Un rouleau de PQ peut-il donner lieu à un coup de foudre ? C'est ce qu'on va voir !

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Je me lève et je me dirige vers une porte. Je tendis ma main afin de basculer la poignée et ouvrir la porte, mouvement pas très complexe selon le monde mais qui m'avait toujours passioné.

À l'intérieur de cette pièce il y a un porte manteau. J'ai toujours aimé cette pièce.

Elle était grande et sombre avec une seule petite fenêtre. L'odeur était celle de son enfance.

J'hûmais.

Une odeur de noisette et de chèvrefeuille vint à mes narines.

Je fermais les yeux et me remmémorais mon enfance.

Un miaulement me ramena à la réalité. Mon chat se promenait entre mes jambes.

J'attrappais mon manteau et saisissait mes clés.

Je fermais la porte et me dirigeai vers le centre commercial.

J'appréciai énormément cette ville qui m'avait accueilli depuis ma naissance. Les rues étaient bordées de Lila et de Jasmin. Le trajet jusqu'au supermarché était bien court. À peine cinq minutes à pied.

J'entrais dans la galerie et tout de suite l'ambiance me déplut. Ma petite ville était tellement mieux sans cet infâme monstre de béton plus grand que tous. Je ne comprenais pas la décision du maire d'avoir fermé notre petite épicerie locale contre cette chose.

Le supermarché était lumineux. Ce n'était pas une jolie lumière comme celle du jour. Non. C'était une lumière qui vous agressait les yeux.

Mais il fallait bien se nourrir et ce centre commmercial était le seul endroit où nous pouvions nous procurer des victuailles.

En cheminant entre les diverses rayons, je me rendis compte, que je n'avais pas fait ma liste de courses, et que cela s'avérait très fâcheux.

Fort heureusement, un objet très important me vint à l'esprit.

Je me dirigeai donc vers le rayon du papier toilettes. Je penchai la tête et inspectai les prix. Ce n'était pas ma maigre retraite qui allait me permettre de m'offrir les plus belles affaires, ainsi je faisais toujours attention à mon budget.

Malheureusement je n'étais plus tout jeune et le papier toilette que j'avais repéré se trouvait tout en bas. Avec grande difficulté j'essayais de me baisser, en vain.

Mon dos me faisait atrocement souffrir et je ne parvenais plus ni à me lever ni à me baisser. Je m'apprêtai à lancer un juron lorsqu'une voix mélodieuse et cristaline me parvint aux oreilles.

- Monsieur vous avez besoin d'aide ?

La personne m'ayant interpelé posa doucement ses mains sur moi et m'aida à me relever.

Mon paquet de papier toilettes à la main ( eh oui, j'avais fini par l'attraper) je regardai la personne m'ayant aidé et découvrit en face de moi la plus belle personne qu'on ait jamais vu.

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