Chap 6 partie 2 - Hiver et Noël

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J'espère avec ce cadeau lui faire passer un message, lui faire comprendre que je tiens à lui et que je veux plus de notre relation. En supposant qu'il ne se braque pas comme toujours.

Mon achat payer je récupère les T-shirt et rejoins Emma, dans la voiture je glisse discrètement le CD dans mon sac tout en acquiesçant à ses lamentations. Elle avait enfin eu des nouvel de Maxime pendant qu’elle faisait les courses de son côté. Mais il était resté buter, et ne lui avait pas dit pourquoi il n’avait pas donner de nouvelle depuis notre arriver. Quand enfin nous furent arriver au chalet nous cachâmes rapidement les cadeaux dans nos chambres respective. Puis rapidement nous nous mettons à préparer la maison ainsi que la nourriture, sans oublier l’habillage. Ça s’annonce être plus un moment de torture, si j’en juge par les petits sourire machiavélique qu’Emma me lance à chaque fois qu’il en est question.

Le chalet se mets doucement en route, bercer par les odeurs de nourriture et des chansons que les garçons chantent à tus tête. Nous nous étions mis d’accord pour faire un repas entre nous plutôt que dans le bruit et la foule des fêtes, et je ne m’en porte pas plus mal. A mon plus grand bonheur la montagne me faisait du bien, je dors mieux, même si mes nuits sont toujours emplies de cauchemars je me réveille le matin moins fatigué et plus apaisé. J’ai encore du chemin à faire mais ici, c’est comme si je pouvais enfin penser à autre chose, penser enfin à moi. Pendant que Emma décore un peu l’intérieur, je suis au fourneau et je mélange, coupe, épluche, pour nous concocter un délice pour ce soir. Le tout sous les directives d’Emma, histoire d’évité que je brûle la nourriture et la moitié de la baraque avec. Les garçons eux sont partis chercher les alcools pour arroser notre soirée, j’espère juste que personne ne sera malade.

Très vite, bien trop vite à mon goût, Emma me réquisitionne pour aller nous préparer, les garçons sont rentrés et organisent un vrai bar à cocktail sur le buffet du salon.

- Bon tu as fini ? répliquais-je à Emma qui était sur mon visage depuis au moins 10minutes.

- Du calme j’ai presque fini.

Elle tient à ce que je sois belle, pas juste jolie mais belle. J’ai pour mon plus grand bonheur une belle peau, avec un peu de tache de rousseur et un teins uniforme. Quand enfin elle eut fini j’enfile la robe en soit bleu qui coule sur mes minces formes, je serre plus fort la ceinture autour de ma taille étroite en constatant que j’ai perdu du poids. Il faudra que je surveille ça. Quand nous nous regardâmes toute les deux dans le grand miroir de ma chambre j’en fus presque bouleverser. Elle, envelopper dans sa robe rouge ressemblait à ces femmes fatales dans les films d’espionnage, moi, plus discrète, je me plus. Un sourire étire mes lèvres coloraient et je pose un regard brillant sur mon amie. Nous nous perchâmes enfin sur de haut talon qui me firent grincer des dents mais avant que je dise quoi que ce soit Emma nous avait trainer dans le salon où les garçons avaient eu aussi enfiler leur plus beau costume. Ils se tournent tous les deux vers nous et Antoine ne pus s’empêcher de siffler d’admiration.

- Vous êtes superbe les filles ! Je me sens limite pas assez habiller avec vous à côté !

- Mais non ne t’en fais pas, tu es très beau toi aussi, réplique Emma en remettant son col en place.

Il a enfilé un costume dans des tons de gris surmonter de violet, cela fait ressortir la couleur de ces yeux.

Je glisse un œil sur Alex et dieu qu’il est beau. Tout de noir habiller, une chemine déboutonner, une veste ouverte et un pantalon de smoking bien ajuster sur ses anches, il a remonté les manches de la veste, comme à son habitude. Il claque des mains ce qui fit tinter ces bagues.

- Bon et si on ouvrait le champagne pour commencer ?

Sa proposition fut vivement acceptée. Le bouchon partis comme une fusé et les verres furent vite remplis et tout aussi vite bus, il fait particulièrement chaud ici, heureusement que nous n’avons pas allumer la cheminer je me serais retrouvé en nage. Les garçons durent sans doute aussi avoir chaud car bien vite leur belle veste fut abandonnée sur le canapé. Nous étions tous assis autour de la table, mangeant et échangeant des anecdotes sur nous plus ou moins croustillante.

- Au début ma mère était tellement angoissée, poursuis Antoine. Mais quand enfin je me suis remis à lui parlait c’est comme si ça n’avait jamais eu lieu !

- Et pourquoi d’un coup tu ne voulais plus parler ? demande Emma tout en trempant ces lèvres rouges dans son verre.

- Je ne sais pas. Je crois que à un moment j’étais fatiguer de parler aux autres, que ce soit les gens en cours ou à mes parents.

- Ton père n’a jamais rien dis, lui ? répliquais-je curieusement.

- Non. Mon père est plus comme moi, ce qui désespère ma mère !

- Tu m’étonne ! hurla presque Alex. La première fois que je suis venu chez lui, je vous dis pas l’ambiance ! Sa mère me bassiné sur des histoires de vaisselles et son père et lui disait pas un mot, j’ai cru que j’allais mourir…

Nous rigolâmes en cœur, j’ai une image très nette d’Alex se retenant de s’enfuir en courant.

- Et je vous dis pas quand y a Max, j’ai l’impression d’être avec des foutus poupée de cire ! s’exclame-t-il de nouveau sous nos rire.

- Oh ça me rappelle quand on était au collège Sophie !!!

- Mmmm c’est-à-dire ? répliquais-je après avoir sifflet mon verre.

- Mais si… Les poupées !

- Non ! On a dit qu’on en parlerait pas !!!

Evidement qu’elle en parla et on se moqua de moi. Quand on était au collège j’avais eu une crise de panique à cause d’une poupée glisser dans mon sac en cours, je l’avais ouvert et elle était là, je me souviens encore du hurlement que j’avais poussé.

- T’es pas possible ! je lui lance.

- Ouaip mais tu m’aime !

Elle sourit de toute ces dents tandis que j’ouvre une autre bouteille de champagne, la première n’ayant pas fait long feu. Je me ressers un verre et au moment où j’allais retourner à table Alex se leva et vient à côté de moi il presse sa hanche contre la mienne, le sourire aux lèvres. Il prend la bouteille de whisky et se sert un verre bien tasser, Emma et Antoine se sont lancé dans une discussion endiablée sur les auteurs du 18eme siècle. J’avoue ne pas avoir compris comment il en était arrivé là.

- Alors… on a peur des poupées, je lui fais les gros yeux. Pardon, pardon, glousse-t-il.

- Parce que toi tu as jamais eu peur d’un truc peut-être ?

- Mmmm et bien en faites, il se tourne vers moi en avalant d’un trait son verre. J’ai peur du vide.

- A bon ? je sirote mon verre en réfléchissant à cet aveu, un pas vers moi en soi. Comment ça se fait ?

- Je sais pas, ça a toujours été comme ça.

- T’en fais pas, on a tous nos angoisses.

Il me lance un sourire carnassier en se resservant un verre puis nous allâmes nous rassoir avec les deux autres le sourire aux lèvres.

Une fois le repas engloutis, les garçons débarrassèrent la table tandis que nous nous posâmes dans le salon nos verre de nouveau remplis à la main, l’ambiance est festive et la musique entrainante. Antoine était en train de nous raconter les premières bagarres d’Alex quand Emma claque dans ces mains.

- Et si on s’échanger les cadeaux !

- Déjà ? souffle Antoine.

- Rooooh aller j’ai grave envie de vous offrir les vôtres.

Sans attendre d’approbation, elle siffle son verre de champagne et file comme une tornade dans sa chambre, je pousse un soupire et la suit, suivis évidemment par les garçons qui vont chercher les leurs. Quelques minutes plus tard nous sommes de nouveau dans le salon, des paquets pleins les mains. Emma décide évidemment que c’est d’abords à nous de faire les cadeaux. Antoine et Alex déchirent leurs paquets et d’immense sourire naquirent sur leurs lèvres.

- Des T-shirt de notre groupe… souffle Antoine émus.

- C’est… c’est toi qui as fait le dessin Sophie ?

- C’est juste un premier jet, si vous avez envie d’en chang…

- Il est parfait, répliquèrent-ils en cœurs.

- Et… C’est pas le mieux !!! réplique Emma.

Nous nous levâmes et allâmes-nous caché dans la cuisine pour enfiler rapidement nos propres T-shirt, quand nous arrivâmes de nouveau devant eux ils applaudirent.

- Mais vous êtes des folles ! nous hurla Alex en se jetant sur nous pour nous regarder nous toute les coutures.

En plus des leurs Emma et moi avons acheter des T-shirt avec l’inscription fan Numéro 1 ex-aequo. Antoine lâche un sifflement admiratif.

- C’est vraiment cool !

- Ahahah, bon aller on retourne s’assoir, j’entraine Alex jusqu’au canapé suivit de nos amis.

- Ça c’est votre cadeau à deux, toi ça c’est pour toi Antoine, enchaine Emma.

- Et ça pour toi Alex.

Antoine n’attend pas plus, je ne l’aurais pas cru impatient, et de nouveau il pousse un souffle de joie, Emma lui avait choisis un superbe carnet en cuire style grimoire avec une plume intègres, un très beau cadeau pour un écrivain comme lui. Quand je me tourne vers Alex il est resté figer, comme s’il ne s’attendait pas à ça.

- Tu…

Il plaque sa main sur sa bouche dans un souffle émus et nous furent tous surpris, Antoine jette un coup d’œil au cadeau et sourit en pressant sa main sur l’épaule de son ami.

- Merci Sophie, je pensais pas que tu te souviendrais de ça…

Il se lève et m’enlace, je me mets à rire doucement en lui tapotant le dos.

- Bon à nous maintenant !

Emma non plus n’est pas très patiente ce soir, Alex se reprends et s’assit de nouveau en face de moi, il nous tend mutuellement 2 paquets qu’Emma déchiquète. Elle a eu droit à un sublime cadre avec la première photo d’elle et Maxime, ainsi que d’un très beau collier en argent, elle pleurs très fort tout en les remerciant. Moi j’eu droit à un laisser passer pour une exposition expérimentale dans le quartier des arts de notre ville, j’en lâche un souffle ému. Le second, un petit MP3 vintage me fait faire la grimace. Jusqu’à ce qu’Alex me donne ses écouteurs et me montre le petit écran lumineux. « Le chasseur de cauchemars ». Je redresse vivement la tête vers lui, ébahit. A côté de nous Emma avait enlacer Antoine et ils se chuchotaient des choses, Alex en profite pour se pencher vers moi, effleurant mes mains des siennes.

- Pour que même quand je ne suis là, je puisse chasser tes cauchemars.

Puis il enclenche la musique. C’est la plus belle déclaration d’amour qu’on pouvait me faire, car c’est bel est bien ça, et si j’avais encore des doutes, le sourire qu’il m’offre ne pouvez pas mentir.

Le reste de la soirée est flou dans mon esprit, beaucoup de rire, de musique, et évidement d’alcool. Je me souviens vaguement aussi d’avoir dansé sur une table et d’avoir aperçus un Antoine penchait sur les toilettes, ainsi que beaucoup d’autres blagues, anecdotes et embrassade alcoolisé.

A notre réveille le lendemain, Emma péter étrangement le feu, et elle réussit à nous convaincre d’aller skier, heureusement pour moi je suis une pro, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Jetant un coup d’œil à Alex je le vis tenté en vain de rester droit sur ces skis. Emma descend à toute blinde la piste suivit de près par Antoine tout deux enchaînent les montés et les descentes dans une valse rapide et élégante. Moi, bonne âme, je reste en retrait à attendre Alex tremblant et maladroit dans son blouson noir. L’air froid de la montagne me fait du bien, je crache un nuage blanc tout en frottant mes mains gantées pour tenter de les réchauffer. Cette montagne est vraiment belle, avec ces grand sapins bien garnis et cette neige épaisse, immaculer, sans aucune imperfection. Il finit par arriver à ma hauteur tant bien que mal puis me jette un coup d’œil sombre, mon immense sourire ne doit sans doute pas lui plaire.

- Arrête de te foutre dans ma gueule ou je te fais bouffer la poudreuse !

- Ahahah, entre nous c’est plus toi qui risques de la bouffé mais bon.

Il bat l’air avec son bâton dans ma direction mais évidemment il perd l’équilibre et se vautre dans la neige à mes pieds soulevant de lourd nuage de neige.

- Oh putain le karma de malade !

Je me mets à rire de plus belle, plier en deux, tendant la main dans vers lui pour l’aider à se relever. Il me saisit brusquement le bras et je m’écroule sur lui dans mes rires emmêlant sky et bâton, rapidement son rire s’ajoute au mien et nous nous tortillons pour essayer de nous remettre debout, remuant dans la neige. Je finis par m’assoir à côté de lui essayant d’arrêter de rire et de reprendre mon souffle.

- Décidément t’es pas possible.

- Tu peux parler, il s’assoit également tout en défaisant ses skys.

- Oh tu veux plus sky ?

- Franchement ? il me lance un regard blasé, le sourire aux lèvres. Je pense que mon cul à suffisamment souffert comme ça, je préfèrerais ne pas me transformer en schtroumpfe !

J’éclate de nouveau de rire en l’imaginant le pantalon baissaient et les fesses bleues, j’enlève mes propres sky tout en me relevant, époussetant la neige qui me colle au pantalon. J’essuis une larme sur ma joue en reprenant mon souffle, je calle mes skys et mes bâtons sous mon bras et repositionne mon bonnet avant de lui lancer.

- Aller, je t’offre un vin chaud pour faire passer ton mal de fesse.

Il se lève à côté de moi, tout sourire, presse mon épaule puis commence à descendre le reste de la piste. Mon sourire grandit encore et je me lance à sa suite bien décidé à profiter de ces derniers moments à la montagne avec lui.

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