Chapitre 6 : Une proposition alléchante

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'amour n'est pas un feu qu'on renferme en son âme.

Tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux

Et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux. Jean Racine

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Monsieur Eikichi Suzuki avait eu une enfance peu heureuse. En effet, fils du Yakusa le plus redouté de son époque, il avait été élevé par une mère dépressive et alcoolique, et ne voyait jamais son père. A sa majorité, il avait dû succéder à son tyran de père, toujours surveillé par celui-ci, qui veillait à ce que les affaires soient bien reprises. Tout comme les gens avaient craint le père, ils redoutèrent autant le fils. Il ne se montrait jamais souriant, malgré sa belle physionomie, il avait toujours un regard glacial, un caractère autoritaire et une prestance intimidante.

Cela faisait deux ans qu'il régnait sur la majeure partie du territoire de sa famille, lorsqu'il fêta ses vingt ans. Son géniteur lui présenta une femme qu'il devait épouser pour étendre le territoire familiale sur une grande partie de Tokyo. La jeune-femme en question, avait un an de moins que lui, se nommait Amasa Kimura, elle était d'une grande beauté mais restait fermée et silencieuse, ce qui le rassura car il n'avait pas envie d'épouser une fille qui jacasse. Alors que ses parents le présentèrent à la jeune femme et à son père, veuf, elle leva les yeux vers lui, le regarda bien fixement, droit dans les yeux, il en fut totalement déstabilisé. Pour la première fois de sa vie, une femme n'avait pas peur de lui, elle semblait même compatir avec lui puisqu'ils se trouvaient dans la même situation. A son plus grand regret, ils ne purent pas faire plus ample connaissance avant leur mariage. Ce n'était absolument pas une époque où l'on pouvait tomber amoureux de quelqu'un. Heureusement pour les jeunes mariés, ils tombèrent amoureux après leur mariage. Ils avaient appris à se connaître et grâce à cela, Amasa affirma son caractère quant à Eikichi, il s'adoucit et devint plus heureux, mais seulement avec sa femme.

Au fond, c'était un homme bon qui avait du ravaler sa gentillesse par une éducation violente et dure. Il se fit d'ailleurs percer les oreilles sous le choc de ses parents. Pourquoi deux trous dans les oreilles seraient gênants alors qu'avoir le corps presque remplit de tatouages serait normal ? C'était l'argument qu'il leur avait dit et ils en restèrent là.

Amasa mit Nobuyuki au monde et ce fut un des jours les plus heureux dans la vie de Eikichi, devenant un papa gâteau caché de tous, mais aussi de son père qui était assuré que la relève serait de nouveau prise sans encombre. Au fur et mesure des années, le caractère de Eikichi s'adoucit davantage grâce à son fils qui ressemblait énormément à sa mère en tout point de vue. Le problème, c'est qu'il se forçait à être sévère avec son petit Nobu car sinon, il ne pourrait rien lui refuser. Ainsi, il se créait des ulcères tout seul, à aller à l'encontre de ses envies avec son fils. Heureusement Nobuyuki était de bonne nature et comprit, en grandissant, que son père ne voulait que son bien.

Après la visite de sa femme et son fils dans son bureau au sujet de leur invité, il abandonna quelques minutes ses dossiers, afin de méditer sur la question. Il s'était moqué d'eux en disant qu'il n'était pas bonne Sœur, mais il avait bien décelé dans le regard de son fils, quelque chose qu'il n'y avait jamais vu avant... L'étincelle d'un amour ardent... Le problème, c'est qu'il souhaitait son bonheur, et l'homosexualité dans la mafia était loin d'être acceptée... Lui avait dû ravaler sa bonne nature et il en avait souffert dans son quotidien professionnel. Il ne voulait en aucun cas que son enfant souffre tous les jours à cause d'un amour impossible. Il acceptait le fait que son fils n'aime pas les femmes et cela depuis des années, mais il se devait d'être mature.

L'idéal serait que Nobuyuki se marie avec une femme qui ne ressent rien pour lui et qu'il ait des aventures afin que tout passe inaperçu, qu'il ne soit pas percuté ni par les partisans de leur clan, ni par ceux des autres clans qui faisaient déjà des guerres de territoire. Il ne fallait en aucun cas que la réputation de son fils et de sa famille soit salie par tout le monde. Il avait pris la décision de juger le jeune danseur lors du repas et par la suite, en fonction de cela, il mettrait les choses au clair avec Nobuyuki. Soit il garderait le silence face à la situation en espérant que les sentiments se tassent, soit il devrait dire à Nobu que c'était impossible. Il admit, que ce serait la chose la plus difficile à faire de toute sa vie pour son fils. Cela lui tordait le ventre et le cœur, refuser et interdire l'amour sincère qu'il éprouvait...

Kazuma émergea des tréfonds de son inconscient.

À tel point qu'il était perdu dans l'espace temps. Où était-il ? Que s'était-il passé ?  Il se souvenait, petit à petit... Le beau visage du jeune Suzuki lui revint en mémoire. Toujours allongé, il tâta le long de la tête de lit pour atteindre la table de nuit où il trouva la lampe de chevet. Lorsqu'il alluma, la lumière bien que faible, lui donna l'impression qu'elle lui griffait les yeux tellement c'était douloureux. La fièvre avait baissé, il avait la bouche asséchée et avait très soif. Ses yeux s'habituant de nouveau à la lumière, il regarda autour de lui et s'aperçut qu'il était dans une jolie chambre, décorée dans un camaïeu de bleu. Quelqu'un toqua à la porte et de sa faible voix, il invita la personne à entrer.

- Content de voir que tu as repris connaissance, tu as dormi environ trois heures, chuchota tendrement Nobuyuki. Tu nous as fait une grande frayeur tu sais...

- Trois heures ! s'exclama Kazuma, la voix éraillée. Je vous présente toutes mes excuses pour la gêne occasionnée... dit-il en se mettant à genoux sur le lit et en s'inclinant.

- Ne sois pas si formel, Kazuma et pour l'amour du ciel, tutoie-moi ! Nous n'avons que quatre ans d'écart ! s'exclama-t-il souriant.

- Oh ! D'accord... balbutia-t-il rougissant.

- Tiens, tu dois t'hydrater, continua le jeune Yakuza en lui tendant une petite bouteille d'eau.

- Merci beaucoup, je suis vraiment désolé de vous avoir mis dans l'embarras... s'excusa-t-il de nouveau.

- Ne t'excuse pas auprès de moi, ce fut un plaisir de m'occuper de toi... Excuse-toi auprès de mon père lors du dîner plutôt, il a raté un rendez-vous important à cause de ton malaise, rajouta-t-il sérieux.

- Quoi ?! s'exclama le plus jeune. Je suis vraiment désolé, il vaut peut être mieux que je vous quitte rapidement ! paniqua-t-il.

- Haha ! se moqua le jeune Yakuza, je rigolais ne t'en fais pas tu ne perdras pas ton auriculaire, il avait bloqué sa soirée en prévision de ce repas, à la demande de ma mère. Bon, souhaites-tu prendre une douche ?
Étant donné que tu as eu un peu de fièvre, il vaudrait mieux pour toi... 

À ces mots, Nobuyuki ouvrit une porte de la chambre et pria Kazuma de le suivre. Il découvrit une incroyable salle de bain bleue jouxtant la chambre. Le fils Suzuki lui montra les serviettes et lui prêta une chemise blanche propre ainsi qu'un caleçon, lui allant un peu grands. Il présuma qu'ils lui appartenaient. Nobuyuki le prévint qu'il l'attendait dans sa chambre pour se rendre à la salle à manger ensemble, avant de fermer la porte de la salle de bain. Après une douche rapide, Kazuma s'habilla aussi vite qu'il put, il remit son collier sous le col de la chemise et sa cravate. Il refit sa coiffure et sortit de la pièce. Le jeune Suzuki l'attendait assit sur le lit. Il fit un magnifique sourire à la vue du danseur et celui-ci crut fondre sur place. Ils quittèrent la chambre bien que Kazuma demanda à la ranger avant. Nobuyuki l'en empêcha en lui faisant comprendre que le personnel de maison s'en occuperait.

Arrivés dans la salle à manger, la table était déjà dressée, Monsieur et Madame Suzuki attendaient les plus jeunes pour commencer à diner. Ils se levèrent de concert, Nobuyuki sourit en voyant son petit protégé s'incliner. Ses parents se rassirent. Il allait s'asseoir à côté de son père lorsqu'il remarqua que Kazuma ne suivait pas et était toujours incliné, le visage vers le sol.

- Je vous prie d'excuser mon indélicatesse en étant tombé malade sous votre toit et mon impolitesse pour vous avoir fait attendre trois heures. Je vous fais mes plus sincères excuses ! s'exclama-t-il toujours penché.

- Relève-toi mon petit, le pria Amasa, ce n'est pas de ta faute, le médecin nous a dit que tu avais des problèmes de santé et qu'il te fallait du repos...

- Je vous rembourserai les frais médicaux, encore toutes mes excuses, dit-il en allant s'asseoir à sa place.

- Il est hors de question que tu nous rembourses Kazuma, intervint Nobuyuki.

- Je ne tiens pas à avoir des dettes avec vous non plus, je vous rembourserai quand même s'il vous plaît... dit Kazuma en baissant les yeux vers son assiette.

- Qu'il en soit ainsi, tu nous rembourseras, convint Monsieur Suzuki d'un ton ferme. En revanche je souhaite que tu me dises pourquoi tu as des dettes alors que tu es aussi jeune, et à qui tu dois cet argent... continua-t-il toujours sur le même ton.

Surpris, Nobuyuki se tourna vers son père, les sourcils relevés. Il essaya d'adoucir la tension en expliquant à son père que le danseur n'avait peut-être pas envie de répondre.

- Si, cela ne me dérange en rien de vous le dire. Je vous dois beaucoup pour cet accueil chaleureux et de vous être occupés de moi lorsque j'étais inconscient, j'estime que je vous dois des explications... dit Kazuma timidement.

Ainsi, il leur conta la vie qu'il avait mené jusqu'à présent, sans pour autant entrer dans les détails de son jardin secret. Nobuyuki et sa mère s'insurgèrent lorsqu'il leur dit qu'il devait beaucoup d'argent à Monsieur Yamamoto pour le logement et les repas. Monsieur Suzuki quant à lui, continuait de manger tranquillement, l'écoutant visiblement attentivement mais gardant ce visage toujours aussi froid.

- Plusieurs questions me taraudent mon garçon, demanda Madame Suzuki lorsque que Kazuma eut terminé son récit. Avant tout, pourquoi ne pas avoir essayé de convaincre ton patron de continuer tes études en parallèle de ton travail ? Tu es si cultivé et intelligent, c'est bien dommage de gâcher un tel atout !

- Monsieur Yamamoto ne m'a pas laissé beaucoup de temps libre pour continuer dans ce que je voulais et malgré mes tentatives pour faire une réduction d'heure, il me rejetait au visage, à chaque fois, cette histoire de dette qui ne cessait d'augmenter d'année en année, mais j'ai bien compris que c'est ainsi qu'il nous tient tous et particulièrement moi car contrairement aux autres, je vis au dessus du bar donc j'ai le loyer de la chambre en plus.

- Je me permets de te couper mais à combien s'élève ta dette jeune-homme ? interrogea Eikichi.

- Euh, et bien... Environ 30 917 897 yen (soit environ 245 953 euros)... balbutia-t-il.

- Mais c'est impossible et inconcevable ! s'écria Nobuyuki. En sept ans, pour un loyer et de la nourriture et en travaillant tous les jours sans repos, ta dette ne peut pas être aussi élevée !

- Je suis de ton avis, admit Amasa, le médecin nous a dit que tu étais en sous alimentation en plus, à ce prix-là tu boirais du vin et mangerais tous les jours au restaurant...

- Ah... Il vous l'a dit... Je dois vous avouer que ce n'est pas entièrement de la faute de Monsieur Yamamoto... J'oublie de manger parfois, quand les journées sont trop chargées et ça me fait moins perdre de temps...

- Ce n'est pas de ta faute, c'est un mauvais patron, un sadique et un égoïste. Je vais voir ce que je peux faire pour toi... réfléchit Nobuyuki.

- Tu ne feras rien pour lui Nobuyuki. Le club de Yamamoto est un point de ralliement pour beaucoup de dealers de Tokyo. Tu ne pourras pas fermer le club en toute impunité sans qu'il y ait des conséquences désastreuses pour nos affaires ! s'énerva le Yakuza.

Kazuma regarda Monsieur Suzuki, choqué. Il vit Nobuyuki serrer les points sur ses jambes avant d'exprimer très froidement ses points de vues en matière de gestion politique des affaires familiales. Ceci n'ayant pas l'air de ravir son père, Amasa décida de couper court à la bataille entre le père et le fils.

- Pourquoi avoir tué le cygne noir dans ton spectacle Kazuma ? interrogea-t-elle.

- Amasa ! s'écrièrent Nobuyuki et Eikichi de concert.

- Quoi ?! s'insurgea-t-elle, vos petites querelles ne regardent en rien ce pauvre garçon !

- Euh... Je vous prie de m'excuser de vous empêcher de parler de vos affaires, dit timidement le danseur.

- Ne t'en fais pas, ce n'est pas de ta faute, nous en parlerons plus tard Kazuma ! lui sourit Nobuyuki.

- Eh bien, pour répondre à votre question Madame... continua le plus jeune toujours intimidé. En fait, ce soir-là, Monsieur Yamamoto voulait à tout prix, à la demande de clients, que je fasse un spectacle qui les marqueraient tous. J'aime énormément la musique et surtout la musique classique. Connaissez-vous la symbolique du cygne noir dans Le lac des Cygnes ?

- Désir homosexuel, intervint Monsieur Suzuki de but-en-blanc surprenant la tablée.

- En effet Monsieur... Et je suis au regret que vous l'appreniez ainsi... Si j'ai tué le cygne noir ce soir-là c'était pour montrer à tous que ma liberté et mes désirs cachés sont morts depuis bien longtemps... Je comprendrais que vous souhaitiez que je m'en aille sur le champ.

- En aucun cas ! s'exclamèrent la mère et le fils de concert, faisant rouler des yeux le Yakuza.

- Je souhaite te faire une proposition, et bien-entendu, ce repas est déterminant pour la décision de mon père, expliqua Nobuyuki. Le médecin nous a dit qu'il fallait que tu réduises voire arrêtes le train de vie que tu mènes sinon tu ne feras pas long feu... Et ma mère et moi avons pensé que je pourrais prendre soin de toi. Tu es intelligent et cultivé, tu connais les milieux pauvres et modestes de Tokyo, tu côtoies des hommes d'affaire importants au quotidien donc tu serais parfait pour être mon assistant dans mes affaires de futur Yakuza. Tu serais logé ici et bien sûr nourri tous les jours. Tu aurais l'obligation d'arrêter de fumer, et même si tu le souhaites, tu pourrais reprendre tes études dans l'édition... proposa-t-il enfin peu confiant.

- Je suis d'accord avec mon fils, appuya Amasa. Je refuse que tu retournes dans cette galère avec ta santé plus qu'instable !

- Je vous remercie à tous deux de me porter une si grande attention, cette proposition est vraiment intéressante mais je ne pense pas qu'il soit juste de ma part d'être entretenu par une famille que je ne connais pas, sans raison et ne rien vraiment faire en retour. Je ne souhaite plus reprendre mes études depuis un moment, je m'étais résigné. Quant à ma sexualité, j'imagine que même si vous dites le contraire, c'est un handicape pour le bon fonctionnement des affaires...

- Je suis de ton avis, dit sèchement Eikichi. Tu devras travailler dur et arrêter de fumer pour retrouver une santé de fer, je refuse d'avoir un homme malade au service de mon fils.

- Oh Père, merci de pencher en notre faveur ! s'exclama Nobuyuki joyeux.

- Pour ce qui est de ta sexualité, continua-t-il sur le même ton qu'auparavant. Tu devras la garder cachée car comme tu l'as si bien dit, ce serait déplorable pour notre réputation si cela venait à se savoir... Et surtout, n'ose même pas espérer avoir mon fils. Il sera bientôt promis à une jeune-femme.

Tous se retournèrent vers lui surpris.

- Père ! s'écria colérique le jeune Yakuza en tapant sur la table et en se levant simultanément. Je refuse d'entendre ce discours conservateur plus longtemps, j'ai eu ce que je voulais donc je vous laisse ! Kazuma ? demanda-t-il avec tendresse. Lorsque tu auras terminé, rejoins-moi dans la bibliothèque s'il-te-plaît, nous devrons organiser ton installation. Mère, je vous souhaite une agréable nuit, ajouta-t-il sur le même ton, puis il quitta la pièce.

- J-je suis navré pour ce qui vient de se passer par ma faute Monsieur... dit le jeune danseur presque en un murmure.

- Ce n'est pas de ta faute mon petit, ça se termine toujours comme cela entre eux. Ils s'aiment tellement que ça fait parfois des étincelles ! rit Amasa.

- Ma chère, je te prierai d'être plus discrète, je ne tiens pas à ce que ce jeune homme pense que je suis faible.

- L'amour n'est pas une faiblesse Monsieur Suzuki... C'est une force... murmura le plus jeune mais fut tout de même entendu.

- Je suis d'accord, je disais seulement cela pour tester ta répartie et je ne suis pas déçu ! rit-il.

Kazuma écarquilla les yeux, cet homme d'une grande beauté malgré son air froid et sévère était magnifique lorsqu'il riait. Il le vit reprendre aussitôt son sérieux sous l'air amusé de sa femme.

- Si je ne veux que pas que tu approches mon fils c'est parce qu'il y a plusieurs raisons. D'abord, comme tu l'as si bien dit, cela posera vraiment problème car comme tu le sais, nous ne sommes pas dans un pays qui accepte ce genre de penchant. Si ça peut te rassurer, j'en ai cure de ta sexualité, elle ne regarde que toi et seulement toi. J'accepte les homosexuels, car les renier ce serait renier mon fils...

Kazuma fut surpris par ce discours totalement opposé à ce qu'il avait dit à son fils plus tôt. Sa femme ne parut pas du tout étonnée et continua tranquillement de manger son dessert.

- Pour ce qui est de le marier, reprit le Yakuza, ce serait simplement une couverture pour faire ce qu'il souhaite secrètement. Et je l'ai aussi dit maintenant car j'ai vu qu'il ne t'est pas indifférent, et cela à plutôt tendance à m'inquiéter...

- Je ne vois pas pourquoi Eikichi ! s'insurgea sa femme. Je me tais depuis tout à l'heure, mais je pense qu'il faut faire changer les mentalités en commençant par le faire chez soi ! Je ne vois pas pourquoi nous interdirions les garçons d'avoir une relation amoureuse !

- Je dis ça pour leur bien comme pour celui de nos affaires ! Essaies de me comprendre enfin !

- Les affaires, les affaires... souffla Amasa. Kazuma, cela ne t'ennuie pas, étant donné que tu as fini de manger, d'aller rejoindre Nobuyuki dans la bibliothèque ? J'ai des choses à dire à mon époux... ajouta-t-elle en regardant son mari avec colère.

- Euh oui, bien sûr Madame ! Merci beaucoup, Madame et Monsieur Suzuki pour l'aide que vous m'apportez, je vous serais éternellement reconnaissant et dévoué, finit-il en s'inclinant et quittant la pièce.

A peine eut-il fermé la porte qu'il entendit un haussement de ton de la part d'Amasa. Il se dirigea vers la bibliothèque afin d'y retrouver l'homme de ses songes.

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