m’attire à lui, pour atteindre mes lèvres. Je suis le mouvement, ravie d’ouvrir davantage ma bouche sous la sienne, de lui céder tout entière. Les caresses de sa langue contre la mienne ravivent un feu en moi, un désir irrépressible : qu’il me prenne avec plus d’intensité, qu’il me pousse à bout, à perdre toute retenue. Je sens ma respiration devenir plus rapide, plus courte, chaque pression de sa langue contre la mienne me fait fondre un peu plus. Ses mouvements sont mesurés, mais chaque pression me fait frémir, chaque frôlement m’enflamme davantage.
- Crie pour moi, Maud, souffle-t-il sa voix rauque remplie d’une autorité désireuse, ses hanches rencontrant les miennes avec une lenteur exaspérante, me forçant à sentir chaque centimètre de lui en moi. Redis-moi que c’est bon…
Je ne peux que le lui murmurer entre deux gémissements, sentant la chaleur envahir mes joues, la gêne et le plaisir se mêler en une onde électrique. Mon corps semble vibrer, prêt à exploser, chaque cellule réclamant davantage. Il redouble de passion, sa main glissant à nouveau vers mes seins, les malaxant avec plus de force, plus de frénésie. Un frisson me parcourt, et je me cambre sous lui, accentuant la pression. Mes ongles se plantent dans son dos, je m'accroche à lui comme une ancre, le tirant vers moi.
Il saisit mes fesses, les presse contre lui, me forçant à sentir la dureté de son sexe, à ressentir l’invasion de chaque centimètre de lui. Les sensations sont si fortes que mon corps tout entier tremble sous lui. Un feu semble naître au plus profond de moi, de plus en plus chaud, de plus en plus insistant, avec la montée irréversible de mon plaisir. Je me débats légèrement sous la pression, cherchant une libération dans cette violence tendre.
Je le ressens partout : sur ma peau, dans ma poitrine, dans mes hanches. Ses lèvres descendent le long de mon cou, me mordillant doucement, me poussant dans des gémissements incontrôlables.
- Les voisins…, je tente d’articuler, une lueur de conscience perçant à travers la brume du plaisir, mais il ne me laisse pas finir.
- On s’en fout des voisins ! Lâche-toi, murmure-t-il, ses lèvres frôlant mon oreille, son souffle chaud m'envahissant alors qu'il ralentit un instant, me forçant à le regarder dans les yeux.
Il veut voir, il veut savoir, il veut que je me perde complètement. Ses yeux plongent dans les miens, et je vois tout : la domination, le désir, la tendresse et la volonté de m’emporter. Ce regard me fait céder à lui, me pousse à abandonner toute notion de pudeur.
Il accélère, me faisant oublier tout ce qui n’est pas lui, son corps, son souffle, sa peau contre la mienne. Ses gestes sont doux et brutaux à la fois, une danse sauvage entre la passion et la maîtrise. Il m’embrase, il me cajole, et je me sens prise dans l’étreinte de cette passion sans fin où je suis complètement à lui, et ravie de l’être.
Les vagues de plaisir se forment, déferlent sur moi comme une mer déchaînée. Je suis au bord de l’extase, prête à tout abandonner, prête à me perdre complètement dans cette chaleur, à me liquéfier dans ses bras.
- Laisse-moi t’entendre jouir, souffle-t-il, trop conscient de mon orgasme imminent. Dis-moi quand ça vient.
- Je suis tout près… Là, là… LA !
Mon corps se tend, chaque muscle se contracte alors que je me sens exploser de plaisir, l’orgasme me frappant comme un éclair. J'oublie toute notion du temps, je me perds en lui, et un cri m’échappe, désespéré et intense. Le plaisir nous submerge, je le sens éclater à son tour au fond de moi, me remplissant encore plus. Mon corps se crispe dans une ultime ondulation, puis se relâche, secoué par les dernières vagues de l’extase.
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