Sentiments secrets

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Les semaines passèrent et le comportement des deux protagonistes restait inchangé. Hokuto rougissait et répondait vaguement aux taquineries de Kazuma qui se montrait de plus en plus familier avec son élève. D'ailleurs, il ne savait plus trop s'il avait un comportement de grand-frère ou de dragueur... En bref, ils étaient tous les deux perturbés par cette proximité, plus du tout professionnelle !

Hokuto eut un soir de libre car son éminent professeur voulait une soirée tranquille seul avec sa fille. Il en profita donc pour sortir au Karaoké avec Itsuki et Makoto. Il les rejoignit devant le bâtiment, sachant que ses deux camarades n'étaient pas au courant qu'il logeait chez leur professeur. Il avait préféré détourner la vérité en disant qu'il partirait directement de son travail. Le jeune danseur fut surpris de découvrir qu'ils étaient cinq. Makoto avait invité deux copains à lui, dont un avec sa petite-amie. Il salua tout le monde et ils entrèrent avant de choisir leur salle et leur consommation pour la soirée. L'ami célibataire de Makoto ayant vingt-et-un ans, il commanda beaucoup de bière. Responsables, Hokuto et Itsuki refusèrent d'en boire et choisirent plutôt des sodas. Mais alors que la soirée battait son plein. Lorsque Hokuto et Itsuki se levèrent pour chanter une chanson qu'ils aimaient, le baby-sitter fut pris de vertiges. Il s'excusa auprès de son ami et sortit afin de trouver les toilettes. Une chaleur absolument insoutenable se propageait dans tous ses membres. Sa respiration était lourde et il transpirait beaucoup. Il passa de l'eau fraîche sur ses joues rouges mais cela ne le calma pas pour autant. Ses pupilles étaient légèrement dilatées. Il était pâle comme un fantôme. Peut-être que je tombe malade ? songea-t-il.
Il décida de sortir un moment, avant de prévenir ses compagnons qu'il renterait chez lui. Seulement, au moment de franchir la porte, quelqu'un lui saisit violemment le bras et l'entraîna derrière le bâtiment. Il s'agissait du copain de Makoto.

- Alors, tu as besoin de prendre un peu l'air ? demanda-t-il moqueur.

- Oui, je ne me sens pas très bien, répondit-il les dents serrées, peux-tu me lâcher... intima-t-il avec calme.

- Non parce que je te veux, et je ferais tout pour t'avoir... ricana le timbré. Je sais que t'es gay !

Paniqué, le pauvre Hokuto mit la main dans sa poche et tapa au hasard sur son téléphone, en espérant que quelqu'un comprenne qu'il était en danger. Il calcula qu'il avait appelé le dernier numéro composé, soit, si tout allait bien, Itsuki.

- Je peux savoir ce que tu m'as fait ? interrogea-t-il assez fort pour être entendu.

- J'ai mis de la drogue dans ton verre quand tu chantais avec Makoto. Personne n'a rien vu, c'était super facile ! s'exclama le type, sadique.

- Qu'est-ce que c'est ! paniqua-t-il. M-mes jambes commencent à être lourdes... balbutia Hokuto effrayé.

- Du GHB, au moins je suis sûre de t'avoir, d'ici cinq minutes tu ne vas plus pouvoir marcher et tu seras tellement relâché que je pourrais te porter jusqu'au love hôtel du coin et te baiser sans problème... expliqua-t-il calmement faisant frissonner Hokuto.

Dans un dernier élan d'énergie, le roux tenta de lui mettre une droite. Malheureusement, le geste était lent. Le mec attrapa sa main et la plaqua contre le mur. Il se colla à lui et commença à l'embrasser avec violence.

- Bien essayé, murmura-t-il en s'écartant un peu, mais tu as la force d'une mouche maintenant, je peux enfin jouer avec toi...

- Non... refusa Hokuto les larmes aux yeux pendant que le pervers déboutonnait sa chemise et léchait son cou.

Hokuto se mit à sangloter bruyamment et appeler au secours de toutes ses forces. Seulement, le plus vieux attrapa ses mains dans une et mit l'autre sur sa bouche. Il plaqua un genou entre ses jambes et mordit violemment son épaule découverte.

Toute énergie quitta le corps de Hokuto et il se sentit partir dans les limbes. Il n'avait même pas eu mal quand le pervers lui avait planté ses dents dans la peau.

Il commença à désespérer lorsqu'un cri de rage fit sursauter son agresseur. Il vit à travers ses larmes, un homme se ruer sur lui et lui décocher un coup de poing là où il avait tenté d'en mettre un auparavant.

- Espèce de salaud ! hurla son sauveur. Tu vas croupir en prison pour le reste de tes jours je peux te le jurer ! Les flics arrivent dans deux minutes, avec ce que je vais te mettre, ils vont gentiment te cueillir ! continua-t-il en l'assénant de coups de poings.

Hokuto avait glissé au sol tellement il était faible, néanmoins, il avait reconnu la voix. C'était son patron. L'homme qu'il aimait était venu le sauver à temps... Il se remit à sangloter. C'était plus des larmes de joie que de peur. Il avait sans doute fait son numéro par inadvertance. Il comprit que son agresseur était chaos, lorsque Kazuma se releva. Puis, à sa grande stupeur, il se pencha et lui mit une claque qui résonna dans la ruelle sombre. Choqué, il pleura de nouveau. Il n'avait pas mal, il se sentait simplement humilié. L'homme pour qui il avait le plus d'estime, venait de lever la main sur lui...

- Tu as toutes tes affaires sur toi ? gronda le professeur.

Le plus jeune acquiesça, toujours en pleurant. Kazuma se mit dos à Hokuto. Il ne voulait pas que le baby-sitter remarque qu'il avait pleuré lui aussi. Il avait eu une incroyable frayeur en recevant cet appel. La rage au ventre il avait couru aussi vite que possible. Il ne pouvait plus se maîtriser alors il avait laissé éclater sa colère en tabassant le pervers qui voulait du mal à son amour. Il n'avait pas saisit pourquoi Hokuto ne s'était pas défendu plus tôt, la rage grondante encore, lui fit commettre ce qu'il estima d'irréparable, il lui avait mit une claque. Après tout, il avait eu si peur lui aussi...

Ravalant ses larmes, il se pencha, attrapa ses bras et les jeta sur ses épaules. Puis, avec plus de douceur, il saisit ses cuisses et les passa autour de sa taille. Il le porta ainsi, sur son dos et le ramena à l'appartement.

Fou d'inquiétude de voir que le roux s'était endormi durant le trajet, il se précipita afin de le réveiller. Hokuto chouina un peu. Kazuma lui fit boire de l'eau sucrée, mouilla son visage, le fit marcher. Tout ceci, alors que la petite dormait dans sa chambre. Par chance, elle avait le sommeil lourd, sinon, elle aurait certainement eu peur de voir son prince charmant dans cet état. Hokuto reprit un peu ses esprits au bout d'une heure. Pas rassuré pour autant, Kawamura le mit dans son lit et dormit avec lui, au cas où il aurait besoin de quelque chose. Il n'était pas très tard mais ils s'endormirent, épuisés par tant d'émotions.

Le lendemain, Hokuto se réveilla, rougissant, au côté de Kazuma - dans son lit ! Son mal de crâne, à se taper la tête contre un mur, ne l'empêcha pas de détailler le magnifique visage qui lui faisait face. Les traits fins étaient sublimes. Le professeur Kawamura était d'une beauté à couper le souffle. Ses yeux étaient cernés de longs cils noirs surmontés de sourcils parfaitement dessinés. Ses cheveux épais, dans lesquels il rêvait sans cesse de plonger ses doigts. Ses lèvres roses et fines, son nez et ses joues qu'il souhaitait embrasser pour toujours...

- Lorsque tu auras fini de m'admirer, nous pourrons manger ? intervint brusquement la voix rauque de Kazuma, le sortant de sa rêverie.

Il rougit jusqu'au bout des oreilles et acquiesça. En revanche, son mal de tête le fit grimacer, n'échappant pas à son employeur.

- Qu'est-ce qu'il y a ? s'enquit-il.

- J'ai mal à la tête... grimaça-t-il de nouveau.

- Effet secondaire... Je vais te donner un anti-douleur, déclara-t-il en selevant.

- Comment le savez-vous ? demanda-t-il surpris.

- J'ai regardé sur internet... souffla Kazuma chagriné par ce qu'avait subit son protégé. Beaucoup de personne se font droguer chaque année parce que c'est un produit facile à trouver... Le nombre de victimes est effarant...

- Oh... chuchota Hokuto sous le choc. M-merci pour hier... Sans vous je serais certainem-

- Hors de question d'y penser ! gronda-t-il gentiment. Je suis arrivé à temps c'est le plus important. Maintenant je pense que tu devrais prévenir tes amis, ils doivent être inquiets, ton téléphone n'a pas arrêté de sonner avant qu'on se couche...

Hokuto se leva pendant que Kazuma allait préparer le repas - du moins essayer. Il prit une douche afin de retirer toutes ces « souillures »... Il mit un débardeur et entra dans la cuisine. Hotaru s'était levée toute seule. Elle avait mis sa jolie robe bleue. Aujourd'hui, samedi, sa grand-mère l'amenait au karaté. Au plus grand soulagement de son père qui refusait de laisser Hokuto tout seul après l'altercation de la veille.

Il se retourna au moment où le plus jeune entra. Il le trouva beau, cependant, un détail attira son attention. Sous les yeux ébahis de sa fille et de son baby-sitter, il caressa le trapèze du danseur du bout des doigts.

- L'enfoiré, il ne t'a pas loupé... murmura-t-il.

- Papa ! cria Hotaru. Qu'est-ce que tu as fait à mon Prince ?!

- Rien Hotaru... tenta Hokuto.

- Tu veux la même chose mon enfant ? dit-il avec une voix d'outre-tombe, un sourire sadique et les yeux écarquillés.

- Arrête avec ce regard, tu me fais peur... chouina la petite en souriant.

- C'est pour mieux te voir mon enfant ! Graouh ! rugit-il en la prenant dans ses bras et la soulevant.

Attendrit, Hokuto regarda la scène en se disant qu'il aimerait de tout cœur qu'ils forment une famille tous les trois.

Ils furent couper par Madame Kawamura, qui pénétra joyeusement dans la pièce.

- Dieu, que vous est-il arrivé pauvre enfant ?! s'inquiéta-t-elle immédiatement.

- Je ne sais pas si c'est une bonne chose d'en parler devant Hotaru... chuchota-t-il.

- Hé ! hurla-t-elle. J'ai entendu et je veux savoir ! Je sais très bien que ce n'est pas Papa qui lui a fait ! En plus il a des bleus aux poignets... bredouilla-t-elle les larmes aux yeux.

Hokuto expliqua donc ce qu'il s'était passé et Kazuma raconta sa version de l'histoire.

La fillette, tout autant que sa grand-mère furent peinées et en colère. Madame Kawamura téléphona dans l'instant à son avocat afin que le baby-sitter puisse porter plainte le jour-même. Hotaru lui fit un câlin réconfortant et lui offrit son dernier dessin. Touché, Hokuto ne put s'empêcher de pleurer. Le trop-plein d'émotion avait fini par sortir. Il regagna sa chambre alors que la grand-mère amenait la petite au karaté. Il alluma son téléphone et remarqua un nombre incroyable d'appels et de messages. La plupart étaient de Itsuki. Il y en eut deux du commissariat qui lui demandait de passer déposer plainte. En revanche, le discours du policier l'inquiéta. Il semblerait que Kawamura allait payer pour les coups donnés. Il lut un message de Makoto qu'il rappela immédiatement. Celui-ci s'en voulait pour ce qu'il s'était passé. Il pensait que c'était de sa faute. Il avait réalisé qu'il ne connaissait pas si bien ce copain et culpabilisait de l'avoir introduit dans la soirée. Hokuto le rassura et lui expliqua le prochain déroulement. Puis il rappela Itsuki et lui tint le même discours. Lui aussi s'excusa de ne pas l'avoir accompagné aux toilettes. Il conclut, non sans étonnement, qu'il avait deux amis en or.

En sortant de sa chambre, il tomba nez à nez avec Kazuma. A vrai dire, il ignorait que celui-ci arpentait le couloir depuis qu'il était dans sa chambre. Il ne savait pas s'il devait déranger le plus jeune ou non. Craignant qu'il fasse une bêtise ou qu'il continue de pleurer seul. Il ne voulait en aucun cas qu'il subisse tout cela seul... Hokuto lui fit part de l'appel de la police.

- J'assumerai la conséquence de mes actes, déclara-t-il implacable. Quant à l'explication de ma présence, je n'aurais qu'à dire que je passais par hasard dans la rue à ce moment-là.

- Vous êtes sûr ? s'enquit Hokuto. J'espère que vous ne perdrez pas votre poste par ma faute...

- Non, bien sûr que non... le rassura-t-il en caressa tendrement sa joue.

Un raclement de gorge les fit se séparer. Madame Kawamura venait de rentrer.

- J'ai un excellent avocat Hokuto, vous n'avez pas à vous inquiéter pour ça, il vous sortira tous les deux d'affaires sans que cela ne fasse polémique.

- Merci Maman ! s'exclama Kazuma en l'étreignant. Je vais travailler un peu, nous irons au commissariat après, dit-il en entrant dans son bureau.

- Hokuto ? interrogea la dame. Puis-je vous parler un instant s'il-vous-plaît ?

- Bien sûr...

Ils s'assirent dans le salon. Madame Kawamura arborait un sourire timide et un regard empli de curiosité.

- Avant toute chose, je voulais vous demander si je pouvais vous tutoyer ?interrogea-t-elle avec douceur.

- Mais bien sûr, je n'en vois aucun inconvénient ! s'exclama-t-il, presque rassuré par la question.

- J'en suis ravie ! sourit-elle d'avantage. En suite, je me permets de te demander ce que tu ressens pour mon fils ?

- J-je vous prie de m'excuser, je ne crois pas avoir bien saisi le sens de vos propos... balbutia-t-il les yeux écarquillés.

- Es-tu amoureux de Kazuma ? demanda-t-elle franchement. Je ne te pose pas de question à ce sujet pour te jeter dehors ou t'humilier. C'est simplement pour connaître tes sentiments et voir si je me trompe ou non... expliqua-t-elle toujours souriante.

- Eh bien... commença-t-il en se frottant les mains devenues moites. Je ressens en effet des sentiments amoureux pour votre fils car, voyez-vous... j'ai toujours été attiré par les hommes et surtout les hommes plus âgés...

- J'en suis soulagée... chuchota-t-elle. Je craignais de m'être fourvoyée !

- Mais Madame, s'il vous plaît, je vous prie de ne rien lui dire, je ne souhaite pas qu'il le sache, je ne voudrais pour rien au monde être chassé une seconde fois... bredouilla-t-il intimdé.

- Comment cela ? s'enquit-elle.

Il lui raconta pourquoi il n'avait plus de contact avec sa famille et son histoire avant d'arriver à Yokohama. La grand-mère fut choquée par tant de haine envers un enfant débrouillard et surtout en sachant qu'ils étaient au vingt-et-unième siècle. Hokuto se retrouva soulagé d'un énorme poids. Il n'avait jamais raconté tout ça à qui que ce soit, et il ne s'était certainement pas attendu à se confier à une dame de la génération de ses parents. Eux qui l'avaient mis au monde, élevé et rejeté, alors qu'elle, l'acceptait à bras ouverts ne le connaissant que depuis plus de six mois.

- Je tiens seulement à te mettre en garde... confia-t-elle sérieuse. Kazuma a beaucoup changé depuis que tu t'occupes de Hotaru. Et quand je parle de changer je veux dire en bien. Je ne l'avais pas vu rire aux éclats depuis le départ de son ex-femme et encore moins prendre de soin de quelqu'un qui n'est pas Hotaru. L'étreinte qu'il m'a faite tout à l'heure m'a beaucoup émue. Il ne m'avait pas pris dans ses bras de cette façon depuis des années... Merci Hokuto, je tiens vraiment à te remercier de rendre mon fils meilleur et de lui apporter le bonheur qu'il n'avait plus eu depuis longtemps...

- OH, Madame... renifla-t-il ému aux larmes. Tout ce que vous me dites là me touche énormément... J'espère continuer à rendre votre fils heureux... Seulement, je pense qu'il vaut mieux qu'il ne connaisse pas l'amour que je lui porte afin que ce bonheur ne se transforme en dégoût.

- Je suis persuadée du contraire... Hokuto, me croirais-tu si je te disais que je pense déceler des sentiments aussi forts que les tiens venant de lui... Je suis une très mauvaise entremetteuse alors j'espère que tu seras démonstratif afin de lui prouver qu'il ne t'est pas indifférent !

- Mais Madame Kawamura... Si notre relation venait à se savoir, il perdrait son travail et moi, ma place à l'école...

- Ne t'en fais pas pour ça, vous n'aurez qu'à officialiser à ta majorité lorsque tu auras quitté l'école !

- Merci beaucoup, de me faire confiance et d'accepter mon homosexualité et mon amour pour Kawamura.

- Avec joie, le bonheur de mon petit et ma petite est entre tes mains... Je te laisse leur déclarer ça comme bon te semble ! rit-elle discrètement.

Le jeune danseur se promit qu'au retour du commissariat, il se déclarerait à Kazuma, et tant pis s'il en prenait pour son grade !

En milieu d'après-midi, Madame Kawamura partit chercher Hotaru à son club pendant que le baby-sitter et son patron allaient déposer plainte. Hokuto eut gain de cause pour l'agression subite. En revanche, Kazuma ne fut pas arrêté pour coups et blessures pour assistance à personne en danger, néanmoins, il dut payer une grosse amende de dédommagements. Le copain de Makoto était un récidiviste recherché par la police depuis un moment. Le professeur leur avait grandement facilité la tache.

Au retour, le silence dans la voiture était plutôt pesant. Le baby-sitter décida de prendre les devants avant qu'ils ne soient plus seuls.

- Je souhaitais vous dire quelque chose depuis longtemps... commença-t-il le rouge aux joues.

- Je t'écoute, encouragea Kazuma sentant la confiance fébrile du plus jeune.

- Je suis homosexuel... Et, je suis tombé amoureux de vous... Mais avant que vous ne disiez quoi que ce soit, sachez que si je vous dégoûte, je pourrais toujours arranger l'emploi du temps de façon à continuer à m'occuper de Hotaru sans que nous nous croisions...finit-il angoissé.

Après un blanc extrêmement perturbant. Kazuma inspira pour se donner du courage.

- Je crois qu'il faudra que tu fasses attention à l'avenir... Je ne sais pas quoi faire, j'ai du mal à savoir où j'en suis... Cependant, à l'instant, j'ai une envie folle de t'embrasser et de ne plus te lâcher, souffla-t-il tendrement en plongeant dans le regard du roux.

Hokuto resta coi par cette confession beaucoup plus brûlante que la sienne.

- Je, je n'imaginais que vous aviez un tel penchant à mon égard...balbutia-t-il.

- Si, et depuis quelques temps déjà... Mais, il ne vaut mieux pas que nous entamions une relation maintenant. Nous serions hors la loi et tout se compliquerait, tu comprends ?

- Oui, j'essaierai d'être sage et de ne pas craquer au détour d'un couloir... rigola Hokuto les joues cramoisies.

- Ne dis pas ça... gémit le brun en fermant les yeux. Mettons-nous d'accord sur quelque chose, proposa-t-il. Tu finis ton école, j'attends que tu sois majeur et nous pourrons entamer notre relation, d'accord ?

- Vous êtes prêt à attendre deux ans de plus avant de sortir avec moi ? demanda-t-il surpris. Je suis très ému et touché... Je n'imaginais pas que vous éprouviez des sentiments si profonds...

- Tu n'imagines pas c'est certain... Je suis toujours autant troublé par l'effet que tu me fais...

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