Est-ce que tu pourrais aller squatter ailleurs que dans ma tête ?
Tu sais où tu es ? En cours ? Non, dans mes pensées !
Que fait ta main ? Elle écrit ? Non, elle presse mon coeur.
Que font tes yeux ? Tu crois qu'ils m'évitent, mais ils m'hypnotisent.
Tes lèvres ne sont pas dans le vents, mais dans mes rêves.
Tu penses que je travaille, mais je te désire.
Tu crois qu'il y a une nuance ? Pour ce que tu remarques, il faut croire que non.
Tu sais ce que je vais faire, là, maintenant, tout de suite ?!... Tourner la page.
Chapitre suivant...
Ah merde tu es encore là !
Bon, eh bien je les tournerai lentement jusqu'à ce que tu en sortes. Et dans un chapitre à venir il y aura quelqu'un d'autre, quelqu'un qui des fois daigne m'adresser un regard. Et puis je t'oublierai, tu seras de nouveau là où tu devrais être, ma tête sera habitée par quelqu'un d'autre et peut-être qu'enfin je pourrai habiter tranquillement la tête de quelqu'un.
Tu ne me manqueras même pas !
On apprend la vie par la mort.
A quoi bon désespérer ? Perdre son temps ? Tu vas te suicider peut-être, alors que des millions de personnes crèvent sans avoir rien demandé, juste parce que tu n'as pas le cran de relever le niveau de ta petite existence, parce que tu n'en a pas le courage. Tu prétends ne pas avoir la force, cherche-la avant de dire cela.
Tu veux te suicider, mais tu ne connais pas la mort. Si tu lui avait déjà parlé, tu aurait réalisé à quel point la vie était précieuse.
Tu veux foutre un trésor en l'air juste sous le nez des démunis ? C'est exactement la même chose. Mais je pense que tu ne comprends rien. La vie te bouffe, simplement car tu ne prends pas la peine de la bouffer avant. On a tous des plaies et des douleurs, des cicatrices qui ne partent pas. Et alors ? Il faut savoir lesquelles sont de vraies douleurs, lesquelles sont des illusions avec lesquelles on se flagelle.
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