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Sept-heure trente
L'heure à laquelle je daigne me réveillée.
Comme chaque été je dois bosser pour pouvoir aider ma mère à payer ma scolarité pour l'année qui suivra. Cette année mon travail sera de faire le ménage dans un appartement tous les jours jusqu'à la fin de l'été, j'aurais aimé trouver mieux comme travail mais bon pas grave.
Ce matin j'opte pour un t-shirt noir un jean bleu fondu à la cheville et mes fidèles converses.
Je prends mon petit déjeuner et file prendre le bus le seul moyen de transport qui rentre dans mon budget.
Je suis enfin dans le bus et j'ai trente minutes de trajet jusqu'à mon lieu de travail donc je profite à relire mon livre préféré Madame de Bovary de Flaubert c'est juste en pépite et en plus ça me permettra de ne pas voir les trente minutes passer.
Trente minutes plus tard
Je suis enfin arrivée à l'appartement où je dois croiser ma tante qui m'a trouvé ce travail.
-Bonjour tatie lui dis je ne lui faisant la bise.
-Bonjour Litzy j'espère que tu vas bien bon nous n'avons plus assez de temps viens je vais te montrer l'appartement et les directives à suivre.
Nous avons pris un ascenseur et pour être honnête c'est la première fois que j'en prends un et la sensation est vraiment bizarre. L'ascenseur s'ouvrit sur un magnifique appartement tout était parfaitement ajusté la décoration juste magnifique, tellement spacieux c'était juste incroyable.
Ma tante me tire par la main et m'emmène directement à la cuisine
-Bon Litzy j'ai deux trois petites choses à te dire avant que tu ne commences et écoute moi bien tout ce que le patron te demande de le faire tu le fais sans réfléchir, ne le contredit jamais, ne soit jamais en retard il déteste ça, ne quitte pas la maison sans sa permission, tu ne vois et n'entends rien dans cette maison.
-OK tatie compris je respecterais les règles.
-Merci d'avoir accepté de me remplacer pour que je puisse me reposer pendant un mois.
-Ne me remercie pas tatie j'ai besoin de ce travail pour pouvoir aider maman.
Une fois tatie partie je commençais le ménage.
Je commence toujours par les tâches les plus urgentes, comme faire la vaisselle ou passer l'aspirateur. J'aime travailler méthodiquement, pièce par pièce, en commençant par le haut et en finissant par le bas. J'ai une routine bien établie pour chaque pièce, et je la suis religieusement. Je nettoie les fenêtres, dépoussière les meubles, et passe l'aspirateur sur le tapis. Quand j'ai fini, la pièce est impeccable, et me se sent fière de mon travail.
Etant un peu fatigué j'ai décidée de m'asseoir quelques minutes.
Je suis surprise de voir mon patron entrer dans la pièce. Je me lève rapidement de ma chaise et m'excuse pour ne pas avoir entendu la sonnette. Son visage me dit quelque chose mais je ne me souviens plus exactement de l'endroit où je l'ai vue. Il me regarde de haut en bas et dit :
-Vous êtes qui ? Et que faites-vous chez moi ? Et où est ma dame de ménage ? me dit-il de manière hautaine.
-Je je je.
-Je je je quoi ? Qui êtes-vous et répondez moi maintenant sinon j'appelle la police me dit-il en me criant dessus.
-Je suis Litzy la nouvelle dame de ménage, je suis arrivée ce matin c'est votre gouvernante qui m'a emmené pour que je puisse vous aider pendant son temps de congé répondis-je en reprenant mes esprits.
Il me regarde une fois de plus de haut en bas et se tourne puis monte dans sa chambre.
Il descend de sa chambre et commence à chercher partout dans la maison. Je me demande ce qui se passe, mais je n’ose pas lui poser de questions de peur de le contrarier. Je me contente de continuer mon travail, tout en gardant un œil sur lui. Je vois qu'il ouvre les tiroirs et les armoires, cherchant apparemment quelque chose de précieux. Je me demande si je dois l'aider, mais je ne sais pas quoi chercher. Je décide donc de continuer à travailler, en espérant que tout rentrerait bientôt dans l'ordre. Il a fini par trouver ce qu'il cherche le prit me regarde.
-A mon retour je dois trouver mon appartement rangé et propre Crit-il en s'en allant.
Je suis restée sur le choc, il ne me l'a pas demandé gentiment ni dit s'il te plait il est tellement arrogant et impoli. Il fait tout un désordre et c'est moi qui doit arranger par la suite c'est vrai c'est mon travail mais il devrait être plus poli je sens que mon été va être vraiment compliqué avec ce monsieur. Mais plus sérieusement il me dit quelque chose et je dois savoir qui il est. Bref, je dois arranger le désordre de mon cher patron.
Cela fait plus de deux heures que j'ai fini et je ne sais pas quoi d'autre je dois faire je commence à m'ennuyer en rangeant j'ai trouvé des papiers et un stylo donc j'ai décidé de faire ce que je fais le mieux écrire j'adore me retrouver dans mon monde fictif écrire des histoires c'est toute ma vie.
Plus tard j'aimerai être rédactrice dans une grande boite ou éditrice de roman pour faire plus simple j'aimerai travailler dans l'édition.
Pendant ma rédaction je vois la porte de l'ascenseur s'ouvrir ce qui me fis me lever rapidement de ma chaise je ne sais pas mais j'avais envie de fuir mais n'ayant pas d'endroit où aller je suis resté sur place. Il entra accompagné d'une magnifique jeune dame brune et franchement belle. Je ne sais si c'est sa femme tatie ne m'a pas briffé sur sa vie sentimentale et très franchement je ne veux pas savoir je suis ici pour le travail.
Aucun des deux ne me dit bonsoir et ils se dirigent directement dans la chambre.
Je suis choquée comment peut-on être aussi impolis ? Quelles sont ses manières ? Ils ne connaissent pas les règles de politesses ?
Quand on voit une personne la moindre des choses c'est de dire bonsoir. Bref, quand il monte et ne dit rien suis-je sensée partir ou rester là ? Tantie m'a dit de ne pas partir sans qu'il ne m'ait donné son accord, je ressens juste l'envie d'aller toquer à sa porte et lui demander de me délivrer.
Je décide de m'asseoir et d'attendre qu'il redescende.
Près de une heure sont passés et c'est maintenant qu'il descend et une fois de plus il me regarda de haut en bas et dit
-Tu peux rentrer chez toi pas besoin de passer toute ta vie chez moi.
Je ne comprends pas ce monsieur en tout cas j'ai pris mon sac et je suis descendu prendre mon bus.
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