Une bague froide et dure s’enroulait lentement autour de son cou, comme un serpent invisible prêt à serrer. Il leva les yeux, et devant lui se tenaient deux silhouettes.

L’homme qui venait de l’immobiliser portait un tee-shirt bleu clair, légèrement froissé, et un pantalon bleu foncé. Ses cheveux bruns étaient courts, soigneusement peignés, et ses yeux d’un marron profond brillaient d’une intensité effrayante. Son regard était dur, fixe, et pénétrant, comme s’il sondait l’âme de Null.

À ses côtés, une femme observait la scène. Ses cheveux roux tombaient en mèches désordonnées autour de son visage, et ses yeux vert châtaigne luisaient d’une inquiétude vive. Elle portait un tee-shirt vert clair et un pantalon marron qui lui permettait de se mouvoir facilement.

D’une voix basse, presque un souffle, la femme murmura :
— Toi aussi tu as senti ça ?

L’homme tourna la tête vers elle, ses yeux se plissant d’un éclat sombre.
— Oui. Je sens la présence d’Herobrine. Mais il y a aussi quelque chose de plus noir… plus profond. Quelque chose qui dépasse tout ce qu’on a déjà vu.

Son regard se posa à nouveau sur Null, et cette fois, il y avait dans ses yeux une lueur terrible, comme celle d’une bête prête à attaquer à la moindre faiblesse. Lentement, il desserra la bague autour du cou de Null, mais son intention était claire : il ne le laisserait pas partir sans réponse.

— On le tue ? demanda-t-il en chuchotant presque, comme pour lui-même.

Null entendit ces mots, chaque syllabe résonnant dans sa tête comme un défi. Il n’était pas question de se laisser faire.
— Non, répondit Null avec une voix ferme, calme mais empreinte de défi.

Le silence s’installa un instant, puis la femme fit un pas en avant, son regard vert brûlant de détermination.
— Alors montre-nous ce que tu vaux.

Sans prévenir, l’homme fit un mouvement rapide, tirant une lame courte qu’il brandit devant Null avec une précision mortelle. Null réagit aussitôt, dégainant son épée avec une rapidité féline. Le choc des armes éclata dans la ruelle, un bruit sec et violent qui fit écho aux murs.

La bataille avait commencé. L’homme, habile et rapide, cherchait à briser la défense de Null, le forçant à reculer. La femme se glissait derrière lui, prête à frapper avec une dague affûtée. Null dut tourner sur lui-même, évitant de justesse la lame qui s’abattait sur son flanc.

La sueur perla sur son front, sa respiration s’accéléra, mais il n’abandonnait pas. Sa silhouette, déjà sombre, semblait absorber l’obscurité autour de lui, renforçant sa détermination.

Avec un bond, il repoussa la femme d’un coup d’épée circulaire et se retourna vers l’homme. Leurs épées s’entrechoquèrent dans une pluie d’étincelles, chacun cherchant la faille.

L’homme rugit, lançant une série d’attaques violentes, mais Null esquiva, puis contre-attaqua avec force. Un coup bien placé fit reculer son adversaire, lui infligeant une entaille au bras.

La femme revenait, son regard dur, ses mains prêtes à saisir Null. Mais celui-ci, dans un mouvement instinctif, fit un pas en arrière, attrapa une pierre au sol, et la lança droit vers elle. Surpris, elle recula de justesse.

L’air était chargé de tension, chaque instant pouvait être décisif. Null sentait la colère monter en lui, sa force obscure grondant sous sa peau. Il n’était plus seulement un garçon fatigué, il était une tempête prête à tout balayer.

L’homme cracha au sol, essuyant le sang qui coulait de sa blessure, et hurla :
— Tu n’es pas prêt de nous battre !

Mais Null ne répondait pas par des mots. Il bondit en avant, son épée frappant avec une puissance décuplée, jusqu’à ce que le métal claque contre la pierre et que son adversaire s’effondre à genoux, son souffle coupé.

Null reprit calmement :

— Je ne veux pas vous faire de mal, répliqua-t-il calmement, les mains légèrement levées, en signe de paix. Le regard des deux inconnus se durcit. Ils ne semblaient pas enclins à écouter. Sans prévenir, la tension explosa. L’homme lança son épée, et Null para d’un geste vif, le choc vibrant dans son bras.

Le combat s’engagea, brutal, rapide, chacun cherchant à prendre l’avantage. Null, bien que moins expérimenté, se défendait avec agilité, ne cherchant qu’à éviter les coups plutôt qu’à blesser. Mais soudain, une silhouette surgit derrière les villageois : Théo, alerté par le bruit, venait en renfort. Il se plaça aux côtés de Null, prêt à affronter ces ennemis mystérieux.

Mais l’homme au tee-shirt bleu clair était rapide, impitoyable. D’un coup précis, il transperça le ventre de Théo avec une épée fine. Un cri rauque échappa à Théo, qui recracha du sang, ses forces le quittant rapidement.

— Celui-là sent aussi Herobrine… murmura l’homme. Le monde sembla ralentir pour Null. La peur et la douleur s’entremêlaient, mais une colère noire, viscérale, prit le dessus. Son corps changea, son skin devint d’un noir plus profond que la nuit, ses yeux brillèrent d’un blanc aveuglant, sans pupille, émettant une aura de prédateur.

La femme recula, terrorisée, incapable d’agir face à cette transformation. Le combat prit une tournure déchaînée. Null, animé par une force surhumaine, projeta ses adversaires contre un mur de bois, faisant trembler les maisons alentour. Les villageois s’enfuirent en hurlant, paniqués par ce spectacle surnaturel.

Théo gisait au sol, son souffle court, tandis que Null, lui, se battait avec une rage pure et désespérée. Mais malgré sa puissance, Null sentait la fatigue le gagner, ses forces s’amenuiser. Il jeta un regard désespéré vers Théo, puis vers ses ennemis, le regard incandescent.

— Vous allez payer… pour ce que vous avez osé faire ! gronda-t-il, sa voix résonnant comme un avertissement dans le silence du village en ruine. Le silence retomba, lourd de promesses vengeresses, tandis que l’ombre de la nuit s’étendait sur les ruines fumantes…