Chapitre 15

12 minutes de lecture

Le destin. Un mot des plus communs dont le sens est connu de tous. Cependant, il n’existe aucun consensus sur son application dans la vie réelle. Pour certains, surtout ceux qui éclatent de rire en l’entendant, notre existence ne se résume qu’à des suites de coïncidences et de hasard. Le lieu de notre naissance, notre famille, nos rencontres ne déterminent en rien notre devenir. Cependant, est-ce là toute la vérité ? N’existe-t-il donc pas une sorte de fil guidant nos pas ? Après tout, l’utilisation de ce mot dans nos bouches est aussi banale que les autres. « C’était son destin », on entend souvent cette phrase pour décrire un enfant des rues devenu criminel ou un génie précoce venant de révolutionner les fondements de son domaine. Ou bien encore cette phrase après un événement que l’on se sait destiné pour, « Je l’ai toujours su ». Comme une certitude, comme une sensation que l’on ressent jusque dans ses tripes. Vous êtes vous déjà demandé d’où pouvait venir cette impression ? S’il ne s’agit pas là de l’influence d’une main divine sur nos vies, qu’est-ce donc ?

Extrait de Essai et mémoire au crépuscule de ma vie

de Rafale


Des pleurs.

Mes yeux se rouvrent. Et se plissent immédiatement. Lumière. Les rayons du petit matin inondent déjà ma chambre. Après quelques brefs clignements de paupières, les contours des meubles se précisent. Ils me saluent. M’accueillent avec leurs détails familiers qui me font sentir chez moi. Une crevasse par-ci, une tache par là. Ce vieux pot sur lequel j’ai peint un papillon-gribouillis. Ce livre que mon oncle me lit parfois le soir. Les pleurs continuent. Je me lève. Qui peut bien être aussi triste de si bon matin ?

Alors que je m’avance vers la porte, les planches grincent sous mes pieds. S’affaissent un peu à chacun de mes pas. Sourire. Comme un vieux rituel, je passe de l’une à l’autre, créant bruit et mélodie dont moi seule en est le secret.

- Tiens ?

Je m’arrête de sautiller.

- Mes pieds sont si petits.

Comme ceux d’une enfant.

- Pff !

C’est impossible. Qu’est-ce que je peux en raconter comme bêtise, moi ? Sans plus m’en préoccuper, j’ouvre la porte et descends les escaliers du premier étage en trombe. À cette heure-ci de la journée, mon oncle est sûrement déjà parti depuis longtemps à sa réunion. Il avait dit qu’il rentrait quand déjà ? Demain soir ? Oh ! mais ça veut dire que je vais pouvoir m’empiffrer de madeleines en son absence ! Ces bonnes madeleines moelleuses avec leurs carrés de chocolats fondant. Miam ! J’en salive d’avance.

C’est donc toute guillerette que je me précipite dehors. Le jardin. Petit, mais fourmillant de vie. Loin de ce que l’on pourrait imaginer un terrain non entretenu, avec des mauvaises herbes et cet air sinistre, la nature s’y développe harmonieusement. Des fleurs grimpent sur les clôtures, des insectes virevoltent et bzzzzt ! dans les airs. Les herbes folles caressent mes genoux. Grand sourire. J’adore venir là quand je porte une robe. Sensation de légèreté, de liberté ! Les plantes qui viennent chatouiller mes genoux. Le tissu qui virevolte autour de moi à chaque pirouette. Je m’allongerais avec plaisir dans ce jardin merveilleux… si ce n’était pour ce petit garçon qui pleure.

Des cheveux châtains. Longs, tombant dans ses yeux. Des lunettes aux montures dorées légèrement de travers. Des bleus. Un peu partout sur sa peau, ses membres. Comme s’il avait été passé à tabac. Mais… je sais qu’il ne pleure pas à cause de ça.

– Est-ce que ça va, Hari’ ?

Le petit garçon secoue la tête. De grosses larmes continuent de dévaler ses joues alors que je me rapproche de lui.

– Moshi ne se réveille pas…

Il se retourne. Dans ses bras, son animal de compagnie, son précieux ami. Un chat à la fourrure bouffante blanche et caramel. Immobile. Je me fige, regarde un instant de plus la pauvre bête. Mes yeux cherchent le moindre frémissement sur son pelage, le petit gonflement de son corps à chaque respiration, mais… il est trop tard. Je ne peux plus me voiler la face. Mes lèvres tremblent, je n’arrive pas à articuler le moindre mot, la moindre parole de réconfort. Ne sachant quoi faire d’autre, j’enlace Hari’ en silence.

– Qu’est-ce qu’il a ? Dis-moi qu’est-ce que Moshi a ?

Je serre les dents. Le serre plus fort contre moi. J’essaie de tenir, de résister aux larmes qui me montent aux yeux. Je ferais tout, tout pour lui épargner cette douleur, le voir sourire à la place. Tout. Mais… je ne peux pas lui cacher cette vérité. Si ce n’est pas moi, quelqu’un d’autre la lui dira. Lentement, douloureusement, je m’éloigne un peu pour le regarder droit dans les yeux.

– Moshi… Moshi ne se réveillera plus. Plus jamais.

– P-pourquoi ?

– Moshi est parti… parti vers une nouvelle aventure où tu ne peux pas l’accompagner.

– P-pourquoi je peux pas ?!

Je serre les poings.

– Parce que… parce que ce n’est pas encore le moment. On doit tous passer par là. À un moment, il faut savoir dire au revoir.

– Mais je veux pas dire au revoir à Moshi !

Les larmes coulent davantage. Mon cœur se déchire. L’envie de détourner le regard me démange. Je ne dois pas… À nouveau, je l’enlace. Les minutes s’égrènent, les secondes tiquent, seuls des sanglots troublent le silence. Tout paraît calme depuis l’extérieur. Mais dans ma tête, c’est la tempête. Idées et mots fusionnent, collisionnent. Un brouhaha d’adulte.


- C’est la fin de la vie, de ton existence. Un voile noir qui dure pour l’éternité.

- Médicalement parlant, ses fonctions vitales ont arrêté de fonctionner suite au coup de feu dans sa tête qui a occasionné une trop grande perte de sang.

- Couuic ! Et puis plus rien. Tu ne ressens plus, tu ne respires plus. Tu. Es Mort.

- Ton oncle ne… reviendra pas. Si tu as besoin de quoi que ce soit, vient trouver Madame D. Je t’accueillerai toujours à bras ouverts.


Que peuvent-ils bien savoir de ce que ressent une enfant dans cette situation-là ? Ils se permettent de tout dire, peut-être même de rire en se disant que l’on ne comprend rien. Mais ce ne sont que des foutaises. Mes yeux tombent sur les mèches châtains de Hari’. Encore intouchées par les multiples colorations, les coups de poings. La douleur. Délicatement, je caresse sa tête. Si je lui disais la vérité, combien de temps lui faudra-t-il pour que son cœur cicatrise complètement ? Ne serais-je donc pas une mauvaise amie en rajoutant un fardeau supplémentaire sur son dos ? Mes lèvres hésitent un instant avant de se lancer.

– Dire au revoir, ce n’est pas dire adieu. Moshi est toujours là, mais… plus sous la même forme. C’est tout.

– C-comment ça ?

– Moshi est… Moshi est dans ton cœur. Tous tes souvenirs avec lui continuent de vivre avec toi. En partant… vers cette nouvelle aventure, Moshi laisse de la place pour qu’un autre puisse venir.

- Mais, je n’en veux pas d’un autre. Réveille Moshi ! Réveille-le tout de suite !

Des larmes de frustration remplacent celles déjà existantes sur ses joues. Elles dégoulinent. Tracent des voies de sel tristes. Hari’ commence à me frapper. Un coup mou qui rapidement se transforme en un torrent de colère. Ils s’enchaînent. Se démènent. Mais ces petits poings m’ébranlent à peine. Ou presque.

- Arrête, Hari ! Ça ne sert à rien de…

- Je veux Moshi ! Dis-moi comment réveiller Moshi !

À chacune de ses suppliques, je me sens faiblir un peu plus. Mes jambes s’affaissent peu à peu sous mon poids, mon cœur tremble de douleur. Je sens que je vais craquer.

- Hari, ça ne sert à…

Il me pousse. Je tombe. Le choc violent du sol remonte le long de mes membres. J’ai du mal à respirer. Tousse. Comme si mon corps rejetait cet acte. Comme si j’évoluais dans un air vicié. Choquée, je regarde le petit garçon me toiser de haut. Lui pourtant si frêle, si innocent. Frisson. Ses yeux me fixent sombrement. Une lueur étrange y brille.

- Dis-moi comment le réveiller.

Comme s’il ne me reconnaissait pas.

Comme si j’avais changé, que je n’étais plus la Solfiana qu’il a toujours connue.

Comme si je n’étais plus rien pour lui.

- Hari’, je ne veux pas…

Ma voix tremble.

- Dis-le moi !

Il saute sur moi. Me bat. Il cogne là où il peut. Là où ça fait mal. Ventre, visage, main, épaule.

- Hari’, arrête ! Je t’en prie, arrête !

Je tente tant bien que mal de l’arrêter. Attraper ses bras, l’immobiliser. Ne serait-ce qu’un instant, mais… il déchaîne sur moi toute sa colère.

- Hari’, je ne veux pas te faire de mal !

- Menteuse !

Lui qui fait le dos rond, qui se recroqueville le plus possible quand on le harcèle de coups, impuissant. Il ne semble plus vouloir s’arrêter. Me renvoyant toute la douleur qu’il a reçue. De moi. Des autres. De sa mère.

- DIS-LE MOI !

- MOSHI EST MORT. IL NE REVIENDRA PAS, OK !!!



- Elle est morte. Elle ne reviendra plus, Sol’.

- Pardon ?

Changement de décors. Je suis de retour dans la maison, attablée dans la salle à manger. Dehors, l’orage gronde. La pluie crépite sur les vitres. En une vaine tentative pour oublier le mauvais temps, les rideaux ont été tirés. Une ambiance lugubre règne dans la pièce. Hari’ se tient non loin de moi

- Un problème ?

Hari’ se tient non loin de moi. Le petit garçon n’est plus. Ses mèches châtains ont presque toutes été ravagées par les décolorations. Blondes, brunes. Blanches. Mélange tricolore étrange sur ce jeune homme à l’allure gentillette. Ou presque. Sa peau pâle renvoie un éclat presque maladif sous cette lumière. Les bleus ont laissé place à des cales sur ses poings. Harion la Brute.

Ma tête tourne. Je la prends entre mes mains pour tenter de stabiliser son état.

- Sol’ ?

Il s’approche de moi, inquiet. Sa main se pose sur mon épaule. Je me fige. C’est alors que je les remarque. Ses habits noirs cérémonieux. Sombres. Tranchant avec son style habituel. Parfaits pour un enterrement.

- Hari’… mais de qui parles-tu ?

La nausée tord mon corps en deux. C’est tout juste si je ne rends pas mon repas sur la si précieuse table d’oncle Orléo. À ma réponse, les sourcils de mon meilleur ami se froncent.

- D’Allie bien sûr. De qui d’autre ?

Pause. Il semble hésiter sur la posture à adopter.

- Tu es sûre que tout va bien ?

Derrière la monture dorée de ses lunettes, je devine un voile d’inquiétude dans son regard.

- Qui est Allie ?

Sidération. Incompréhension.

- Allie, mais c’est ta sœur. Vous avez grandi ensemble. Vécu ensemble. Même travaillé ensemble. C’est même lors d’une de vos missions de Trappeuses qu’elle est… partie.

Froncement de sourcils de mon côté.

- Mais qu’est-ce que tu racontes, Hari’ ? Ça n’a toujours été que moi et oncle Orléo ici.

- Sol’, je sais que c’est une période difficile, mais être dans le déni n’arrangera rien.

- Dans le déni, mais n’importe quoi !

Je me lève, fulminante, de ma chaise.

- Je ne sais pas qui c’est cette « Allie » dont tu me parles, mais il n’y a jamais eu que nous ici. Moi. Mon oncle. Et c’est tout.

Hari’ accueille mes propos d’un air dubitatif.

- Je le sais, c’est tout ! On mettait que deux services à table, on en nettoyait que deux, on achetait les pièces de viandes par deux, on ne cirait que deux chaises par an. Même mon oncle disait qu’il n’y avait de la place que pour une enfant dans cette maison ; tout le reste est déjà occupé par ses rapports d’expériences et autres souvenirs.

Je souffle, reprends mon souffle.

- Tu l’as constaté toi-même, Hari’. Je n’ai jamais eu de soeur. Que te faut-il de plus ?

Il soupire. Harion soupire d’un air désolé.

- Je ne sais pas, Sol’. Vraiment. Je ne comprends pas ce qui te passe par la tête pour me dire ça.

- C’est pourtant évident, je n’ai pas de s…

Soudain, le vertige me coupe les jambes.


- Aller viens, petite sœur !

- Tu peux y arriver !

- Je serais toujours à tes côtés, c’est promis.


Je me rassieds précipitamment.

- Ne te pousse pas trop aujourd’hui, ma Sol’. Ça a été une longue journée pour toi aujourd’hui.

Affectueusement, il pose sa main sur le dessus de ma tête. Un frisson remonte le long de mes bras.

- Je ne suis pas très bon pour réconforter les gens. Pas comme toi.

- Je n’ai pas besoin de… !

- Chut ! Ne dis plus rien. Laisse-moi digérer tout ce que tu viens de me balancer à la figure. Pendant que je vais aller te chercher un cachet pour faire passer ta drôle de mine, je te laisse le temps de… de remettre en ordre tes idées.

Il s’éloigne, disparaît derrière la porte de la cuisine.

Clac !

Je me retrouve seule. Mon esprit bouillonnant, ma tête tiraillant. Entre deux réalités. Les souvenirs d’été de pique-nique à trois ; les souvenirs d’hiver devant la cheminée à deux. Et une fille. Apparaissant dans un tableau, disparaissant dans un autre. Ses yeux d’ambre me fixant toujours de cette lueur mystérieuse. Brillant, brûlant d’un intérêt si puissant pour moi… qu’il en devient malaisant. Est-ce donc elle, Allie ?

Le tonnerre gronde dehors. Les éclairs tombent. Quel triste temps. J’observe la pluie ébranler les murs de cette maison. Mais Hari’ ne revient toujours pas. Lui faut-il donc autant de temps pour mettre la main sur un verre d’eau et un cachet ? Je me lève. Mes genoux tremblent, mais je me lève quand même, traînant ce qui me sert de corps jusque dans la pièce voisine. La porte s’ouvre sous la simple pression de ma main.

- Tu as réussi à tout trouv…

Je me fige. Hari’ est là, devant moi. Bâillonné. Ligoté à une chaise. L’un des verres de ses lunettes est fissuré.

- Mais qu’est-ce que… !?

- Hmmmpfff ! Hmppff !

Il tente de me dire quelque chose, mais…

Boum !

Trop tard.

Je tombe à genoux.

- Ah…

Un liquide visqueux coule à l’arrière de mon crâne, le long de ma nuque. Les étoiles dansent devant mes yeux.

- Il semblerait que tes sens se sont émoussés, petite sœur.

Une voix féminine. Je tourne la tête vers elle. Une jeune femme. Environ de mon âge. Forte. Des muscles saillants de partout sous cette peau sombre. Des bottes de militaire. Des cheveux crépus disciplinés en une queue de cheval lâche. Trois petits points blancs sous l’œil gauche. Et ces yeux. D’un ambre perçant à jour la moindre de mes faiblesses.

- Qui… ?

Je tiens à peine éveillée. Le vertige tente de me plaquer au sol.

Ploc ! Ploc ploc !

Des gouttes d’un liquide rouge s’écoulent sur le sol. La barre de fer que l’inconnue tient en main en est à l’origine.

- Je suis déçue que tu ne me reconnaisses pas, petite sœur. Mais bon, après tout, j’imagine que l’on peut dire que c’est un peu de ma faute tout ça.

Rire. Elle éclate d’un rire désagréable.

- Mais j’imagine que tout ceci n’a plus d’importance, maintenant que tout est fini. Tu as perdu, Solfiana. Elle a perdu ! Tu ne pourras pas échapper à ton destin !

- AH !

Je me plie de douleur. Ma tête me lance. C’est insupportable.

Des images viennent s’y déverser.

De visages. Et de moments.

Moi, courant dans les rues de Tarn comme une dératée.

- Je ne suis vraiment pas assez payé pour faire ce job ! Toi non plus, je crois !

À mes côtés, Clochette. Il arbore un grand sourire alors qu’une Vipériche hors de contrôle nous poursuit.

- Si je dois mourir aujourd’hui, j’aurais été ravi d’avoir fait ta connaissance, Sol’ !

Changement de paysage.

Un hangar délabré envahit par la forêt non loin.

- Pardonne-moi… je n’ai pas été… un très bon ami.

- Ce n’est pas vrai ! Tu as toujours été là quand j’en avais besoin.

Je suis par terre. La tête d’Harion repose sur mes genoux. Ses veines d’une étrange couleur dorée luisent sous sa peau. Sa voix, parcheminée comme si elle avait vieilli de plusieurs décennies.

- Ça me fait… chaud au cœur que tu penses à moi ainsi. Je vais peut-être pouvoir partir en paix.

- Ne dis pas ça ! Ce n’est pas encore la fin.

- Adieu, ma très chère Sol’.

- Non, je ne veux pas ! On peut encore… !

Mais ma voix est interrompue alors que le corps de mon ami se détend entre mes bras. Les larmes coulent en un torrent. Le monde semble s’effondrer autour de moi.

- ARRÊTEZ ÇA !!!

Les scènes volent en éclats. Clochette, Harion. Même cette Allie. La cuisine se vide. Je me retrouve seule, ma respiration sifflant dans mes oreilles. Ma tête sur le point d’exploser.

- Maman ?

Sursaut. Je me retourne.

Une petite fille se tient à l’entrée de la pièce. De longs cheveux noirs méchés de bleu clair. Des yeux sombres tombant. Et dans ses bras, un livre un peu écorné que je reconnaîtrais parmi mille. « Le Guide du Shasseur » qu’oncle Orléo m’avait offert.

- Tout va bien ?



Je me réveille en sursaut. Mon cœur battant. C’est la nuit. Rapidement, je passe une main à l’arrière de ma tête. Rien. Pas une goutte de sang. Ma blessure est imaginaire. Ce n’était qu’un rêve. Soupir. Mon dos appuyé contre le mur côtoyant le lit, je passe une main tremblante sur mon visage. Me masse doucement les tempes. Mes nerfs se calment. Mes muscles se relâchent. Et une question me revient.

- Mais que cherchais-tu à faire, mon oncle ?

À mes pieds, posé sur le lit, le tas de feuilles confiés par Midona. Et tout au-dessus, l’extrait d’un ouvrage. « Essai et mémoire au crépuscule de ma vie ».

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