Chapitre 30 - Partie 2 (/!\ Scène explicite)

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Je me penche davantage, mon buste effleurant le sien, ma poitrine nue pressée contre ses muscles encore tendus, et je sens sans équivoque, cette chaleur rentrée, ce feu contenu qui bouillonne sous sa peau. Je lui offre mes seins, juste sous son nez, les laissant frôler sa bouche sans jamais s’y abandonner, comme un fruit mûr à portée. Il esquisse à peine un geste, et déjà je me retire avec un rire étouffé, aguicheuse, joueuse — mais intraitable.

Il essaie de se libérer, d’arracher ses bras de cette chemise que j’ai transformée en piège, de retrouver un semblant d’initiative. Je le regarde lutter une seconde, avec une sorte de gourmandise calme, avant de m’emparer à nouveau de lui.

Ma langue descend sur sa poitrine, lentement, traçant une ligne invisible le long de sa peau chaude. Je m’attarde sur ses tétons, les effleure, les taquine avec une précision presque tendre, attentive au moindre de ses frémissements, à ces micro-réactions qu’il ne parvient pas à contenir. Sa gorge se serre, ses lèvres se pincent, et sous mes hanches, je sens son désir battre plus fort, plus pressant à chaque seconde.

Je poursuis ma route vers son ventre, y glissant mes doigts, y traînant mes lèvres, mes dents, parfois. Chaque mouvement est une promesse. J’atteins enfin sa braguette, l’ouvre avec une patience feinte, sentant la tension s’accumuler dans son souffle, dans sa poitrine qui se soulève, dans son regard qui ne me lâche plus. Et lorsque je le libère enfin, il est dur, brûlant, vibrant d’un désir qu’il ne cherche plus à cacher, mais qu’il ne peut désormais plus assouvir.

Je l’enveloppe de ma main, ferme et chaude, le pouce glissant à peine sur la courbe tendue, comme pour prendre la mesure de ce que je lui inflige. Mon poignet s’incline, le rythme s’installe, précis, mesuré. Je caresse toute sa longueur avec un soin qui frôle la cruauté.

Mon bassin ondule sur lui, juste assez pour qu’il sente la chaleur de mon sexe à travers la dentelle, juste assez pour qu’il devine ce qu’il ne peut encore prendre. Sa bouche s’entrouvre, son souffle se brise. Mes doigts poursuivent leur va-et-vient, lubrifiés par la moiteur de nos corps, et mes hanches suivent ce rythme secret, mêlant domination et abandon sans jamais flancher.

Impitoyable, je m’arrête d’un coup et me relève au-dessus de lui, posant un pied sur sa chemise nouée autour de ses poignets, comme un verrou discret qui l’empêche de se relever. Je le domine, savourant la tension muette qui vibre entre nous.

Je pivote sans un mot et me penche en avant, dans une lenteur étudiée, pour qu’il voie, qu’il comprenne ce que je lui montre : ma culotte trempée, le tissu noir plaqué contre ma peau par le désir, mes lèvres gonflées, offertes, brillantes sous la dentelle. Son souffle vacille derrière moi, prisonnier de mon bon vouloir, son excitation monte d’un cran.

Il ne peut que regarder, absorber la vision que je lui impose, comme un châtiment doux. Ce que je montre, ce que je provoque - cette vue et cette privation - c’est le pire des supplices, pour lui.

Je m’abaisse alors, enroule mes doigts autour de sa verge tendue. Je l’attrape, le frôle, puis l’engloutis. Ma langue dessine des cercles, s’enroule, le torture avec délicatesse. Je le prends au plus profond, puis je le relâche, juste assez pour qu’il pense que ça s’arrête, avant de recommencer. Encore. Et encore. Son souffle est irrégulier, se fracasse contre sa gorge, et moi je me délecte de sa résistance, de cette retenue qui se fissure à chaque coup de langue, à chaque soupir qu’il ne parvient plus à étouffer.

Puis je le libère, soudain, le laisse reprendre un semblant de contrôle sur sa respiration, mais pas sur le reste. Je me retourne et viens me rasseoir sur lui, mes cuisses épousant les siennes, ma culotte gorgée de désir s’écrasant contre son sexe nu. Son érection bat contre cette frontière de tissu comme un cœur affolé.

Un seul mot de ma part et il craquera.

  • Alors ? je murmure en me penchant vers lui, mes lèvres frôlant les siennes comme une caresse ironique. Toujours envie de me lâcher la bride ?
  • Non !

J’entends un “crac” aigu et tout à coup, ses bras se referment autour de moi, manches déchirées toujours accrochées. Il empoigne mes hanches, me ramène contre lui avec une autorité furieuse, presque sauvage, mais contrôlée.

  • Je tiens les rênes ! dicte-t-il.

Sa bouche fond sur ma gorge, mes seins, ma peau partout offerte. Il prend, dévore, réclame ce dont je l’ai privé trop longtemps. Je ne peux m’empêcher de rire, surprise mais aux anges. Mes doigts s’agrippent à ses épaules. Mes hanches roulent en réponse à ses gestes. Je pourrais lui dire que j’ai gagné, mais il le lit dans mes yeux.

Il m’embrasse, fort, possessif, comme s’il voulait avaler cette provocation et l’effacer avec sa langue. Je me perds dans ses lèvres, mon corps déjà conquis, mon esprit encore en fronde.

  • Alors ne me lâche pas, je murmure entre deux souffles.

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