Chapitre 2 - Dialogue onirique
Hector lâche sa queue de gros lard, ne sait plus, ne veut plus, n'inscris plus. Terroires de l'âbime, les assises de son éducation, la preuve de l'évidence.
- Qu'avez-vous Hector ? Vous la fermez beaucoup. Encore un peu, et vous irez seul par les rues du village, ridicule et honteux
- Vous m'emmerdez à la fin. Ne peut-on pas être malheureux, triste, renfermé sur soi et pour soi. Vous êtes tous fous alliés, avec vos vies polissées. Moi, je vis moi. J4aime à dire que j'ai mon monde intérieur
- Et qu'est-ce à dire de vos simagrées. Vous en faites un peu trop à la fin. Redescendez à la fn.
- Jaloux de mes couilles ! Vous êtes trop pauvre intérieurement pour atteindre les hautes altitudes de la passion, vous battre avec des démons plus violents que tout ce que vous avez jamais vu. Vous creverez d'ennui et croyez bien que je m'en délecte.
Là-dessus, il perdit le sens de l'équilibre et tomba sur le pavé. Un bruit sourd accompagna sa chute.
Il était contraint tant de vois de descendre en lui jusqu'à se confronter avec l'être et le destin.
Journal 13 décembre 1932
1-
aéroplane/vipère/écran
gueule/poule/quadrilatère
pot/errance/wagon
2-
typhus/tripode/marée
sultan/haricot/drogue
neige/glace/roche
- Quelle vipère sur cet écran m'empêche de conduire cet aéroplane ?
- Je vois le typhus arriver avec la marée derrière mon tripode
- Avec quelle gueule votre poule peut-elle dessiner un quadrilatère ?
- C'est la drogue dans les haricots auquel le sultan est addict
- Sans errance, à quoi bon dégobiller dans le pot-de-chambre du wagon ?
- Avec elles, vous n'arriverez pas à briser la glace, vous resterez de marbre dans cette neige, et sans roches...
1-
couteau/valise/tempête/chameau
excrément/caligraphie/extension
algorithme/feuille/carnet/extinction
Si ce couteau n'était pas déjà à moi, je l'aurai jeté dans la tempêche.
Vogue sur un chameau plein d'entrain, et dans la vapeur de mes excréments matinaux, dessine dans le sable la caligraphie de tes angoisses.
Rien ni personne n'est plus beau que cette extension du ciel, à laquelle tous aspirent.
Les algorithmes du temps déchire les feuilles trop lisses du quotidien, et nos carnets sont remplis de larmes.
L'extinction existe-elle vraiment ou n'est-elle que le produit de nos songes ?
1-
Tous les
Et puis
Ceux qui
Mais si
En même temps
Il y avait
En fait
Si seulement
Eh bien
C'en devient
Sur le
De sorte que
S'il te plaît,
2-
prison
menottes
évasion
châtiments
obéissance
nevrose
carcan
exctase
rage
éclat
feu
violence
temps
3-
visage de femme
océan de feu
fil à linge
locomotive à vapeur
flanc de montagne
falaise de Fontainbleau
Au bout de la nuit
Glacier d'automne
Fureur de vivre
Craquellement du sol
Journées de merde
Dépression des nerfs
Nerf de la guerre
Toutes les prisons revêtent un visage de femme
Et puis les menottes vous ouvrent un océan de feu
Ceux qui s'évadent prennent toujours le voie du fil à linge
Mais si les châtiments sont ma locomotive à vapeur
En même temps, l'obéissance me pousse à flanc de montagne
Il y avait une nevrose jonché sur une falaise à Fontainebleau
En fait, le carcan m'avait poussé au bout de la nuit
Si seulement l'extase pouvait m'envelopper comme un glacier d'automne
Eh bien je fais générale la rage et la fureur de vivre
C'en deviendra resplendissant, cet éclat qui craquellera le sol
Sur le feu brûleront les journées de merde
De sorte que la violence de l'ancienne dépression des nerfs
Obéira, s'il te plaît, aux hauteurs des nerfs de la guerre.
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