Lithbeth

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Suivant Caleb dans un dédale de couloirs dont les murs extérieurs étaient tous des baies vitrées donnant sur les arbres avoisinants, ils débouchèrent sur la salle d'audience. Une longue table trône en son centre, éclairée par un plafond en verre au travers duquel s'infiltrait le soleil du soir. En plus du plafond, deux des quatre murs de la pièce étaient entièrement en verre, offrant le village à leur vue. Vers le fond se trouva un fauteuil aux couleurs vert foncé sur lequel était assise une femme en pleine lecture de documents à l'aspect officiel. Elle leva la tête sur les nouveaux arrivants, et ses yeux noisettes s'illuminèrent lorsqu'elle reconnut ses deux protégés. A leur entrée, un sourire ourla ses lèvres, et Lithbeth se leva et traversa la salle tapissée de vert pour prendre Lysiana dans ses bras. Sa robe marron à manches évasées bruissait doucement à chacun de ses mouvements. Ses cheveux bruns étaient réunis en une longue tresse parcourue de rubans verts et sur sa peau brilla l'émeraude centrale du bijou ceignant son front. Elle serra l'adolescente contre elle, l'embrassa sur le front avec une douceur maternelle, fit de même avec son frère, s'inclina devant le Prince et adressa un doux sourire à Gwyldann et Zark.

-Vous voilà à point nommé, déclara-t-elle en retournant s'asseoir. Dame Elora avait prédi votre arrivée exacte !

Elle désigna les nombreux fauteuils en bois de chêne d'un geste gracieux de la main, les invitant à prendre place avec elle.

-Le temps m'a paru si long sans vous, mes enfants, commença-t-elle lorsqu'ils furent tous installés. Mais nous aurons tout le loisir de rattraper ce temps perdu ce soir. Vous n'êtes pas ici juste pour venir me voir, je me trompe ?

-Non, effectivement, admit Lysiana en posant les deux mains sur la table en bois. Nous sommes venus en Forn sur mission de Sa Majesté le roi Darius. Elle consiste à escorter le Prince Isaac, ici-présent, jusqu'à la Source des Dieux. Mais un évenement à la capitale a ajouté des destinations et des tâches à celles de départ.

-Un évenement ? S'enquit Lithbeth en penchant légerement la tête sur le côté.

-Des Albinos, expliqua sobrement Zohan. Lysia et moi allions au Tableau à Affiches lorsque nous sommes tombés sur eux. Un groupe de trois, qui s'en étaient pris à la population. Ils avaient postés des annonces, mais empêchaient quiconque de s'en approcher. Cela s'est révelé être un message de menaces à l'encontre du Roi, et de la population de Noventa.

Les doigts de Lithbeth blanchirent autour des accoudoirs qu'elle avait aggripé.

-Des Albinos ? Répèta-t-elle. Vous en êtes sûrs ?

-Peaux et cheveux blancs, yeux violet, décrivit l'épéiste, alors que sa soeur fouillait dans sa besace.

Elle en sortit les affiches que les hommes avaient épinglés sur le Tableau, et tendit la lettre à la gouverneure. Celle-ci la regarda en écoutant la suite d'une oreille distraite.

-J'en ai fait part à Sa Majesté, et il nous a donc ordonné de faire connaître la situation à ses Gouverneurs [et d'avoir un rapport d'eux]. Sur le chemin, nous avons croisé des Adeptes du Monde Oublié.

-Combien étaient-ils ? L'interrompit subitement Lithbeth.

-Un groupe de six hommes, répondirent les deux jumeaux après s'être concertés du regard.

Le regard noisette de leur interlocutrice se voila un instant, alors qu'elle prit une brève inspiration.

-Ils sont venus ici, souffla-t-elle ensuite. Il y a près de trois semaines. Les gardes ne leur ont pas ouvert le passage vers la ville. Ils ont tentés d'abattre les arbres, et lancer des incendies, mais une salve de flèches de la part du capitaine et ses hommes les ont fait fuir. Par la grâce de Priss, aucun dégât n'est à déplorer.

-Pas à Elendrad, souffla sombrement Lysiana.

-Que dis-tu mon enfant ?

-Ils ont trouvé Faunea. Et l'ont détruit. Presque toutes les fées du village sont mortes pendant l'attaque.

Lithbeth posa une main tremblante sur ses lèvres, blème d'effroi et les yeux écarquillés d'horreur. Lysiana joua nerveusement avec l'ourlet de sa manche, les yeux fixés sur ses genoux, la voix incertaine.

-Avant notre arrivée à Forn même, Lyséa est apparue près de notre campement. Elle était blessée, et est restée inconsciente pendant plusieurs jours avant de pouvoir nous expliquer ce qui était arrivé. Nous avons aidé à reconstruire le village...

-Surtout vous, coupa Isaac. Votre magie a fait tout le travail. Vous avez-même permis aux nouvelles fées de naître.

Ecoutant religieusement le compte-rendu jusqu'à cet instant, à l'instar de Zark et Gwyldann, il ne put tenir sa langue plus longtemps. Alors que Lysiana releva sur lui des yeux arrondis d'étonnement, il l'incita d'un sourire et d'un léger mouvement de tête à reprendre son récit.

-Que voulaient ces hommes ? Demanda simplement la jeune femme, recentrant son attention sur leur interlocutrice.

-Ils exigaient un guide pour les mener à travers le Bosquet Sacré. Sous nos refus et pluies de flèches, ils ont jurés sur Silania qu'ils trouveraient un moyen de s'y rendre et de lui ramener la pretresse, avant de disparaître. La Plaine est si grande, comment ont-ils réussi à vous tomber dessus ?

-Ils nous ont trouvé parce qu'ils me cherchaient, répondit Lysiana en lui donnant l'avis de recherche. J'ignore ce qu'ils me voulaient -à part ma tête, vraisemblablement-, mais ils sont morts, à l'exception de leur chef, qui s'est volatilisé sous nos yeux.

Lithbeth garda le silence, longtemps, les yeux regardant fixement la feuille.

-La Source a peut-être des réponses qu'Elora saura vous donner, réflechit la femme en tapotant un accoudoir du bout des doigts. La nouvelle de votre arrivée a déjà dû faire le tour de la ville, nous organiserons un banquet sur la plateforme centrale en votre honneur, Votre Altesse, et en celui de votre groupe, mes enfants.

-Merci de nous avoir accordé audience, répondit Isaac en inclinant la tête, Zark et Gwyldann suivant son exemple.

-Vous avez traversé beaucoup d'épreuves, profitez du temps avant votre rencontre avec Elora pour vous reposer. Papette prépare vos chambres, au moment où nous parlons. Posez-y vos affaires, et mettez-vous à votre aise.

D'un mouvement de main, elle désigna la porte, qui s'ouvrit sur Caleb. Gwyldann se rendit alors compte de l'absence du capitaine de la garde dans leur petite assemblée. Le groupe se leva alors que Lithbeth réunissait devant elle les documents qu'elle lisait avant leur arrivée. Ils quittèrent un par un la salle, s'agglutinant près des soldats gardant la porte.

-Lithbeth, demanda Lysiana après quelques pas, en se retournant. Qui est Sylania ?

-Si je le savais, mon enfant, soupira la femme avant de se replonger dans ses documents.

La conversation ainsi conclue, la demoiselle rejoignit le groupe dans le couloir.

-Papette aura bientôt fini de préparer vos chambres. Souhaitez-vous un guide ? Proposa Caleb lorsqu'elle arriva.

-Retourne à ton poste, Capitaine, refusa poliment Zohan. On rattrapera ces dernières années au repas de ce soir. On s'occupe de la visite.

Avec une pointe d'humour, l'homme pencha la tête en avant, ses cheveux cachant ses yeux, mais pas son sourire. Son poing serré posé sur son coeur, il fit claquer ensemble les talons de ses bottes en cuir souple. Puis il se détourna et alla reprendre ses occupations.

Ils continuèrent de regarder le couloir par lequel il avait disparut pendant une dizaine de secondes, avant que Zohan ne les ramène à l'instant présent.

-Le quartier des invités est dans cet direction, venez.

Il s'engagea dans les couloirs d'un pas vif, sa cape battant dans son dos, la main posée nonchalament sur le pommeau de son épée.

-Et le revoilà propriétaire des lieux, se mit à rire sa soeur.

Rajustant la sangle de sa besace sur son épaule, elle le rejoignit d'un pas bondissant, les trois hommes sur ses talons.

-Zohan ! Lysiana !

Le groupe se tourna vers l'origine du cri. Emergeant d'une pièce sur le couloir à leur droite se trouvait une petite femme, toute en forme et en rondeurs. Elle portait une robe longue et verte au manches évasées, et ses cheveux roux étaient coiffés en un chignon presque défait. Elle se précipita sur les jumeaux et les serra contre sa poitrine avec force, tout en répétant plusieurs fois qu'ils lui avaient manqué. Elle s'écarta finalement pour prendre leurs visages entre ses mains et graver leurs images dans ses pupilles vertes. Zohan la sortit de sa contemplation en lui présentant leurs compagnons. Elle s'affaira un instant à refaire sa coiffure, rouge d'embarras pour son comportement, s'inclina respectueusement le prince et salua chaleureusement Zark et Gwyldann.

-Papette était notre nourrice et notre gouvernante lorsque nous étions enfants, indiqua Lysiana aux garçons. Nous lui devons tout...

-N'exagère rien, rougit la femme, en balayant ses propos d'un mouvement de la main. Aller, venez, c'est par ici.

Alors que Pappette le guidait jusqu'aux chambres qu'elle avait préparé pour les cinq compagnons, les réactions furent assez diverses. Lysiana et Zohan s'adressaient de grands sourires, alors que Zark, Gwyldann et Isaac observaient l'architecture du couloir, fait de bois et de verre. Les jumeaux leurs pointaient quelques fois des structures visibles depuis d'autres plate-formes.

-Le quartier de la garde est de ce côté-ci. L'auberge d'Abelfort de ce côté-là.

-Vous alliez vous réfugier là-bas lorsque que vous aviez fait une bêtise ici, se souvint Papette avec amusement.

Elle s'arrêta un peu plus loin et désigna les cinq portes, trois sur la gauche et deux sur la droite, bordant la fin d'un couloir.

-Voilà vos chambres ! Je vous laisse vous installez. L'eau des bains est bien chaude, et des vêtements ont été mis à disposition pour le banquet de ce soir.

Après avoir désigné à Lysiana sa chambre, elle leur serra une dernière fois la main, à son frère et elle, avant de les laisser. Le groupe se sépara, chacun entrant dans une pièce. Lysiana soupira de soulagement en fermant la porte et en s'appuyant contre le battant. Elle en laisse échapper un deuxieme lorsque qu'elle défit son corsage et laissa sa chemise, sa jupe et son bas glisser le long de sa peau sur le sol, envoyant voler ses chaussures à travers la pièce d'un coup de pied. Et un troisième en pénétrant dans l'eau du bain, s'enfonçant dans le liquide brûlant jusqu'au menton. Elle s'y laissa barbotter pendant plusieurs minutes, avant de s'emparer du savon et d'entreprendre de se décrasser. Quand elle ressortit de l'eau, elle grimaça au changement de couleur que celle-ci avait subi, et s'enroula dans les serviettes posées à côté de la baignoire pour se sécher. Quelques instant plus tard, alors qu'elle enfilait la robe de soie aux longues manches évasées d'un même vert que ses yeux, elle entendit quelqu'un frapper à sa porte.

Vérifiant la tenue de son corsage, elle invita l'inconnu à entrer, et regarda Papette se glisser par l'ouverture, les bras chargés de parures.

-Laisse-moi t'aider, ma douce enfant.

Lysiana la laissa sagement ajuster sa tenue et serrer un peu plus son corsage, puis elle s'installa devant le miroir de la coiffeuse, et observa la femme alors qu'elle entreprenait de la coiffer, parsemant ses cheveux de rubans et petites tresses.

-Zohan et toi êtes partis trop longtemps, soupira Papette.

-Nous ne resterons pas, tu sais. Une fois que le Prince se sera rendu à la Source et aura vu Dame Elora, nous devrons repartir. Le Roi nous a confié une mission.

-Dame Elora a également indiqué vouloir te voir, indiqua la femme en parant sa tête d'une chaîne de front en or ornée de gemmes de citrine et de rubis polis et taillés.

-Moi, personellement ? Pour quelles raisons ?

Lysiana étai étonnée. Réellement étonnée. Depuis l'apparation de ses pouvoirs, elle avait voulu parler à l'Oracle de la Déesse, mais le Bosquet Sacré n'avait jamais daigné s'ouvrir pour elle, ni la Source répondre à toutes ses questions d'enfant.

-D'après le message, cela semblait important, répondit Papette en refermant sur sa nuque le fermoir d'une parure sophistiquée en or inscrutée de perles et de jaspes vert.

Elle lui mit également des boucles d'oreilles assorties, et Lysiana s'observa longuement.

-Quelle débauche de luxe, souffla-t-elle, s'attirant le sourire de la gouvernante.

Se penchant en avant pour se regarder dans les yeux, elle toucha ses bijoux d'une main distraite.

-Quand j'étais petite, confia-t-elle à voix basse, j'enviais Lithbeth et ses dames quand elles mettaient leurs atours et allaient à Sangengonza. Je voulais m'habiller pareil, et jouer à la grande avec elles. Cela serait sûrement arriver si mes capacités n'étaient pas apparues. Mais ce n'est pas le cas...

Elle se rassit au fond de son siège, et laissa retomber sa main.

-Mes pouvoirs m'ont permit d'aider de nombreuses personnes, et de rencontrer Zark et Gwyldann, et quantité de gens interessants à travers le continent. J'ai vécu et vu des choses que je n'aurais jamais connu en étant restée ici.

-Ton frère et toi nous avaient manqué attrocement pendant toutes ses années, mais c'est le destin que la Déesse vous a choisi. Elle sait ce qui est le mieux pour chacun d'entre nous.

-Je l'espère, murmura Lysiana.

Elle caressa une dernière fois sa parure, puis s'arracha au regard de son reflet en se levant. Elle remercia Papette de l'avoir aidé à se préparer, rajusta son corset noir et un pli de sa robe, puis se dirigea vers la porte.

En ouvrant, elle tomba nez à nez sur son frère, qui s'apprétait à frapper, main levée devant lui. Dans le couloir se trouvait le reste du groupe, et ils s'étudièrent les uns les autres pendant un instant. Par-dessus des chemises blanches à manches bouffantes, les quatre hommes portaient des surcots colorés et brodés de dorure. Ils avaient à la taille des ceintures de cuir incrustées de petites pierres précieuses. Braies et chausses vennaient compléter leurs tenues.

-Lysiana ! S'exclama Gwyldann.

Incapable de dire un mot de plus, il se contenta de la fixer bouche bée.

-Vous êtes... Bafouilla Isaac.

Il se racla la gorge et reprit:

-Vous êtes magnifique.

-Merci Votre Altesse, lui répondit-elle en s'inclinant.

-Isaac, corrigea-t-il, par automatisme.

-Ca te change de d'habitude, déclara Zark.

-Ah, parce que je suis comment, d'habitude ? Questionna Lysiana en croisant les bras sous sa poitrine.

-Une sauvage, se moqua Zohan.

Elle lui tapa le bras en sifflant, puis s'avança dans le couloir.

-On a le temps de vous faire faire un tour du manoir avant le banquet, si vous le souhaitez.

Les quatre jeunes hommes l'observèrent un instant avant de lui emboîter le pas. Les deux jumeaux guidèrent leurs invités à travers les couloirs. La bonne odeur s'échappant de la cuisine les fit saliver, mais il se firent chasser par le chef des lieux, bien qu'aillant le temps de voir le ballet des valets entre les fourneaux. Gwyldann s'extasia sur la taille de la bibliothèque, avant de se rendre compte que ses étagères pleines à craquer contennaient les volumes qu'il avait déjà lu cent fois dans la bibliothèque royale. Légerement déçu, il suivit ses compagnons pour la suite de la visite.

Le banquet ressemblait à un immense repas de famille. Les tables formaient des U sur la plateforme centrale et celles alentours, pour que chacun puisse participer aux festivités. La gourverneur de la cité se mêlait à ses habitants, assise sur les même bancs en bois qu'eux, et le petit groupe s'était également installé au milieu de la population.

L'air de la nuit était rempli de rire et de musiques. Dans un coin, un barde effectuait un numéro de jonglage devant des enfants qui le fixaient ébahis.

Bavardant joyeusement, ils mangeaient les différents plats qui défilaient sous leurs nez, écoutaient les airs entraînants joués par des bardes et regardaient des petits groupes danser sur cette même musique.

Fredonnant en tapant du pied, Lysiana ne se rendit compte de l'homme qui se tenait devant elle que lorsqu'il lui boucha la lumière.

-Mademoiselle, invita-t-il en tendant la main vers elle.

Elle sourit devant sa révérence, et se leva d'un mouvement fluide en lissant les plis de sa robe. Placant ses doigts contre la paume de Caleb, elle le gratifia également d'une courbette, et les deux jeunes gens allèrent prendre place dans la ronde qui se formait entre les tables.

Bientôt, la plateforme vibra des coups rythmiques des talons des danseurs sur le bois.

La main gauche relevant le bas de sa robe, la droite relevée au niveau de son visage, les doigts entrecroisés avec ceux de son cavalier, Lysiana laissa échaper un éclat de rire. Ses longs cheveux agrémentés de petites tresses s'enroulaient autour d'elle alors que le tourbillon de la danse s'accelérait.

La musique s'arrêta sur une trille stridente, ainsi qu'une dernière rotation des danseurs, chacun se retrouvant devant son partenaire d'origiNe, et tous se séparèrent en s'applaudissant, tentant de reprendre leurs souffles, malgrè les fous-rires qu'ils n'arrivaient pas à arrêter. La respiration haletante, la jeune femme se laissa tomber sur le banc près de ses amis, et vida d'une traite la coupe de vin qui se situait devant elle.

-Oh ! Regardez Zark !

Pointant du doigt, Gwyldann désignait son ami, qui prenait place dans la nouvelle ronde de danseurs. En face de lui se trouvait une jeune femme à la robe framboise et aux cheveux chatains.

-C'est Anae, indique Caleb. La petite-fille d'Aberfort.

-Elle a accepté de danser avec Zark ? S'étonna Lysiana.

-C'est elle qui l'a invité, tu veux dire, répliqua son frère avec un sourire amusé.

La jeune femme tapa des mains en riant, et observa leur compagnon alors qu'il se déplaçait au rythme de la mélodie.

-Il est clairement plus fait pour manier sa hallebarde que pour danser, constata Gwyldann.

Les autres acquiessèrent à ses paroles, et le chambrèrent joyeusement lorsque Zark revint vers eux. Les jumeaux échangèrent une danse, puis acceptérent diverses invitations d'habitants. Isaac partagea quelques moments avec des jeunes filles que sa simple présence faisait rougir jusqu'aux oreilles, et qui balbutiaient tous leurs mots quand elle tentaient de répondre à ses questions.

Les festivités prirent finalement fin, et chacun mit la main à la pâte, aidant à ranger avant de vider les lieux. Il ne fallut pas longtemps pour que la ville tombe dans le silence.

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