Plainte marinière
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Le vent souffle dans les voiles
Comme la sirène qui chante
Ce que la nuit à l’Aube dévoile
Les promesses tues qui la hantent
Et la caravelle aux mâts brisés
Sur l’océan aux mille peines
Fend l’écume longtemps glacée
Par les sanglots déchirants des baleines
Abandonné au triste sort
D’une houle aux plaintes brumeuses
Le marin, amer de ses torts
Mêle à la mer ses larmes furieuses
Et l’horizon cuivré se fane
Sous les reflets d’un ciel de cristal
La fleur de sel au creux des vagues
Emporte l’écho funeste de son mal
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