Chapitre 1

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Douze ans plus tard, dans un petit village, au fond de la montagne. Pendant une nuit de pleine lune. Un jeune garçon d'environ onze ans sauta par la fenêtre de sa chambre après avoir jeté son sac dans les buissons. Le garçon avait des cheveux blond, courts et ébouriffés. Ses yeux étaient bleus turquoises. Son visage doux et agréable, semblait remplit de tristesse. Il était petit, mesurant environ un mètre quarante. Sa peau avait l'air très pâle et son corps fin frôlait la maigreur. Il grimaça de douleur une fois au sol, avant de se relever et de prendre son sac pour le mettre sur son dos. Il regarde une dernière fois la maison derrière lui, avant de baisser la tête et de s'en aller en serrant les lanières de son sac entre ses doigts.

Il marchait silencieusement, ne voulant pas briser ce silence à la fois effrayant et paisible. Aucuns bruits n'étaient là pour le déranger. Les oiseaux dormaient dans leurs petits nies construits dans leurs arbres feuillues. Les chats se promenaient calmement dans les rues. L'enfant s'arrêtait de temps en temps pour caresser leurs petites têtes. Le silence laissait place à leurs doux ronronnements. Puis il se levait pour reprendre son chemin observant les chiens qui dormaient paisiblement dans leurs niches en bois construites à la main. Ils se réveillaient et lui aboyaient dessus, derrière leurs portails, brisant le doux silence qui c'était réinstallé. Mais le garçon n'y prêtait pas attention. Il put entendre les cris de leurs maîtres, les grondés, pour les faire taire. Ils obéissaient à leurs ordres pour ensuite se recoucher. Le calme revint, mais celui-ci fut de nouveau brisé, cette fois-ci par le passage de deux chats en train de se battre. Ils s'éloignèrent de lui, atténuant le bruit produit par leur miaulement de plus en plus lointain jusqu'à ce que le calme revint de plus belle.

L'enfant resta serein et il pénétra dans la forêt, sans vraiment savoir vers où il se dirigeait. Il voulait aller là où ses pas le guideraient. Il souhaitait partir loin de cette ville, de sa famille, de ses camarades d'écoles. De tout, même de sa propre vie.

Pourquoi fugue-t-il ? Là est la question que l'on doit vraiment se poser.

Quelques heures plutôt, il c'était disputé avec son père. Tout le monde le prenait pour un fou, un schizophrène. Fou de croire à ce genre d'histoire.

Les légendes surnaturelles.

Depuis tout petit, il avait toujours été fasciné par ses êtres légendaires. Comme les elfes, les trolls ou les lutins, ses préférés étaient les loups-garous. Il ne pouvait s'empêcher de lire ses livres à leurs sujets, et de noter tout ce qu'il trouvait intéressant. Sa famille savait qu'il lisait ce genre de livres mais n'était pas au courant de ce qu'il traversait à l'école.

Il cachait la vérité en s'inventant des excuses, plus fausses les unes que les autres. Son père avait l'air de le croire et il se moquait de lui en lui disant à quel point il était maladroit. Ce n'était pas la réaction qu'il aurait aimé de la part de son père. Alors il en était toujours blessé, vexé et il partait toujours en courant dans sa chambre. Il pleurait souvent. Tout ce qu'il désirait c'était que son père le prenne dans ses bras et le câline. Qu'il le laisse dormir contre lui comme quand il était plus jeune. Mais non, son père ne le faisait plus. Sa mère, quant à elle, se doutait toujours de quelque chose. Il le savait. Elle interrogeait souvent son frère jumeau, Théo, qui répétait toujours ses paroles tout en rigolant, comme pour le nargué. Il c'était lassé de cette histoire.

Il souffla longuement et empoigna les lanières de son sac un peu plus fortement entre ses doigts. Il baissa la tête vers le sol, regardant ses pieds qui le dirigeaient nul part. Il ne savait pas où il se trouvait et il faisait si sombre. Seule la lumière de la lune l'éclairait. Et dire que cela ne faisait que deux semaine que sa rentré au collège était arrivée et il se sentait déjà trop mal. Il s'arrêta de marcher et leva la tête vers celle-ci. Il la regarda avec imploration.

- J'en peux plus, laissez-moi mourir en paix... murmura-t-il dans le silence paisible.

- Qu'as-tu dit petit ?

Il sursauta et se retourna. Il regarda autour de lui, cherchant la personne qui venait de parler, sachant que c'était un homme dut au ton grave de sa voix. Il vit une ombre, adosser contre un arbre, jambes et bras croisés. On n'y voyait que l'ombre.

- Euh... J'ai... J'ai rien dit Monsieur, je suis désoler de vous avoir déranger. Je vais m'en aller...

Il se retourna, prêt à poursuivre son chemin. Fit un pas en avant mais l'homme le stoppa avec de nouvelles paroles.

- Où vas-tu petit ?

Il tourna la tête vers l'ombre et haussa des épaules.

- Je ne sais pas Monsieur. Là où mes pas me guideront.

- C'est dangereux de rester ici seul la nuit petit.

Le garçon commençait à se sentir irrité à force d'être appeler « petit ». Il grogna et râla.

- Déjà je m'appelle Liam et je ne suis pas petit !

- T'es plutôt courageux pour un gosse de ton âge, Liam... lui dit-il d'une voix douce.

Liam, oui c'est bien comme ça qu'il s'appelle cet enfant, baissa la tête vers le sol, attristé. Il n'était pas du tout courageux. C'est ce qu'il pensé de lui-même.

Il ne savait pas se protéger, ni lui-même, ni même sa famille.

Une larme coula le long de sa joue.

Il reprit son chemin, voulant s'éloigner le plus possible de cet inconnu, qui pourtant, à sa seule présence, le rassurait fortement. Mais les pas de l'homme se firent entendre, il le suivait en marchant au même rythme que lui.

Il était silencieux, calme.

Il restait toujours à la même distance ne voulant pas l'effrayer. Liam s'arrêta de marcher, il fit de même. C'était comme si l'homme avait fusionné avec lui.

- J'aimerais être seul Monsieur, laissez-moi tranquille s'il vous plaît.

-Le son de ta voix dit le contraire, dit-il. Tu te sens triste, malheureux et seul. Je le sens, devinait-il.

- Je ne me sens pas...

- Bien sûr que si. Le coupa-t-il. Et tu sais... Au fond, moi aussi, je me sens seul. Alors si tu veux discuter de tes problèmes avec quelqu'un, je suis là. Ça te fera du bien d'en discuter, croîs moi.

Bien sûr qu'il voulait en parler avec quelqu'un. Mais jamais personne ne voulait l'écouté. Il ne pouvait faire confiance en personne, il était toujours seul.

Il resterai le seul à jamais.

- Tu peux me faire confiance moi... déclara l'homme d'une voix douce, comme si il lisait dans ses pensées et ses sentiments.

Liam sentit de nouveau des larmes couler de ses yeux. Faire confiance à un inconnu ?

- Mais je ne vous connaît même pas Monsieur ! S'écria-t-il.

- Pas besoin de connaître quelqu'un pour se confier Liam... Les psychologues par exemple, ne connaissent pas leurs patients mais ils se confient tout de même à eux.

Liam baissa la tête encore plus bas et versa plus de larmes. Cet homme avait raison. Son sac glissa de ses épaules et tomba au sol. Il posa ses mains sur son visage pour le cacher et se laissa tomber à genoux.

Il éclatât en sanglot. De doux petits sanglots presque inaudible qui suffirent à faire en sorte que l'homme se rapproche de lui. Liam sentit ses grandes mains d'adultes se poser sur ses épaules. Etrangement, ses mains semblaient poilues. Et puis l'homme se rapprocha un peu plus et enroula ses bras autour de son petit corps frêle. Il ne le sera pas trop fort, juste assez pour être tendre et doux. Juste assez pour l'apaiser. Cette attention le touchait.

Il aurait tellement voulut que son père ou sa mère le serre dans leurs bras de cette façon. Son corps était très chaud et humide. Il transpirait mais cela ne se sentait pas. Ou peut-être était-il juste mouillé. Ses bras et son torse étaient, aussi poilus que ses mains qui caressait gentiment ses petits bras. A moins que ce ne soit des cheveux. Liam se sentait mal et il avait mal de partout, et c'était comme si l'homme avait compris qu'il souffrait physiquement. Il ne le serrait pas assez fort pour qu'il ait encore plus mal. Liam baissa ses mains de son visage, il voyait trouble à cause de ses larmes, mais il ne put s'empêché de regarder les mains de l'homme. Elles étaient vraiment très poilues, la lumière de la lune reflétait son poil brun foncé presque noir. Et au bout de ses doigts, il n'y avait pas des ongles mais plutôt de très longues griffes blanches acérés. Un petit rire inquiet sortit de sa bouche en même temps que ses sanglots.

- Je doit rêver... J'ai crus voir des griffes à la place de vos ongles Monsieur.

Il ricana. Ce n'était pas rassurant mais pourtant il se sentait bien là, contre cet homme.

- Elles sont jolies en plus vos griffes.

- Petit Liam...

- Je dois lire trop souvent d'histoire avec ses créatures magiques... Mes camarades ont surement raison, je deviens fou... Un idiot à croire ce genre de chose. Je suis tellement faible qu'ils en profitent toujours pour me rabaisser encore plus. Ils me frappent, m'harcèlent, m'humilient... Mon corps me fait tellement mal que c'est difficile de tenir encore debout. Mes notes à l'école baissent tellement vite parce que je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que la douleur. Mon frère jumeau ne m'aide même pas et rigole même de les voir me frapper, enfin, je pense plutôt qu'il réagit comme ça parce qu'il a peur lui aussi. Je me dispute toujours avec mon père, qui a l'air de s'intéresser de plus en plus aux bleues qui apparaissent chaque jours un peu plus sur mon corps. Il me questionne et je lui mens toujours. Le pire c'est que mes mensonge sont si nul. Mais il me croît et il se moque de ma soudaine maladresse. Ma mère elle se doute de quelque chose. Je le sais tout ça mais je ne veux pas le leur dire. Je ne veux pas qu'ils me voient faible. Je ne veux pas qu'ils sache que Théo ne fait rien pour m'aider. Mais j'y peux rien moi, ses créatures me fascinent tellement. Je... J'ai peur, je ne suis pas courageux, je ne l'ai jamais été.

- Alors... T'en aller est pour toi la meilleure solution ?

- Je voulais juste rester tranquille et mourir en paix sans être humilié.

- Tu veux me parler de ses créatures qui te fascine tant ? d emanda l'homme, changeant la conversation.

- Vous allez me prendre pour un fou vous aussi.

- Non... Je ne ferais jamais ça... Enfaite j'aime bien ce genre d'histoire moi aussi.

- C'est vrai ?

- Absolument...

L'homme se leva et l'aida a se relever aussi. Il lâcha son étreinte puis se recula de quelques pas. Liam sentit sa chaleur se dissiper. Il se retourna, pensant pouvoir l'apercevoir, mais celui-ci avait disparu.

-Monsieur ?

- Par ici...

Il tourna la tête vers la droite et vit son ombre derrière un arbre.

- Pourquoi vous vous cachez Monsieur ?

- Je ne veux pas te faire peur petit Liam... Viens, suis moi.

L'homme bougea entre les arbres. Liam regarda autour de lui, comme si quelqu'un d'autre pourrait les suivre, avant de ramasser son sac par terre et de le rejoindre.

Il faisait si sombre dans la forêt, mais Liam arrivait à se repérer à la voix de l'homme qui lui indiquait la direction d'où il était. Jusqu'au moment où il vit un banc.

L'homme avait encore disparut.

- Monsieur vous êtes là ?

- Oui... Installe toi sur le banc...

- Mais où êtes-vous ?

- Ne t'inquiète pas, je reste avec toi.

Liam alla s'assoir sur le banc en bois. Il mit son sac sur ses jambes et le plaqua contre lui. La lune l'éclairait et il pouvait apercevoir des fleurs autour de lui. Ça sentait le bois mouillé ou humide, ainsi que la rose, le Lila et toutes sortes de parfums de fleurs différentes qui se mélangeaient.

- Dites Monsieur ? Vous vous appelez comment ?

- Walter... Walter Smith...

- Votre nom n'est pas français Monsieur Walter.

- C'est vrai, je suis né en Amérique et j'ai déménager en France à l'âge de dix ans.

- Trop cool ! S'extasia le jeune garçon.

Walter ricana gentiment. Puis il se calma et Liam put sentir son regard se porter sur lui avec attention. Le jeune garçon s'allongea sur le banc sur le dos et ferma les yeux, son sac toujours sur son ventre. Étrangement, il faisait chaud ici. Il ne savait pas si c'était le fait que toute cette végétations l'entourent ou si c'était à cause de la présence de l'homme. En tout cas il se sentait bien.

- Alors petit Liam, parle-moi de ses créatures.

- Euh... Il y a... Les vampires...

- Hum... Oui... J'aime bien... Pourquoi pas ? Parle m'en s'il te plaît.

- On dit qu'ils ne résistent pas à une goutte de sang humain... Et que si ils te mordent, tu peux toi aussi devenir un vampire.

- C'est ce qu'ils disent, mais toi tu en pense quoi ?

- Je n'en sais rien... Il faut qu'ils le veuillent déjà... Peut-être qu'il y a un rituelle pour transformer un humain en vampire... Qu'il soit sur le point de mourir par exemple.

- Bon résonnement...

- On dit qu'ils brûlent au soleil et qu'il ne supporte ni l'ail, ni tout ce qui représente dieu... Comme les croix de Jésus par exemple.

- Je pense qu'au contraire c'est l'inverse.

- Comment ça Monsieur Walter ?

- Qu'ils peuvent sortir au soleil, et qu'ils résistent à ce qui concerne dieu... On a chacun nos croyances petit Liam, et je suis certain que même les vampires ont les leurs... Quant à l'ail, ça me fait juste rire.

- Peut-être... C'est vrai que c'est drôle.

Liam rigola un moment avec Walter, puis ils se calmèrent.

- Je ne vois pas pourquoi je vous parle de ce genre de chose Monsieur Walter, vu que j'avais envisager de me laisser mourir.

- Peut-être qu'au fond de toi tu n'as aucunes envies de mourir... Tu es un enfant curieux Liam, et tu as besoin de connaître le monde qui t'entoure.

- Vous avez peut-être raison...

- Dis moi Liam ? Ce sont lequel tes préférés ?

- De quoi ?

- Créatures...

- Mmhhh... Les loups garous je dirais.

- Oh...

La réaction de Walter fit légèrement rire l'enfant d'amusement. Puis il se calma et recouvrit lentement les yeux, observant la pleine lune et le ciel étoilé qui les éclairaient.

- Mais la question est plutôt est-ce qu'ils existent réellement ? Qu'en pensez-vous Monsieur Walter ?

- Et toi Liam ? Que ferrais-tu s'ils existent réellement ?

- Je ne sais pas... Ils m'intriguent. J'aimerais bien voir à quoi ils ressemblent mais j'ai peur qu'ils me mordent en nuit de pleine lune.

- Que veux-tu faire Liam ? Veux-tu vraiment te laissez mourir ? Ou préfères-tu découvrir ce monde si vaste de créatures ?

- Je veux... Je ne sais pas...

- Es-tu réellement prêt à t'éloigner de ta famille ? Ou pire, à les voir pleurer devant ton corps sans vie ?

- Je ne veux plus devoir mentir encore à mes parents et à subir les moqueries de mon frère. Je n'ai pas non plus envie qu'ils trouvent mon corps sans vie. J'aimerais juste vivre une vie heureuse et paisible pour une fois dans ma vie misérable.

Le silence se fit. Liam pouvait entendre le souffle de Walter. Celui-ci était presque animal, bestiale, tout en restant rassurant.

- Et si il y avait un loup-garou qui te regardais et t'écoutais parler en ce moment même ?

- Est-ce le cas ? Si c'est le cas... Ne me mangeait pas Monsieur le loup-garou ! cria-t-il dans la forêt calme.

La fin de sa phrase résonna en un écho à plusieurs reprise. L'homme rigola doucement à cela. Puis Liam bailla longuement en mettant sa main devant sa bouche. Il ferma les yeux et entendit les pas de Walter s'approcher doucement de lui tout en se faisant bien entendre. Il se sentait rassurer au son de ses pas.

- Et si... J'étais ce genre de monstre Liam ? lui dit-il dans un chuchotement.

- Alors je vous trouve vraiment gentil comme loup-garou Monsieur Walter... Mais ne me mordez pas s'il vous plaît.

- C'est toi qui est gentil Liam.

Liam sentit sa tête être relever doucement. Walter s'assit et baissa sa tête pour la poser sur ses cuisses. Le jeune garçon sentit la main de l'homme caresser ses cheveux. Il ouvrit un peu les yeux et regarda le visage de l'homme. Tout poilu comme son torse et ses bras. Il avait de grandes canines en coins de ses lèvres, deux qui pointaient vers le bas et deux vers le haut. Il gardait sa bouche fermée. Ses yeux étaient d'un bleu fluorescent et profond. Il était totalement détendu et sa chaleur corporelle était si rassurante. Il remarqua que son corps n'était plus mouillé, comme s'il avait déjà sécher. L'enfant tendit sa main et toucha de ses doigts l'une des grandes canines de l'homme.

- Monsieur Walter ? Est-ce qu'ils existent tous ?

- La plupart oui... Mais nous avons peur de la race humaine depuis des décennies. Nous les effrayons aussi, c'est pour ça qu'on préfère se cacher.

- C'est la pleine lune Monsieur Walter.

- Je sais...

- Vous ne m'attaquez pas ?

- Non. À la pleine lune, nous ne contrôlons pas notre transformation. Seul les plus jeunes et ceux qui viennent d'être mordu ne se contrôle pas du tout. Quand ils se transforment en pleine lune, ils font des choses et ne s'en souviennent jamais au réveille. Moi j'ai plus d'expérience.

- Alors vous ne me mordrez pas ?

- Je ne mords que ceux qui le souhaitent.

- Et moi ?

- Je ne pourrais jamais faire de mal à un enfant, Liam... Tu devrais dormir maintenant.

Liam laissa tomber son bras le long de son corps et ferma les yeux. Il colla son visage contre le ventre poilu de l'homme et se détendit encore plus à sa chaleur.

- Monsieur Walter restera avec moi ?

- Si tu le désire... chuchota-t-il.

- Est-ce que Monsieur Walter me laisserai vivre avec lui ?

Il sentit l'homme le soulever et l'assoir sur ses jambes. Puis il lui colla doucement son visage contre son épaule tout en la tenant de sa grande main. Son autre bras entourait la taille de l'enfant et il le serrait tendrement contre lui. Il pouvait sentir son souffle chaud contre son oreille. Ses bras forts le protégeaient et il se sentait agréablement bien.

- Seulement si tu n'as pas peur de vivre avec un loup-garou. dit-il dans un chuchotement.

Liam était déjà perdu dans son inconscience. Il s'endormait.

- Il fait chaud. Votre corps est si chaud Monsieur Walter. Puis-je dormir avec vous ?

- Bien sur petit Liam. Bonne nuit. Fais de beau rêve.

Ses chuchotements étaient tellement apaisant et doux. Liam passa ses bras autour du cou de l'homme et sourit. Il sombra dans les bras de Morphée tout en chuchotant un tendre « Merci » à l'oreille de l'homme, qui venait de lui redonner un peu d'espoir et de goût à la vie.

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