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Le combat était impressionnant aux yeux d’Eden, quoique flippant, car il lui rappelait en tous points son cauchemar de la nuit passée. Chaque personne présente avait été dans son rêve et, pire encore, la manière d’attaquer ainsi que la riposte d’Azazel étaient identiques à ce dont il se souvenait. Tout à coup, il sentit un choc sur sa tête, venu de nulle part, et perdit connaissance.

À son réveil, on était en train de le charger dans une ambulance, mais, le voyant ouvrir les yeux, les ambulanciers s’arrêtèrent un instant pour lui demander s’il se souvenait de son nom. À peine eut-il répondu qu’il aperçut une scène horrible derrière eux : de nombreux véhicules de police, tous gyrophare allumés, une zone délimitée par un ruban, et au sol de nombreux corps étendus dans une mare de sang.

Il n’eut pas le temps d’en voir plus, car l’ambulance fermait ses portes. Un policier monta à bord. Eden lui demanda alors :

- Qu’est-ce qui s’est passé ? Je me souviens d’un combat de rue, puis j’ai perdu connaissance. Pourquoi y a-t-il tous ces corps ?

- On espérait que vous pourriez nous le dire, répondit le policier. Tout ce que je peux vous dire, c’est que vous êtes la seule personne en vie que nous ayons retrouvée sur place.

Eden fut choqué par ces paroles et commença à craindre le pire pour Azazel. Il espéra qu’il ne faisait pas partie des victimes, puis réalisa qu'Azazel, ne l’aurait jamais laissé au milieu de ce carnage, ce qui ne laissait qu’une seule possibilité. Il se mit aussitôt à pleurer la mort probable d’Azazel.

Une fois arrivé à l’hôpital, on lui fit tous les examens cliniques et soins nécessaires, puis on le laissa se reposer dans une chambre gardée par le policier. Rien d’étonnant : il était le seul survivant et donc le seul suspect pour le moment.

Lorsque les médecins jugèrent qu’il était en état de quitter l’hôpital et de répondre aux questions de la police, il fut directement conduit au commissariat, où il fut longuement interrogé sur les événements. Eden leur expliqua plusieurs fois son histoire sans rien omettre, décrivit qui les avait attaqués et pourquoi. On lui montra les photos des victimes pour qu’il identifie si des personnes supplémentaires ou manquantes apparaissaient par rapport à ce qu’il avait vu.

Grâce à sa mémoire exceptionnelle, Eden put confirmer qu’il n’y avait bien que la bande qui les avait attaqués et qu’Azazel figurait parmi les victimes, sans personne d’autre. Cependant, un élément ne collait pas : certaines victimes avaient été abattues d’une balle en pleine tête, alors que dans ses souvenirs, personne n’avait eu d’arme à feu.

La police, n’ayant plus d’autres éléments à lui demander et après avoir pris sa déposition, le laissa rentrer chez lui.

Eden était abasourdi par cette histoire et submergé d’une tristesse intense. L’autopsie des corps ayant pris du temps, il put néanmoins assister à l’enterrement d’Azazel. Sur place, il remarqua de nombreux hommes ayant l’air de mafieux.

« Dans quoi s’était-il fourré, Azazel ? » se demanda Eden. « Il était garde du corps, mais ces personnes n’ont pas l’air d’avoir besoin qu’on les protège, au contraire, on devrait plutôt protéger les autres d’eux. »

L’un de ces hommes s’approcha de lui et dit :

- Je suppose que vous êtes l’ami d’Azazel. Je vous présente toutes nos condoléances au nom de tous ceux présents ici. Je m’appelle Roger. J’étais garde du corps avec lui, et je dois vous dire que j’admirais sa manière de combattre.

Puis il lui tendit une carte :

- Si vous souhaitez chercher la vérité sur ce drame avec notre organisation, n’hésitez pas à m’appeler à ce numéro.

Eden prit la carte et regarda Roger s’éloigner.

Le soir venu, il consulta à nouveau la carte et se demanda à voix haute:
- As-t-on avis d’Azazel… dois-je enquêter avec eux ou faire confiance à la police pour trouver le coupable ?


* *

Cher lecteur, les dés du destin sont entre vos mains. Eden vas-t-il prendre contact avec Roger pour enquêter ?


S'il appelle Roger, il faudra aller au chapitre 1.1.1

S'il ne l'appelle pas, il faudra aller au chapitre 1.1.2

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