Chapitre 4 Les révélations de Monique
Monique était dans son jardin, elle ramassait son linge qui était sur le fil. Les cumulus se formaient, la pluie tombait à petites gouttes. Un homme élégant avec un style particulier, son chapeau et un imperméable, un cache-nez autour du cou, il poussa le portillon qui grinça.
— Qui vient à cette heure-ci encore ?
— Excusez-moi, je cherche madame Monique Scampi ?
Au premier abord, Monique grincheuse, elle n'était pas d'humeur.
— Cela dépend, c'est pourquoi ?
Sa carte fut en évidence.
— Je suis le commandant Olivier Charreau, pour les meurtres de Michel Dumoulin et Nadia Bolcho.
Elle s'efforça de sourire, Monique mignardisa.
— Oh vraiment ? J'ai cru à un démarcheur vendeur de tapis, nous serions à l'intérieur. C'est un peu frisquet.
Monique avec ses cheveux décolorés, on ne lui donnait pas d'âge. Pas de signe de vieillesse ni de rides, sa peau bien entretenue était lisse. Un peu coquette par ses bijoux, elle se parfumait aussi. Sa robe se godaillait à l'arrière, elle portait des collants.
— Je vous dérange peut-être.
— J'ai un colloque sur les droits des retraités dans deux heures.
— Je ne vais pas vous retenir très longtemps.
— Un peu de café ? Je n'ai juste qu'à réchauffer.
— Sans façon. Merci.
Monique prit un ton dolent.
— Pauvres Michel et Nadia, c'est bien triste tout cela.
— Oui hélas...Vous connaissiez bien ces deux personnes ?
— Oui bien sûr. J'étais allée voir Michel sur son lieu de travail pour Marlène, ainsi que le maire.
— Marlène est votre amie.
— Oui depuis vingt ans.
— Bien, vous allez tout me dire.
***
Une femme se penchait sur Michel, sa main était dans la sienne, l'autre s'aggrippait à sa veste. Le conctact fut avenant. Elle avait un ensemble blanc. La bouche en cœur, des yeux doux, sa voix s'adoucit. Michel n'était pas vilain physiquement et ses mirettes ne voyaient que lui. Mettre le grappin sur lui serait l'apothéose.
— Alors, Michel, c'est pour quand la soirée pour nous deux ?
— Anne-Sophie, j'ai déjà quelqu'un en vu.
— Tu as envie de moi. Tu n'as qu'un mot...
La porte venait de se refermer.
— Michel !
Michel reconnut Monique et se leva de son siège. Il fut hilare.
— Monique ! Vous venez pour Marlène.
—On ne peut rien vous cacher !
Monique fit un point sur les derniers rebondissements. Il présentait une demande de sa part. Elle dissertait sur Marlène et la critiquait avec des sous-entendus égrillards . Elle élucubrait et s'éparpillait dans ses propos dans tous les sens sur les différentes actions. Passionnée par son volontariat auprès d'elle, elle ne mollissait pas de courage. Elle coalisait tout le monde pour Marlène. Mais Marlène n'obtenait pas la majorité compacte. Son intégrité fut écornée par la faiblesse qu'elle avait eue. Depuis, les dons ralentirent. Les gens devenaient plus frileux alors qu'au début, elle avait excellé pensant clôturer ses soucis.
— D'où ma raison d'être ici.
— C'est-à-dire Monique ?
— La mairie pourrait lui trouver une solution !
Michel argua le prochain conseil municipal délibérait sur son cas.
Monique était dans son jardin, elle ramassait son linge qui était sur le fil. Les cumulus se formaient, la pluie tombait à petites gouttes. Un homme élégant avec un style particulier, son chapeau et un imperméable, un cache-nez autour du cou, il poussa le portillon qui grinça.
— Qui vient à cette heure-ci encore ?
— Excusez-moi, je cherche madame Monique Scampi ?
Au premier abord, Monique grincheuse, elle n'était pas d'humeur.
— Cela dépend, c'est pourquoi ?
— Je suis le commandant Olivier Charreau, pour les meurtres de Michel Dumoulin et Nadia Bolcho.
Elle s'efforça de sourire, Monique mignardisa.
— Oh vraiment ? J'ai cru à un démarcheur vendeur de tapis, nous serions à l'intérieur. C'est un peu frisquet.
Monique avec ses cheveux décolorés, on ne lui donnait pas d'âge. Pas de signe de vieillesse ni de rides, sa peau bien entretenue était lisse. Un peu coquette par ses bijoux, elle se parfumait aussi. Sa robe se godaillait à l'arrière, elle portait des collants.
— Je vous dérange peut-être.
— J'ai un colloque sur les droits des retraités dans deux heures.
— Je ne vais pas vous retenir très longtemps.
— Un peu de café ? Je n'ai juste qu'à réchauffer.
— Sans façon. Merci.
Monique prit un ton dolent.
— Pauvres Michel et Nadia, c'est bien triste tout cela.
— Oui hélas...Vous connaissiez bien ces deux personnes ?
— Oui bien sûr. J'étais allée voir Michel sur son lieu de travail pour Marlène, ainsi que le maire.
— Marlène est votre amie.
— Oui depuis vingt ans.
— Bien, vous allez tout me dire.
***
Une femme se penchait sur Michel, sa main était dans la sienne, l'autre s'aggrippait à sa veste. Le conctact fut avenant. Elle avait un ensemble blanc. La bouche en cœur, des yeux doux, sa voix s'adoucit. Michel n'était pas vilain physiquement et ses mirettes ne voyaient que lui. Mettre le grappin sur lui serait l'apothéose.
— Alors, Michel, c'est pour quand la soirée pour nous deux ?
— Anne-Sophie, j'ai déjà quelqu'un en vu.
— Tu as envie de moi. Tu n'as qu'un mot...
La porte venait de se refermer.
— Michel Dumoulin !
Michel reconnut Monique et se leva de son siège. Il fut hilare.
— Monique ! Vous venez pour Marlène.
—On ne peut rien vous cacher !
Monique fit un point sur les derniers rebondissements. Il présentait une demande de sa part. Elle dissertait sur Marlène et la critiquait avec des sous-entendus égrillards . Elle élucubrait et s'éparpillait dans ses propos dans tous les sens sur les différentes actions. Passionnée par son volontariat auprès d'elle, elle ne mollissait pas de courage. Elle coalisait tout le monde pour Marlène. Mais Marlène n'obtenait pas la majorité compacte. Son intégrité fut écornée par la faiblesse qu'elle avait eue. Depuis, les dons ralentirent. Les gens devenaient plus frileux alors qu'au début, elle avait excellé pensant clôturer ses soucis.
— D'où ma raison d'être ici.
— C'est-à-dire Monique ?
— La mairie pourrait lui trouver une solution !
Une réaction instantané, Michel argua le prochain conseil municipal délibérait sur son cas.
— Ah vraiment ? Dans quel ordre ?
— Nous réfléchissons. Mais j'ai de grandes idées pour elle. C'est en étude. Bientôt, ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir pour elle.
— Si seulement...
— La mairie a reçu une avalanche de courriers pour entériner sur ...
Monique soupira.
— Oui encore une idée de ses amies d'internet.
— Il faudrait dissiper ce solde débiteur une fois pour toutes !
Monique s'étonna de voir Michel si ouvert pour Marlène. Cela contredisait le jugement de Marlène. Elle le décrivait d'une telle manière qu'elle le redoutait d'être face à un mur. Il pouvait être ainsi tout dépendait ce qu'il éprouvait pour la personne. Elle devait être dans ses petits papiers. Voire même plus. Toutefois, rien ne laissait paraître.
— J'ai intimé Marlène pour vous voir.
***
Au préalable, Monique prit rendez-vous avec le maire. Le jour j, Monique fit la même chose avec Michel mais avec plus de retenue. Il se recueillait en fermant les yeux. Ses bras croisés, il inspira plusieurs fois. Elle récitait tout un chapelet et lui était le pénitent. Le cas de Marlène était déjà dans les journaux et sur le web. Elle ne lui apprenait rien. Cela le barbait plutôt. Elle n'omettait pas de mentionner que Marlène était le sujet de leur prochaine réunion d'après Michel Dumoulin. Il ne démentit pas.
— Madame Scampi, cela m'a fortement déplu toute cette publicité autour d'elle.
— Elle a des plumes inventives autour d'elle.
— Des personnes qui écrivent pour elle. Mais tout est véridique.
—Des lettres me sont parvenues auxquelles je n'ai pas répondu. Tout cela n'est pas à mon goût.
Monique ne sut plus où se mettre et baissa la tête.
— Nous frappons à toutes les portes, cette femme risque de perdre sa maison.
— Pas seulement.
Monique releva la tête.
— Il me semble que c'est itératif sans résoudre quoi que ce soit.
— Je conviens mais...
— Elle n'apporte rien à la ville au niveau touristique.
Monique fut refroidie.
— Quelquefois, il vaut mieux tout raser pour reconstruire.
— Monsieur le maire, ce n'est pas possible.
—Tout est à réévaluer. Un grain de sable est venu enrouiller sa mécanique.
Puis il rajouta.
— L'extension du terrain voisine avec celui de Marlène Hérésie serait exploitable et attractif. Un nouvel investissement relancerait la vie économique.
Monique fut baba.
— Cela dit nous devons peser le pour et le contre. Comme dit l'expression " Paris ne s'est pas fait en un jour".
— C'est maintenant qu'elle a besoin de vous !
— Certes mais je ne suis pas le seul détenteur des décisions !
— Bah je m'en doute ! Et vous ne ferez rien pour elle !
Victor Rousselet sourit.
— Qu'elle vienne ici et nous évoquerons toutes les hypothèses.
***
— Est-elle au courant de tout cela ?
— Non. Tant que rien n'était officiel et transcrit noir sur blanc, tout cela n'était que du vent !
— Pas de la part de Michel Dumoulin. Le maire... hum...
Le commandant fut pensif.
— Ils combinaient chacun de leur côté et tout a été su le jour de la mort de Michel Dumoulin et Nadia Bolcho. Un maire peut-être vénal et un autre qui est retors.
— Oh mais elle a du mental Marlène pour résister à cela.
— Justement, aurait-elle pu tuer les deux personnes ?
Monique gloussa.
— Marlène ? Elle est contre la violence. Elle a l'âme d'une hippie.
— Pourtant, elle avait du sang sur elle. Elle s'est comportée comme une criminelle.
— Non, une femme perdue qui cherchait à se défendre pour être en vie.
***
Anita lavait le carrelage. Les chats étaient à l'étage, elle aérait la pièce. Les chiens jappaient. Anita entendit tout un vacarme dehors. Elle les interpella pour qu'ils se taisent. Mais un homme se statufiait, il tenta de crier qui il était. C'était inaudible, elle laissa de côté son travail avec son balai brosse posé contre le mur et la serpillière dans l'eau sale. Anita mit ses bottes pour sortir, c'était encore boueux et glissant. Elle marchait à tâtons jusqu'au portail. Le commandant déclina son identité et sa fonction, Anita eut une peur viscérale, elle n'était pas prête pour ça. Elle ne désirait pas trahir sa mère pour qui elle avait une admiration sans faille. Elle ne pouvait pas refuser l'accès à chez elle. Il avait des petites chaussures en peu de temps, elles seront d'une autre couleur. Il la suivit entre les chiens qui se calmerent sous ses ordres. Une fois à l'intérieur, tatillon, le commandant remonta toute la chronologie de la journée de sa mère avec un jeu de questions réponses. Tout cela fut long. Interminable. Périlleux. Anita fut évasive, pas perspicace. Intimidée, elle se rongeait les ongles durant sa présence. Anita bégayait, ce n'était pas dans ses habitudes, mais cet exercice la contraignait à s'engager dans ses propos. Ses jambes tremblaient ainsi que sa voix. Parfois, elle caressait Glamour pour lui détourner l'attention. Éveiller une émotion. Rien ne le déconcentrait. Pourtant, à la fin, il aborda sur l'après de l'association pendant l'emprisonnement de sa mère. Elle ne se dévoila pas pour la suite. Il la jurerait folle ou inconsciente. De l'autre côté, elle ne s'avançait pas non plus. Elle vivait chaque étape comme une épreuve à dénouer. Souffla même le nom de Monique, même si elle n'avait guère d'affection pour elle, sa dynamique put être salvatrice par moments. Mais sa confiance était minime. Elle divisait les autres pour mieux régner. Elle gouvernait sa mère qui n'osait pas la stopper. Monique voulait de la reconnaissance, flatter son ego, être sur le podium.
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