Chapitre 3 - Arcanes du vers antique
Hector était un nigaud à qui ne manquait que la véritable intelligence, l'envergure, mais il avait assez d'une médiocre jugeote de bouseux subordonné. Passionément dévoué à la cause des lettres, il n'avait jusqu'à présent su s'élever jusqu'à la cause des mathématiques. En s'assignant comme nouvel élève, le côté exécutif, qui lui était essentiel, revenait. Il brulait constamment de se soumettre à la volonté d'un autre
Journal 14 décembre 1932
Au comble de mes douleurs tu m'as fait parvenir
Et de sang tout couvert échauffant le carnage
Appliqué sans relâche au soin de me punir
Sur tous mes frères morts se faisant un passage
Fais connaître à mon fils les héros de sa race
Qui furent pour tout un peuple une nuit éternelle
Autant que tu pourras, conduis-le sur sa trace
Songe, songe, Céphise à cette nuit cruelle
Traînée sans honneurs autour de nos murailles
Sacrifié mon sang, ma haine et mon amour
Dois-je oublier Hector privé de funérailles ?
Et pour ce reste enfin, j'ai moi-même, un jour
Peins-toi dans ces honneurs Andromaque éperdue
Voilà comment Pyrrhus vint s'offrir à ma vue
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