Echo
L’aube doucement s’évaporait pour s’abréger dans l’Hiver,
Là où les pleurs maternels s’ourlaient d’oubli,
Là où les sanglots hominiens s’ornaient de calvaire.
Pâle contrée sur laquelle perlaient les espoirs affaiblis.
Le crépuscule effleurait de ses brumeuses griffes
La silhouette gracile d’un Après murmuré.
Ses vestales paroles, sinistres apocryphes,
S’armaient du fard des pensées emmurées.
Le tombeau de la nuit secrètement s’ouvrait
Pour laisser apparaître les vestiges de l’Hier.
De mes profanes mains je frôlais les blancs livrets
Et psalmodiais les mélodieuses prières.
Du jour nouveau, les suaves délices surgissaient,
Et j’apercevais l’immaculée ébauche d’une liesse retrouvée.
Sous mes pas éveillés, sous ma neuve volonté, bruissait
L’écho d’un renouveau et d’une âme réprouvée.
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