Chapitre 2

20 minutes de lecture

Ce fichu réveil, pourquoi l'ai-je mis ? Je réfléchis le temps que la musique monte de plus en plus.

C'est la rentrée aujourd'hui. Premier jour au collège de la grande ville à Châteauza. Heureusement que je serais avec mes amis, mais Tiphanie ne sera pas là et ça m'attriste. Je revois la scène, sa disparition. On aurait pu faire tellement de chose pour la sauver, mais on a pas osé à pars Astrid. Je m'en veux.

La musique du réveil s'arrête. Il est temps de sortir du lit. Les pieds au sol, la lumière s'allume en douceur. Merci Rick. Je regarde ma porte de chambre et vois ma mère. On se regarde et elle lance la conversation :

  • Bonjour Aurora.
  • Bonjour maman.
  • Tu as bien dormis ma chérie ?
  • Oui, très bien. Je suis en retard pour que tu viennes me voir ?
  • Ha non, pas du tout. Je voulais te voir et t'encourager avant ta rentrée.

Elle s'approche de moi et me sers dans ses bras. Je lui rends son calin. Je me sens bien dans ses bras, tout mes doutes et mes angoisses partent. Ce calin ne dure pas longtemps et c'est dommage. Je pourrais rester des heures caché dans ses bras sans rien faire.

Elle va pour sortir de la chambre qu'elle me dit :

  • Si tu as besoin de quoi que ce soit, demande nous. Je vais bientôt partir au travail, mais ton père sera là si tu veux qu'il t'emmène avec tes amis.
  • Ho, merci maman, mais y a pas besoin. On avait prévus avec les amis de prendre le bus.
  • Ma fille devient grande, me dit-elle avec un sourire sur son visage.

Elle sort de la chambre. Je vais vers mon armoire mais remarque que sur mon bureau se trouvant à côté, que les parents ou Rick avait préparé ma tenue du jour. Une tenue dans les tons bleu foncé. Un tee-shirt de peau blanc avec un faux corset bleu, un pantalon dans les même teinte. Je vais dans la salle de bain avec mes vêtements et me prépare avant de petit déjeuner. Je repense à mon rêve sous la douche. Je me souviens de ma lienneuse qui s'était fait intimider, j'espère que ça ne nous arrivera pas.

Je m'habille et me souris devant le miroir, c'est un rituel que mes parents me font faire depuis petite, je me dis :

  • Ma journée va bien se passer. Je souris à la vie et la vie me souris.

Une petite phrase de motivation comme appelle ça mon père. Je regarde cette fille dans le miroir qui me sourit. Une petite larme coule sur ma joue. Il y a des jours où je me sens belles et d'autres non. Cette tenue me mets bien en valeur. Je sors de la salle d'eau. Je range mes affaires et vais dans la cuisine. Rick s'est déjà matérialisé. Il est entrain de préparer le petit déjeuner. Je vois mon père entrain de lire un journal papier avec son café rouge. Je vois des images de feu de forêts avec en gros titre :

La dernière forêt de Dosa vient de brûler par des rebelles.

Ce titre ne me dis rien qui vaille. Je ne sais pas comment il fait pour supporter le goût de son café, je le trouve dégeulasse. Je m'installe sur une chaise près du plan de travail là où m'attends ma tasse de chocolat chaud. Je commence à boire tranquillement. Sans lever les yeux de son journal, mon père me lance :

  • Bonjour ma princesse, tu as bien dormis ?
  • Bonjour papa, j'ai bien dormis.
  • Alors, stressé pour cette rentrée ma princesse ?
  • Pas du tout. J'ai juste hâte que ce soit les vacances.
  • Ha courage, c'est dans trois, quatre mois.
  • Comment ça ?
  • Ils ont changés les vacances pour cette année. Vous avez celle des fêtes de fin d'années et les vacances d'été.

J'ai faillis m'étoufer avec son info. Je termine ma tasse et envoie un message au groupe :

Aurora : Hey, qui vient en bus finalement ?

Astrid : Salut, ma mère me dépose vue que son travail est proche du bahut.

Thara : CC, pour nous ce sera notre père qui nous emmène. Il ne fait pas confiance au bus le premier jour.

Romain : Bonjour les amis, on sera à l'arrêt de bus comme prévu avec Louïse. On se retrouve à 7 h 15 pour prendre le premier de l'heure.

Aurora : Ok, j'y serais.

J'attends que Tiphanie réponde, mais j'oubliais qu'elle a disparût. Je proposerais au groupe de vive voix de partir à sa recherche cet après-midi.

Je débarasse la table et mon père me dit :

  • Ne te mets pas en retard, file vérifier ton sac. Tu mettra la table ce soir en échange.
  • Ho, merci papa, tu es le meilleur.

Je sors de la pièce et fonce dans la chambre. L'heure tourne. Je vérifie mon sac et il ne manque rien. Je fais le lit et j'ouvre ma fenêtre. Je préviendrais Rick avant de partir.

Je prends ma veste en jeans, je mets mes bottines noires et vais dans la salle de bain me brosser les dents. Pour une fois, je ne fais pas tomber de dentifrice sur ma tenue. Miss maladroite n'est pas de sortie, c'est cool.

Je retourne dans le salon, mon père n'est plus là. Rick m'attends à la porte d'entrée pour me dire :

  • Voici les clés de la maison.

J'en profite pour lui dire que ma fenêtre de chambre est ouverte et je vais dehors. L'air frais fonce sur moi comme une gifle. J'aurais du mettre le pull que les parents avaient sortis, mais ça n'allait pas avec ma tenue. Le premier jour, il faut impressionner les autres pour ne pas se faire marcher sur les pieds.

Je me dirige jusqu'à la maison de Romain et Louïse. Je vais pour sonner quand je vois leur mère ouvrir la porte et dire :

  • Les enfants, j'y vais. Vous êtes sûre qu'il n'y a pas besoin de vous déposer ?
  • Non t'inquiète mom, réponds Louïse.

Leur mère me regarde :

  • Tu ne va pas avoir trop froid Aurora comme ça ?
  • Non, ne vous inquiètez pas.

Elle passe la tête à l'intérieur de la maison est crie :

  • Les jeunes, votre amie est là. Ne soyez pas en retard.

À ces mots Romain apparaît avec un pantalon en cuir qui lui va bien. Il adore le look de motard, mais sur lui, ça mets ses formes en valeur. Il est tellement sexy dans ses vêtements. J'admire sa tenue quand Louïse me bouscule et dit :

  • Arrête de baver sur mon frère, s'il t'intéresse sort avec lui sérieusement et en prime, je ne t'en voudrais pas.

Elle me fais un clin d'oeil et on éclate de rire devant leur mère qui me lance :

  • Vous ferez un beau couple en plus.

Sur ses mots, elle part jusqu'à sa voiture. Louïse et Romain me sert dans leur bras. Son frère nous dit :

  • Les filles, on passe à la boulangerie ?

Je regarde l'heure :

  • Cela va être serré, mais si on se dépêche on devrait arriver en avance au bus.
  • On fais un sprint ? demande Louïse
  • Et on a quoi si on gagne soeurette ?
  • Un croissant en plus.

À peine sa phrase finit, qu'elle court en direction de la boulangerie. Romain me regarde et on la suit. Courir avec un sac, ce n'est pas très pratique, mais on s'en fou.

On arrive devant la boulangerie essouflé. On va à l'arrière de la boutique et Louïse tape trois fois à la porte. Une dame assez âgé nous ouvre la porte avec quatre sac en plastique remplis d'invendus de la veille. Dès qu'elle nous les a donné, elle ferme la porte. On ne peut jamais la remercier, c'est la règle. On connaît ce code dû au père de la fratrie.

On s'éloigne et on ouvre les sacs. Beaucoup de croissants, de pains au chocolat, des petites brioches, des biscuits secs et chaussons au pomme. Louïse nous dit :

  • On va le donner à notre ami pour qu'il puisses partager avec les autres ?
  • Perso, je suis chaud, réponds Romain.
  • Cela me va aussi.

On se dirige tous vers la planque de Vince, un jeune qui a notre âge et qui vit dans la rue. Personne ne veux de lui chez sois, et nos parents à tout le groupe n'ont jamais donner de réponse à notre demande, à chaque fois, ils changent de sujets.

On arrive dans un quartier malfamé et on voit Vince se faire embêter par un plus grand. Romain court vers le gayard car il est le seul à savoir se battre. S'enssuis une petite bagarre avant que son adversaire ne tombe sur un matela qui traîné là. Quand on voit ça, on se dit qu'il vaut mieux pas l'emmerder. Vince nous signe un merci. Il n'a jamais pû parler depuis sa naissance. Louïse lui a appris le langage des signes pour pouvoir communiquer, mais même avec ça, il reste isolé. Louïse et lui discute un petit peu. Romain et moi, on s'éloigne pour les laisser tranquille. Je lui dis :

  • Tu t'es fais mal ?
  • Bha non, je suis fort et robuste qu'est-ce-que tu crois !

J'appuie sur une petite blessure qu'il a sur le visage et il crie Aïe. Romain me regarde et s'exclame :

  • À part là bien entendu.

On part d'un fou rire. Louïse vient vers nous avec Vince. On sort les sacs d'invendus que l'on a et on lui donnes. Il pleure de joie. Il nous signe quelque chose que Louïse nous traduit :

  • Il nous dit merci et qu'il ne faut pas avoir peur...
  • Peur de quoi soeurette ?

Elle lui demande en signant, mais Vince signe la même chose. Louïse nous dit :

  • Je pense que j'ai mal traduits.

Je regarde l'heure et m'exprime :

  • On doit y aller si on ne veux pas loupé le bus. Excuse-nous Vince.

On le sert tous dans nos bras et on se dirige vers l'arrêt de bus. Le trajet se fait en silence. Il y a très peu de monde à l'abris de bus. On n'attends pas trop, et voilà le bus qui arrive.

On salut le chauffeur de bus et on badge nos poignets. Une puce intégrés qui donnes les informations aux parents mais également au gouvernement sur où l'on est et ce que l'on a payer. On s'asseoit au fond du bus, Romain à la place du milieu. On met tous sa ceinture et le bus démarre.

Le chauffeur mets une musique de fond et j'admire le paysage. Le levé du soleil, les personnes qui sortent de chez eux pour faire leur routine. On sort de Dosa et on file vers la grande ville la plus proche. Châteauza se trouve à dix minutes de bus quand il n'y a personne sur la route. Certains véhicules, tels que les véhicules prioritaire, on la possibilité de pouvoir prendre la route des airs, comme ils appellent, pour aller plus vite.

On se retrouve coincés dans un bouchon quelques centaines de mètres avant d'arriver dans la grande ville. J'espère que l'on ne sera pas en retard.

Je tourne ma tête vers Louïse et je la vois terminé sa nuit sur l'épaule de son frère. Romain me regarde avec son jolie sourire de charmeur. Il n'a jamais eu de petite amie. je suis là seule du groupe à avoir été en couple au moins une fois. Romain met sa main sur ma jambe, je ne l'enlève pas, au contraire, je place la mienne sur la sienne. Je replonge mon regard dans ce magnifique paysage remplis de champs d'éoliennes. Je repense à Tiphanie, à tout ce que l'on a fais dans le groupe. La cabane on la construite tous ensemble et c'est Tiphanie avec Astrid qui avait trouvé le lieu parfait pour l'installer. Les faux-jumeaux s'étaient occuper de trouver du bois morts. Le reste du groupe, on pauffinait le travail des autres. Mettre de la boue pour faire coller les bouts de bois. On s'était bien amusé ce jour-là à recommencer une vingtaine de fois cette cabane.

Le bus redémarre et le chauffeur annonce dans le micro :

  • Vue l'heure qu'il est, je vais commencer par déposer les jeunes aux établissements scolaires.

Personne ne râle. Je regarde l'heure, dans cinq minutes la première sonnerie retentira. Louïse se réveille tranquillement. Je lâche la main de son frère. C'est vrai que je ressens de l'atirence pour Romain, mais on préfère tout les deux rester amis pour l'instant. Louïse envois un message dans le groupe :

Louïse : Les gars, vous pouvez nous dire dans quels classes on sera. On risque d'être juste à l'heure avec le bus.

Thara : Je suis devant les feuilles et je te dis dès que je vois les noms de tout le monde.

On attends à peine quelques secondes et on reçoit tous un message :

Astrid : On est tous dans la même classe et le même groupe.

Romain : Le même groupe ?

Thara : On ne sait pas ce que c'est, car il y a 13 lettres de différents dans la classe.

Peter : On en sera plus via le prof principal.

Louïse : J'espère qu'on aura quelqu'un d'aussi sympa que notre maîtresse de CM2.

Aurora : Pareil.

Le bus s'arrête et on descends. Dans deux petites minutes la cloche sonnera. On a à peine le temps de retrouver le reste du groupe et de se saluer que la sonnerie retentit. Quatre adultes sortent du batîment le plus imposant. Je suppose qu'ils vont faire l'appel. Chaque professeur décroche une feuille du tableau quand le principal parle dans un micro :

  • Bonjour à tous. Je vous demande de suivre les professeurs jusqu'à l'ampithéâtre.

Tout les élèves suivent les professeurs, je reconnais certaines personnes dont mon ex et sa petite amie actuelle. Je ne savais pas qu'on avait une réunion à l'amphi dès le premier jour.

Arrivés dans une très grande pièce, certains élèves commence à choisir leur place. Le principal prend un micro est parle :

  • Je vous invites à patienter en bas. Vous allez être placé par classe. Je laisse vos professeurs faire l'appel.

Une dame assez petite avec une tenue assez coloré commence à faire l'appel sans se présenter. Je suppose que c'est une prof d'art au vue de ses vêtements. Au bout de quelques noms, le mien arrive. Je me retrouve à côté de Florianne. Une fille que je ne connais pas. La personne qui vient de l'autre côté n'est nulle autre que mon ex, Mickaël. Il me salut et s'asseoit. Je guette où se place mon groupe d'amis, mais on est tous séparé, même les fratries, ce qui n'a aucun sens vue qu'ils ont le même nom de famille. Il n'y a aucun moyen de discuter de vive voix.

Tout les élèves sont placés. On nous distribue une feuille, j'espère que c'est notre emploi du temps, mais pas du tout. C'est une feuille blanche. Je vais pour dire quelque chose quand Mickaël me présente sa feuille également blanche. C'est étrange. On la retourne dans tout les sens pour voir si la lumière ne fais pas apparaître un texte, mais rien.

Je me connecte à un canal secret créer par les faux-jumeaux pour discuter sans être vu. Je vois que tout le groupe est déjà présent. Tout le monde annonce qu'ils ont tous une feuille blanche.

Les professeurs se placent de part et d'autre du principal. Celui-ci monte sur l'estrade et tape sur le micro pour vérifier qu'il fonctionne. Il commence son discours :

  • Chers élèves de sixième, je vous souhaite la bienvenue au collège Rosa Vitae. Je suis heureux de vous accueillir pour cette nouvelle année scolaire. Je sais que cela peut être intimidant de démarrer un nouveau chapitre dans votre vie scolaire, mais je suis là pour vous assurer que nous ferons tout notre possible pour que vous ayez une année remplie d'apprentissage, de découverte et de réussite.

Dès que le principal fais une pause, je vois que j'ai un message dans le groupe :

Romain : Cool bienvenue à toi aussi. Bien sûr que c'est intimidant il est drôle lui. Remplie d'apprentissage mais pas trop quand même.

Le clown de service à parler comme on dit...

Le principal reprends son discours :

  • Vous êtes maintenant des collégiens et cela signifie que vous devez vous montrer responsables et déterminés à réussir. Nous vous encourageons à explorer vos intérêts et à découvrir de nouvelles passions, en utilisant toutes les opportunités que nous vous offrons ici.

Le même que tout à l'heure qui semble avoir manger un clown entre la baston et maintenant, envoie un message dans le groupe :

Romain : Bla bla bla le vieux. Nos intérêts sont de se dorer la pilule toute l'année. Mes nouvelles passions seront de sortir avec des filles, jouer aux jeux vidéo et d'embêter tout le monde en cours.

Le principal parle plus fort dans le micro, je ne penses pas que c'est dû à ce que Romain dis, même si c'est drôle :

  • Ensemble, nous allons nous efforcer de vous offrir une expérience scolaire enrichissante, en vous encourageant à développer votre confiance en vous, à acquérir de nouvelles compétences et à construire des amitiés durables.

Romain : Il veut dire ennuyeuse oui. Il m'a prit pour un personnage de jeux vidéos lui. Des compétences et il va me refiler des quêtes à faire aussi ou comment ça se passe ? Pour les amitiés j'ai ce qu'il faut, ne t'inquiète pas le vieux.

Le principal semble énervé. Il termine son discours énervé :

  • Je suis impatient de vous voir grandir et de vous accompagner dans cette nouvelle aventure scolaire. Je suis sûr que vous ferez de votre mieux pour réussir et je vous soutiendrai tout au long du chemin. Félicitations à tous les élèves de sixième !

Romain : Il est sérieux lui Il veut nous accompagner. Mais on est pas des bébés, on pourra aller en cours tout seul comme des grands. Il a perdu la boule le vieux vue qu'il me félicite déjà pour les conneries que je vais faire. Je l'aime bien se dirlo.

Le groupe complet éclate de rire. Le principal coupe le micro et crie :

  • Pour le petit malin qui se croit tout permis. Je vous rappelle que vous êtes dans un établissement scolaire, ce qui signifie que toute discussion privé devient public aux yeux des administrateurs. Vos conneries dites lors de mon discours ne sont pas passer inaperçus, n'est-ce pas Romain ?

Toutes les lumières de la salle s'éteignent sauf celle au dessus de mon ami. Je n'aimerais pas être à sa place.

  • Mais il n'y a pas que lui de fautif. Tout ceux du groupe préférant lire les messages qu'écouter mon discours. La suite ne vous plaira pas, mais là ce n'est plus mon problème.

Les lumières s'allument au dessus de chaque personne figurant dans ce groupe et j'en fais partis. La honte dès le premier jour. Au moins, tout le monde remarquera ma tenue. Si j'avais su que j'allais être illuminé, j'aurais demandé à ma mère de me maquiller... Le principal réactive son micro et reprends plus calmement :

  • Je ne sais pas si vous savez, mais votre avenir se jouera cette année. Dès demain 8h, vous vous rendrez au collège pour partir en stage de langue. Le but de ce stage payé par le gouvernement, c'est de vous faire aprendre différents type de langage. Le lagage verbal et non verbal, mais pas que. Notre monde est dirigé par la famille Neutriyane, mais également par des IA. Intelligence artificiel pour ceux qui vivent dans une grotte. Tout les métiers, à pars les métiers physiques et ceux de l'enseignement, sont tous occuper par des androïdes. Le gouvernement voyant cela, vous a offert l'opportunité de faire un stage sur la durée qu'il pense nécessaire, sur un métier qu'il vous plaît. Vous aurez toujours les cours habituelles que vos parents ont connus, mais en fonction de votre emploi futur. Par exemple, si votre but est de faire du basket classé professionnel, on ne va vous apprendre a faire des calculs de mathématique avec des inconnus. Cela ne vous servira à rien. Le programme qu'il propose est adapté à vous et à vos besoins. Ce stage est obligatoire par contre. Vos parents ont reçus les infos en même temps que vous pour ce stage. Nous ne savons pas, jusqu'à aujourd'hui, quels élèves nous allons avoir, et l'information de ce stage nous a été communiqué que cette nuit. Au vue de cette information et du peu de temps que vous avez pour vous préparer pour le lendemain, les professeurs et moi même, vous relâcherons dans quelques minutes. Les bus viendront vers 11h30, dans 45 minutes. Ce qui vous laisse le temps, comme disais mon discours, de vous faire des amis et de découvrir qui est dans votre classe.

Les lumières se rallument complétements. Aucun élèves ne bougent. Je regarde le tchat du groupe, plus personne n'écrit. Le silence règne dans la pièce. Le principal tape dans ses mains et on se dirige tous vers la porte de sortie.

Romain prend la tête du groupe et on va dans un coin tranquille. Les faux-jumeaux s'éloigne un peu pour parler, je suppose, de la conversation qui a fuité.

On voit de loin quelqu'un s'approcher de nous. Les faux-jumeaux reviennent dans le groupe et on attends en silence. La jeune fille s'approche et nous dit timidement :

  • Salut. Le principal m'envoie vous chercher. Il veut vous causer sur le parking. Vous me suivez ?

Ceux qui était assis, se lève et on la suit. Pourquoi le principal veux nous voir, j'espère que c'est pas pour nous remonter les bretelles. On s'est déjà tapé la honte dès le début de l'année, perso ça me suffit pour le premier jour.

On arrive au parking et on voit le principal qui nous dit :

  • Merci Angie, tu peux rester aussi. Par contre je vais vous demander à tous de couper vos interfaces. Il ne vous arrivera rien. Un dispositif se trouvant dans une des voitures nous protégera des effets du dômes dû à la désactivation de l'interface.

Je regarde tout le groupe et on désactive notre interface.

Tout le monde hoche la tête et le principal reprend :

  • Je vais être honnête avec vous. Je vous en parle car j'ai confiance en vous. Angie et vous, viennes de la même école primaire. Je sais que vous l'avez défendu plus d'une fois et qu'elle a confiance en vous tous.

Il s'arrête et nous toise tous. C'est vrai qu'Angie me disais quelque chose, mais je ne me souvenais plus d'où je l'avais vue. Le principal nous explique :

  • Le stage que vous allez faire, n'en est pas un...
  • Comment ça ? Vous nous avez dit ça dans l'amphi.
  • Je sais ce que j'ai dis Louïse. j'étais obligé de vous trouvez une excuse correct, valable, qui vend un peu de rêve pour être sûre que vous venez tous demain.

Angie commence à trembler.

  • Ma chérie, n'est pas peur d'accord, dit le principal à sa fille Angie. Tout ce que je sais se résume en quelques lignes. Vous savez tous, qu'il y a près de onze ans, le voilà sur notre planète à sauter et non fissuré. C'est à ce moment là que l'on a eu connaissance de ce qu'était nos rêves. Grâce à mon lienneur et à d'autres de son groupe, j'ai sue ce que je vais vous dire. Depuis que le voile est mort, certaines personnes qui son naît on développer des pouvoirs. Je sais par exemple que toi, Aurora, tu peux réchauffer de l'eau. Ton pouvoir n'est qu'au premier stade contrairement à celui d'Astrid qui est au stade finale. Chaque pouvoir à trois stade, le basique, le normal et le final. Le stage mis en place il y a peu et le fait que beaucoup de militaire parcours les dernières forêts et surveille de plus en plus nos faits et geste, me laisse à penser que ce stage n'est qu'une mascarade pour vous trouver et utiliser vos pouvoirs. Je penses que vous avez déjà fais la connerie d'utiliser vos pouvoirs en ayant vos interfaces d'activés.
  • Sur ce point là, monsieur, c'est trop tard pour tout le groupe, explique Thara.
  • Je me doute bien. Par contre où est votre septième membre de votre bande ?
  • Vous connaissez Tiphanie ? demande Astrid.
  • Non, mais Angie m'avait dit que vous serez sept, pas six. Entre hier matin et aujourd'hui, un nom du groupe A s'est effacé. Vous savez pourquoi elle n'est pas venu ?
  • Elle a été enlever par les militaires, répondis-je.

Le principal regarde un objet sur son poignet et annonce :

  • Il ne nous reste pas beaucoup de temps avant que le bus n'arrive. Dites-moi si vous avez des questions et j'y répondrais du mieux que je peux.
  • Moi j'en ai une, dit Peter. Comment ça se fait que notre conversation a pû être lus ? Nos protocoles sont les derniers et les meilleurs.
  • Pour répondre à ta question, du moment que tu te connècte à la wi-fi d'un batîment scolaire, administratif ou encore militaire, plus rien n’est sécurisé. Pour que ce soit vraiment le cas, il faut que le canal de discussion change chaque dixième de seconde, c’est comme ça que le prof de technologie a réussis à lire la conversation et à nous partager les conneries de Romain.

Une musique retentit. On regarde tous le principal avec des yeux d'incompréhension et il nous explique :

  • C'est une montre, un objet que l'on se sert pour connaître l'heure dans l'ancien monde. Dans cinq minutes les bus vont arriver. Avant de réactiver vos interfaces et de vaquez à vos occupations, je tiens à vous dire de vous entraîner à voir le monde sans votre interface, ça vous donnera un avantage.

Il nous regarde tous à tour de rôle. On hoche la tête.

  • Maintenant ! s'exclame le principal.

On réactive nos interface et on repart comme si de rien n'était. Ne pas pouvoir discuter réellement de certains sujets tel que la disparition de Tiphanie ou encore ce stage qui n'en ai pas un, m'emmerde au plus au point.

On se place à l'arrêt de bus qui corresponds à Dosa en silence. Les bus arrivent quelques secondes après. Trois bus uniquement. Les chauffeurs ouvrent leur portes. On monte tous dans nos bus dans un calme de mort. Personne ne parle, aucune chaussures ne grincent, aucun chuchotement ni même de musique. Rien. Dans le groupe, personne ne parle. Chacun semble perdu dans leur pensées.

Le trajet est long, plus long que l'allée. L'ennuie me fais réfléchir. Je n'arrive plus à admirer le paysage sans me dire que demain tout va changer. Ce stage, les informations trop belles pour être vrai. Que se passera t'il demain ?

Enfin mon arrêt. Je descends avec mes amis. On se sert dans les bras mais sans rien dire. À croire que l'on est comme Vince, des personnes muettes.

Je franchis la porte de la maison. Rick m'attends avec un colis dans ses mains. Je regarde l'étiquette :

Un bracelet pour votre enfant demain. Mettez lui avant de quitter la maison. Si ce n'est pas fait, vous pouvez vous faire arrêter.

Super la menace.

Le temps que je n'étais pas là, Rick à fait les machines et préparer ma valise. Je n'ai rien à faire au finale. Je fais le tour de la maison pour voir si les parents sont là, mais il n'y a personne.

Je fais les cents pas dans la maison. Je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas envie de lire, ni d'écrire, ni de faire quoi que ce soit. Je défais et je refais ma valise plusieurs fois. Je passe le balai dans ma chambre. Je range mes affaires. Rien ne m'occupe. Je regarde le tchat de groupe, personne de connecté. J'ai bien envie d'aller dans la forêt, dans notre cabane, mais au vue de ce qu'il s'est passé hier, je n'ai pas envie de tenter l'expérience toute seule.

Je m'allonge sur mon lit et attends que mes parents rentrent.

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