Chaque nuit, l’écho de sa mélodieuse voix résonnait en moi.

Avec la même justesse, la même précision. Comme si il était présent, à mes côtés, dans mon lit, me murmurant ces douces paroles. Elles m'envelopaient d'une charnelle et torride couverture, faisant frémir chaque parcelle de ma peau. Comme si ses doigts me caressaient également.

Sa voix, si unique, alliant toute la joie et l’optimisme qui le caractérisaient. Avec cette intonation grave qui l’accompagnait toujours, emplie d'une espèce de nostalgie et de sagesse.

L’écho de sa voix ne cesse de continuer à me hanter et me traverser. A franchir en toute liberté la vallée vide et triste de mon âme.

Et encore aujourd’hui, alors que petit à petit, je m’éteins, n’ayant que la force de chuchoter, j’entends presque ce même écho harcelant parcourir mon cœur et me répondre.

Mais j’ai tellement mal… que j’en tire plus ce même désir voluptueux d'antan.