Chapitre 26 : Cohabitation

13 minutes de lecture

Au bout d’une demi-heure, elle sortit de sa chambre et erra lentement dans les couloirs. Elle ne fut pas immédiatement frappée par les corridors vides. C’est seulement en entendant la musique se propager à travers les murs qu’elle réalisa qu’elle n’avait pas croisé un seul des habitants pourtant si nombreux du manoir. Les vampires, comme tous les autres êtres vivants, allaient d’une pièce à l’autre, bavardaient à un endroit avec l’un de leurs pairs ou venaient dénicher une poche de sang dans la cuisine pour la déguster ailleurs.

Or, ce soir-là de juin, il n’y avait personne dans les corridors. Loënia continua sa marche parmi les couloirs. Elle avait bien fini par imprimer dans son esprit le chemin pour arriver au salon qui servait également de quartier général.

Cette pièce semblait être le cœur de la demeure. Les murs bruns et les meubles en hêtres donnaient à la pièce un air de musée. Les tableaux et les fauteuils radoucissaient ses larges murs et ses lustres puissants. Elle représentait un passage obligatoire, puisque cette pièce était la première après le hall d’entrée. C’était également là que Rashnoé et Loënia avaient été amenés lorsqu’ils s’étaient fait enlever par des vampires. C'était un mémorable souvenir pour eux.

La pièce était vide. Tout le monde devait être à la fête organisée par Malo et Adrien. Loënia, pas tout à fait idiote, espérait que le fait que la soirée tombe le jour de son arrivée soit fortuit. Bien qu’elle fût une princesse, plus ou moins légitimement, elle ne s’était jamais habituée à être le centre de l’attention.

Elle parcourut alors quelques couloirs sombres, regarda à gauche et à droite, parmi les pièces qui s’offraient à elle. Elle n’était jamais allée aussi loin dans le manoir qui lui semblait de plus en plus immense.

Alors, elle entra dans une pièce. Éclosions de lumières et de sons, une véritable fête se déroulait dans la si ténébreuse demeure. Une fête comme Rubis aimait en organiser, comme Rashnoé et elle étaient allés si souvent au lycée.

Elle n’avait jamais vu autant de vampires. Ils remuaient leur corps au rythme de la musique, la même qui passait à la radio. La plupart d’entre eux semblaient avoir moins de quarante ans, au bas mot. Quel âge avaient-ils réellement ? Les lustres brillaient de mille feux. Leurs ampoules avaient été remplacées par des sphères qui changeaient sans cesse de couleur.

Une main agita son attention, Thaïs, qui portait un jean déchiré et un t-shirt rose ou orange, lui faisait signe de la rejoindre. Elle avança, rassurée de rencontrer quelqu’un qui pourrait répondre à ses questions.

Il lui sourit et la présenta aux deux autres vampires mâles avec qui il échangeait plus tôt. C’est à ce moment-là qu’elle réalisa à quelle point la musique était forte, elle n’entendait rien à ce qu’ils disaient.

Elle accepta un verre de champagne distribué par une vampiresse. C'était elle, lui avait-elle un jour confié, qui lui avait prêté ses vêtements. Loënia se tourna vers Thaïs.

- Pourquoi y a-t-il une fête ?

Il lui répondit quelque chose qu’elle n’entendit pas et, pour le faire répéter, lui répondit un “Hein ?!” que sa mère adoptive aurait désapprouvé.

Le rythme et le volume de la musique s’affaissèrent d’un coup. Adrien surgit de nul part, ainsi que Malo, adossé à un meuble qui ressemblait vaguement à un bar.

-Bonsoir mes chers ! J’espère que vous allez tous bien.

Adrien abusait des silences entre ses phrases dans le but de capter son auditoire. C’était gagné, tout le monde l’écoutait.

Il discuta pendant deux ou trois minutes de l’organisation de quelques événements à venir dans les prochains jours pour le clan. Loënia, distraite, observa tout autour d’elle les autres vampires. La plupart d’entre eux écoutaient leur meneur. Seul l’un d’eux était sur son téléphone portable. C’était l’albinos qui l’avait un jour conduit jusqu’à Adrien. Il lui avait tout de suite semblé antipathique. Il releva les yeux et remarqua qu’elle l’observait. Loënia détourna aussitôt le regard et scruta la flûte de champagne qui lui était servie. Etait-ce seulement du champagne ? Pour être honnête, Loënia ne s’intéressait pas à l’alcool. En soirée, elle ne buvait que de la bière ou des mélanges exotiques qu’elle créait avec ses amis. Au fond, les soirées du lycée lui manquaient. Elle songea un instant qu’elle ne devrait pas boire le contenu du verre, puisqu’elle ne l’avait pas vu être préparé. Elle repoussa cette idée dans un coin de sa tête et aspira une gorgée du liquide doré. Elle eut tout de suite l’envie de recracher le tout dans son verre. C’était la boisson la plus infecte qu’elle n’avait jamais bu. Sa langue elle-même semblait se rétracter, ses papilles donnaient l’impression d’avoir cuit sur place. Plus jamais, elle ne pourra savourer de brioches aux pépites de chocolat, plus jamais elle ne dégustera avec plaisir les crêpes de Raison.

-J’aimerais également vous présenter quelqu’un de très précieux à mes yeux. Loënia, mon arrière-petite-petite-fille.

La bouche pleine, les joues arrondies, elle ouvrit de grands yeux. Un tsunami d’yeux marron et noirs l’engloutirent.

Elle avala. Elle venait de perdre le goût plus efficacement qu’avec la COVID-19. Elle fit bonne mesure et sourit tout en se rapprochant d’Adrien. Le dos droit, elle espéra que sa robe était bien mise.

Son aïeul l’accueillit en posant sa main sur son dos.

-Loënia restera quelques mois parmi nous. Je compte sur vous pour lui faire visiter les lieux et la traiter comme un membre à part entière de notre clan.

Pavoison de l’effroi, tout le monde l’applaudit.

-Merci, chuchota-t-elle en regardant exclusivement Adrien.

Après ce discours frugal, Thaïs vint acclamer la fée qui ne s’était toujours pas remise de toute l’attention qu’elle recevait. Le trio fut rejoint par Malo qui tanguait au rythme de la musique.

Loënia avait du mal à considérer Adrien comme un jeune. Il avait l’air d’avoir 25 ans, peut-être 27 et il aurait pu passer par son frère, avec leur couleur de cheveux similaires. Aujourd’hui, il portait un pantalon de costume avec une chemise blanche. Elle se demanda s’il dormait dans la même tenue, tant elle ne l’avait jamais vu porter autre chose.

Des vampiresses, le plus souvent, vinrent la féliciter pour son adhésion au clan. Venait-elle vraiment de rejoindre un clan de vampire ? Et si c’était le cas, qu’est-ce que cela impliquait  ?

Elle passa le reste de la soirée à discuter avec Thaïs et ses amis. Elle crut comprendre que ce dernier avait le béguin pour un autre homme. Elle devait admettre qu’il était beau et qu’il lui avait tout de suite semblé sympathique, mais elle n’avait pas bien entendu son prénom.

Cinq heures plus tard, vers trois heures du matin, elle se réfugia dans sa chambre. Après une douche rapide, elle enfila un pyjama tout doux et se roula dans ses draps, incapable de lire tant elle était épuisée.

Loënia se réveilla le lendemain par des cris dans le couloir. Elle gémit. Elle avait l’impression de vivre dans un immeuble avec des étudiants - ce qui n’était pas loin de la réalité. Elle tenta de se rendormir en vain. Quand elle se dévissa le bras pour saisir son téléphone portable sans sortir de son lit, elle vit qu’il était près de quatorze heures. Elle envoya un SMS à Raison et à Rashnoé qu’elle avait très bien dormi et fila dans la salle de bain la plus proche.

Elle en ressortit glacée, comme d’habitude. Non, elle avait vraiment cherché à comprendre comment l’eau chaude pouvait sortir du jet. Il n’y avait simplement pas d’eau chaude dans cette demeure. Il fallait qu’elle discute de ça avec Thaïs, Malo ou Adrien.

Elle descendit et trouva la cuisine vide. C’était une grande pièce ouverte sur une partie salle à manger. Les meubles étaient recouverts de vrai marbre noir. Elle fut ravie de découvrir une multitude de fruits, de légumes, d'œufs, de lait, enfin, de tout ce qui pouvait servir à la préparation de repas. Elle se sentit coupable pendant quelques secondes d’avoir douté que les vampires se nourrissaient avant de chasser cela de son esprit.

Elle se prépara donc un bol de fruits et, comme elle n’avait pas dîné hier soir, des œufs brouillés. Elle en fit plus qu’elle n’en avait besoin et se dit qu’elle mangerait le reste le soir.

Elle fouilla les placards jusqu’à trouver une fourchette et un verre qu’elle remplit d’eau glacée. Aujourd’hui allait être une bonne journée. Son sentiment fut conforté par l’appel de Rashnoé, son petit ami.

-Salut, entonna la fée d’une voix rendue traînante par la joie.

-Je crois que tu as bien dormi cette nuit !

-Seulement neuf heures, tu te rends compte ?

Ils pouffèrent tous les deux. Loënia piqua un bout de kiwi du bout de sa fourchette. Elle observa une vampiresse passer devant la porte de la cuisine et lui faire un signe de la main.

-Je t’appelais pour te demander si cela t’intéressait de repeindre la cuisine de mes parents avec moi ? Ils partent en week-end dans le Sud et mon père aimerait qu’on fasse la surprise à ma mère.

-Ca semble être l’un des plans de ton père pour se débarrasser d’une corvée qu’il n’a pas envie de faire mais, tu sais quoi ? Ça me tente bien !

-J’étais persuadé que tu dirais quelque chose comme ça. Je passerai te chercher, si cela te dit.

L’entrain naturel du sorcier débordait de lui et immergeait Loënia. Cette dernière faillit renverser son verre d’eau sur le plan de travail où elle déjeunait.

-Carrément, ça m’arrangerait beaucoup ! Au passage, est-ce que tu pourras me prêter l’un de tes vieux t-shirts ? J’ai pris le minimum et je t’avoue que je n’ai pas pensé à prendre de vêtements pour peindre des murs.

-Pas de soucis, Loëne.

Loënia sentit son cœur fondre un peu plus en entendant le rire du sorcier aux prunelles vertes. Ils ne s’étaient pas vus depuis plus de trois jours. C’était intolérable. Elle adorait quand il usait de ce surnom, et il le savait.

-Comment se passe ton acclimatation ?

Loënia cacha sa tête derrière sa fourchette en repensant au discours d’Adrien et de sa tête quand il l’avait appelé alors qu’elle avait la bouche pleine d’un champagne infecte.

-Doucement. Adrien a organisé une soirée pour me présenter à tout son clan. Je crois que c’était inutile : tout le monde me connaissait déjà bien avant. Enfin, c’était vraiment sympa. Dis-moi, tu sais si il est humainement possible qu’une maison n’est pas l’eau chaude ?

Silence.

-Tu es en train de me dire qu’il n’y a pas d’eau chaude dans le manoir le plus mal famé de toute la Bretagne ?

La fée espérait qu’il n’y ait aucune oreille qui traînait dans les parages. Les vampires, même sans le vouloir, entendaient tout à des kilomètres à la ronde, si rien ne les perturbaient.

-Oui.

-Eh bien… Bégaya Rashnoé. Je suppose que c’est possible, en effet…

Loënia haussa les épaules, acceptant la fatalité.

-Apparemment c’est bon pour la peau.

Une tête rousse apparut à la porte, suivie d’un corps musculeux et d’un sourire coquin. Malo, de ses deux mains, mima deux amoureux qui s’embrassent.

Loënia éloigna son téléphone portable de sa bouche : "Ça va, je ne te dérange pas trop, à écouter aux portes ?

Malo fit semblant de se sentir offensé.

-Adrien te cherche, il est dans le jardin. Si tu veux bien aller le rejoindre…

Loënia hocha la tête, Malo décampa. Elle remarqua que Malo semblait être le seul vampire à être autorisé à appeler Adrien par son prénom.

-Bon, je crois que je vais devoir te laisser. Je passe te prendre vers dix heures ?

-Désolée, Rash. Je n’aime pas faire attendre Adrien. Et oui, dix heures, c’est parfait. Tu sais, tu me manques.

-Toi aussi, Loëne, toi aussi.

Loënia abandonna à regret son petit-déjeuner et sortit par l’entrée principale pour découvrir le jardin. Elle n’était jamais allée derrière la résidence. Loënia sentit ses épaules se détendre au fur et à mesure qu’elle marchait sur l’herbe. Ses pouvoirs se débloquaient progressivement. Elle eut la folle envie de voler.

Elle finit par trouver Adrien au bord d’une mare entourée de rhododendrons bleus et roses. Elle songea que l’été n’était pas leur saison de floraison. Le soleil était déjà bien haut dans l’immensité bleue. Il éclairait chaque recoin du jardin, des bancs en bois aux cailloux entassés en petites tours près de la mare.

-Bien dormi ?

-Toujours, affirma-t-elle en se rapprochant du jeune homme, en apparence uniquement.

Fidèle à lui-même, il portait un costume noir. Ses yeux semblaient fixer l’horizon. La fée n’avait pas besoin d’obtenir un doctorat en psychologie pour comprendre qu’il était soucieux.

-Comment te sens-tu depuis ta transformation ?

Loënia sursauta presque. Adrien était définitivement franc. Sans le dire vraiment, il sous-entendait le jour où Loënia avait demandé à Rashnoé de préparer un sortilège pour faire revenir toute sa mémoire. De ce fait, son tatouage féerique était devenu brun, ce qui lui valait d’être considéré comme une sorcière et non comme une fée par ses pairs.

-Eh bien… Beaucoup de choses ont changé, admit-elle à contre-coeur.

Elle s’accroupit près de la mare et se mit à arracher quelques brins d’herbe à la terre.

-Ma perception de la magie, tout d’abord. J’ai du mal à effectuer des enchantements que je maîtrisais auparavant. C’est comme si j’étais en décalage avec moi-même.

Loënia avait appris la flûte traversière quand elle était enfant. Elle n’en avait pas joué pendant des années et, lorsqu’elle avait voulu reprendre, elle avait été attristée de constater que ses connaissances avaient disparu. Elle avait l’impression de revivre la même situation à chaque fois qu’elle essayait de faire de la magie, autant dire plusieurs fois par heure.

-C’est comme si ma magie et moi, nous étions deux êtres différents. Ça va revenir… Au bout d’un moment.

-Tu en as parlé à quelqu’un ?

-Raison s’en est rendu compte. Je vois demain Rash, nous en discuterons. Peut-être que les enchantements ne veulent plus de moi. Je ne sais pas… J’aimerais continuer à pratiquer la même magie féerique et ne faire que des enchantements mais je crois que c’est idiot. Maintenant que mon tatouage féerique est biaisé, autant l’assumer complètement.

Bien que le mois de juin était installé, Loënia portait systématiquement des manches longues ou bien un gilet qui couvraient son bras droit, pour qu’elle n'ait pas à dévisager son tatouage féerique.

-Enfin, peu importe. Pourrions-nous discuter de quelque chose de plus gai ?

-Tu as l’air proche de ce sorcier, Rashnoé.

Adrien surarticula le prénom de son petit-ami. Loënia se releva, les jambes douloureuses. Elle songea un instant à se mettre au sport. Mais si elle s’y mettait vraiment, elle aurait moins de temps pour lire et c’était non négociable.

-Je ne crois t’avoir jamais dit que nous étions ensemble ?

Adrien resta bouche bée un instant.

-Il passera à la maison demain ?

-Euh, oui…

-Parfait.

Loënia crut apercevoir un rictus peu aimable sur le visage d’Adrien mais il disparut si vite qu’elle pensa l'avoir imaginé.

-Je me posais une question. A l’origine, tu aurais dû porter le nom de famille de ton père. N’aimerais-tu pas que ce soit le cas ?

Le nom de famille de Lysandre était Genere.

-J’y ai déjà songé. Je pense que ce serait bien mais… Il est mort. Enfin, j’avais plutôt songé prendre ton nom de famille ou alors le lié avec le mien. Car, j’ai beau avoir été adoptée, je considère Raison et Liséa comme mes sœurs. Malgré notre mère dysfonctionnelle, on est quand même une famille.

Adrien hocha doucement la tête.

-Alors ce serait plutôt de Val-Oppralin ou Oppralin-de Val ?

Loënia resta sans mot.

-J’hésite encore. A quel moment les Genere sont-ils arrivés dans la famille ?

Adrien roula des yeux puis sourit.

-C’est une bien longue histoire. Viens, promenons-nous. La forêt est sèche, ce matin.

Ils enjambèrent plusieurs épaisseurs de lierres et de ronces avant de déboucher sur un chemin tracé naturellement par le passage humain et animal.

-Mon épouse s’appelait Thérésa. Elle était une fée brillante mais complètement inhumaine. Nous avons ensemble eu un fils, avant que je ne sois transformé en vampire, qui s’appelait Lorienzo. Il est né en 1878 et est décédé en 1953 de maladie. Il s’est marié à Hélène, une humaine. Leur fille se nommait Elenis qui a épousé Valenthino Genere. Ce sont tes grands-parents. Elenis était adorable mais terriblement tête en l’air. Lysandre était leur fils. Elle l’a oublié plusieurs fois dans des centres commerciaux.

A cette pensée, il passa sa main sur son nez.

-Ton père est né en 1970, la même année que ta mère et ils t’ont eu en 2000.

-Elenis est décédée à l’âge de 64 ans d’AVC successifs. Valenthino est mort il y a deux ans d’un cancer du poumon, à l’âge de 95 ans. Il était complètement aveugle mais sa mémoire était intacte.

La première pensée de Loënia fut qu’ils étaient morts jeunes pour des fées qui pouvaient espérer dépasser les 120 ans voire 150 ans dans certains cas.

-Ce n’était pas trop dur de les perdre ? Tu les connaissais bien ?

Loënia se serait étalée sur la terre si Adrien ne l’avait pas rattrapé par le poignet. Elle le remercia du regard.

-A chaque fois ce fut difficile. Contrairement à ce que j’avais pensé, voir ses proches partir ne devient pas plus simple. Il faut à chaque fois les pleurer. Si j’ai mal connu mon fils, parce que Theresa m’avait éloigné volontairement de lui, j’ai pu mieux connaître mes petits-enfants. Elenis et Valenthino étaient exceptionnels. Nous étions très proches. Ça a été très difficile pour Valenthino de perdre Lysandre, Lune et toi. Dire qu’il aurait pu te voir grandir si Ambatine ne t’avait pas enlevé.

Loënia déposa ses yeux sur lui, consciente qu’il pourrait exploser à tout instant.

-Regarde devant toi, je ne pourrai pas toujours t’empêcher de tomber.

Elle détourna lentement les yeux.

-J’ai une requête qui n’a rien à voir avec ce dont on vient de parler.

Elle songea d’abord à l’eau chaude. Non. Pas maintenant.

-Je n’ai aucun pouvoir dans le manoir et cela me fait me sentir malade. Est-ce que ce ne serait pas possible d’annuler le sortilège ou de faire une exception pour moi ? Si je dois vivre ici j’aimerais être totalement moi, avec ma capacité à ouvrir des portes sans les toucher et de faire la vaisselle sans vraiment la faire…

Adrien sourit.

-J’appellerai un sorcier dès demain.

Hey !!!

Je suis désolée de la longueur du chapitre (13 minutes de lecture, tout de même) mais je n'étais pas résolu à le couper en plein milieu de la matinée de Loënia.

Que pensez-vous de ce chapitre ? Du début de cohabitation ?

Je n'ai pas publié hier car j'étais très prise avec mon stage ^^"

Bisous,

Jane Anne

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