Chapitre 27 - Partie 4 (/!\ Scène explicite)

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Il me plaque contre le tronc, l’écorce rugueuse égratignant mon dos, et cette douleur fine, inattendue, me fait frissonner de plaisir. Je sens les nervures de l’arbre comme autant de griffures silencieuses.

Mon cœur s'accélère, ce mélange familier d’excitation et de calme qui m’envahit quand c’est lui. Nos bouches se cherchent comme deux aimants, toujours fébriles, impatientes, malgré le nombre de fois que nous avons été intimes.

Ses mains passent sous mon t-shirt et quand il dégrafe mon soutien-gorge, je retiens un soupir. Mes vêtements finissent au sol en quelques secondes et je sens ses lèvres sur mes tétons, délicates et pourtant pleines de désir. Un frisson me traverse : mon corps parle, lui, même si ma bouche ne fait aucun bruit. Mes hanches se pressent contre lui, mes doigts parcourent ses cheveux, comme pour l’absorber tout entier.

Sa main ouvre mon short et s’y glisse, caressant mon entre-jambe à travers la dentelle de mon string puis au-delà.

Ses doigts chauds, un peu rêches, me pénètrent et j’accentue mes mouvements sur sa main, l’encourageant à aller encore plus loin. Mais à la place, il quitte mes lèvres, porte ses doigts à sa bouche pour les lécher sous mon regard.

  • Enlève tout. S’il te plaît, ajoute-t-il, face à mon haussement de sourcils.

Je m’exécute, avec une lenteur calculée - j’obéis, oui, mais selon mes conditions - scrutant ses réactions, la raideur dans ses épaules, la faim dans son regard et la tension dans son short.

Il se met à genoux devant moi, tout aussi lent que je l’ai été, avec cette manière de me vénérer du regard. Mon souffle s’accroche à ma gorge, pas à cause de la pudeur — je n’en ai pas avec lui — mais parce que je sens venir ce moment où je vais devoir lutter encore plus fort contre moi-même, contre l’envie de lui donner tout, y compris ma voix.

Sa bouche trouve ma peau, s’installe entre mes cuisses, et tout mon corps chavire. J’ai beau me tenir droite, j’ai l’impression de flotter. Sa langue est douce, lente, affamée. Il me goûte comme on se jette sur son fruit préféré, sans jamais se lasser. Ma main s’égare dans ses cheveux, se crispe malgré moi, mes hanches remuent, trahissent ma concentration. Je me mords la lèvre, fort, pour empêcher le moindre son de passer.

J’en veux plus, bien plus, sa langue ne suffit plus, aussi habile soit-elle. Je veux la brûlure, l’abandon, le poids de son corps sur le mien. Je veux le sentir me traverser, me remplir.

  • Zed… Je veux t’avoir en moi, je souffle.

Il se redresse, le regard brillant, la bouche humide de moi. Je tends les mains, tremblante d’excitation, défais sa ceinture sans le quitter des yeux. Le tissu résiste une seconde, puis glisse le long de ses hanches. Son sexe se libère, gonflé, vibrant.

Il me soulève sans un mot, m’arrache à la terre, et je m’enroule autour de lui comme une liane — mes jambes autour de sa taille, mes bras noués à sa nuque, mes doigts dans ses cheveux.

Ses doigts re trouvent mon sexe, je le guide, me cambre juste assez pour l’orienter dans le bon angle. Dur et brûlant contre ma chair, je le sens s’aligner, pousser, m’étirer, me combler, avec cette douceur vorace qui le rend unique, avec cette patience fiévreuse, ce respect brutal qui me fait fondre.

Il s’enfonce jusqu’à la garde et se fige, juste quelques secondes, prolongeant ce moment suspendu où je sens qu’il est là, en moi, où mon corps entier se tend autour du sien, l’accueille, le reconnaît, le réclame.

Lorsqu’il se retire, tout chavire : ma tête tombe contre la sienne, ma bouche se pose contre sa joue, contre sa mâchoire, contre tout ce que je peux atteindre de sa peau. Je cherche sa langue, roule des hanches contre lui, je m’ouvre encore davantage, le presse, l’enlace, me perds dans ses mouvements. Il me rend chaque baiser avec cette fougue tendre et rageuse à la fois qui me rend folle.

Malgré mon souffle court, brisé, irrégulier, je répète son surnom, comme une litanie. Il me serre plus fort, sa bouche cherche mon cou, il y trace de petits cercles, là où il sait que je vacille, puis il murmure :

  • Toujours aussi douce. Ta peau est parfaite.

Je gémis, souris contre sa tempe, à peine, et je m’écarte à peine pour lui tendre mes seins, gonflés de sang, de désir, de lui.

  • Hum… Vérifie ici.

Je le provoque pour forcer ses instincts de maîtrise et il craque, s’abat sur moi, sa bouche avide, sa langue assoiffée, et je retiens un gémissement en serrant les dents. Je ferme les yeux, tête renversée, gorge tendue. Il lèche, il mordille, il suce, et je tremble sans un son - ma respiration s’emballe, mais ma voix reste enfermée, prisonnière entre mes dents.

Il se frotte contre moi, reste bien en place, enfoncé, présent, connecté, intense. À chaque poussée, je suis un peu plus à lui.

  • Ici aussi, assure-t-il. Évitons de l’abimer contre ce tronc.

Il se recule, se détache de l’arbre, me garde serrée contre lui. Je me cramponne à sa nuque pendant qu’il nous déplace, quelques pas hésitants sur l’herbe haute, son sexe toujours en moi, comme un fil tendu entre nos corps, chaque mouvement me fait frémir.

Lorsqu’il s’extrait de moi, je refoule un gémissement de protestation. Il s’installe sur la nappe et m’ouvre les bras. Je viens à lui, sans hésiter et prends les rênes, cette fois. Je m’agenouille au-dessus de lui, le regarde droit dans les yeux, puis je le prends en main et m’aligne.

Sa chaleur m’envahit, son corps se tend sous le mien, mon sexe se resserre autour de lui, affamé, humide, avide. Je le chevauche, ivre de lui, de sa chaleur, de son corps en moi. Il me tient, me guide, ses mains plaquées à mes hanches, m’attirant encore, toujours plus bas, jusqu’à me fondre en lui.

Chaque mouvement enfonce son bassin plus profondément, et je sens son sexe frotter contre cette zone sensible, là où je deviens folle. Mes cuisses tremblent, mes reins se creusent, je me laisse envahir.

  • Zed… Zed…
  • Dis mon vrai prénom, souffle-t-il entre deux pénétrations. Juste une fois.

Je ne le dis pas. Il s’impose à moi, brutal, réel, cru.

Cédric…

Le visage en feu, mon sexe se contracte si violemment autour de lui que Zed tressaille de tout son long. Il râle, se fige, prend une inspiration sèche et plante ses doigts dans mes hanches, empêchant le moindre mouvement entre nous. Il respire profondément - une fois, deux fois - Un rire étranglé lui échappe.

  • Okay, souffle-t-il, on ne refera pas ça tout de suite… Sauf si tu veux que ce soit fini dans trente secondes.
  • Désolée.

Je me sens honteuse, mal à l’aise d’avoir fait quelque chose que je n’aurais pas dû, mais déjà il est là, contre moi, me serre, m’embrasse, me fait basculer sous lui.

  • Ne t’excuse jamais de prendre du plaisir. Ou de m’en donner.

Ses lèvres effleurent mon cou, explorent la ligne de ma gorge jusqu’à ma bouche. Je l’étreins davantage, et quand il me pénètre à nouveau, cette fois en me dominant de tout son poids, toute sa force, toute sa tendresse, toute sa fièvre, je me laisse faire, entièrement : les bras écartés, les cuisses grandes ouvertes, le cœur battant à s’en briser.

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