L'été se meurt
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De ciel bleu en vagues qui ruissellent
L’été se rappelle à moi
Sous forme de miniatures intemporelles
Au doux soleil sépia
Et je vois encore dans le lointain
Cet instant presque irréel
Où l’or du monde se couche avec soin
Au milieu des baleines
Puis le vent, sur mes souvenirs, se lève
Mêlant ça et là
Des larmes gorgées de sel
Aux rayons qui chauffent mes bras
Et j’entends l’écho de ma peine,
Le souffle d’une triste partition
Comme le chantent les sirènes
Quand l’été se meurt à l’horizon
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