Mon ami à jamais Robert,

2 minutes de lecture

Je me retrouve finalement

en un inquisiteur

de cette sacrée…peur :

que de me procurer

des lambeaux de peine

à en perdre la raison.

Sous mes traits figés,

, pour peu,

tu es parti en titubant,

pointé de quelques verres,

en fermant cette porte de ton plein gré

ou, sûrement, je t’ai mal compris et

jeté comme une chaussette de trois jours.

Tu t’es sans doute persuadé

de tes doutes haletants,

qui nous ont ainsi vendu

ce prétexte comme une évidence :

s’éloigner l’un de l’autre.

Sans usage, les objets que tu t’inquiétais,

parce qu’ils étaient à toi,

sont restés inactifs près de moi.

Oh mal en nous !

En l’espace de quelques brefs sursauts de nostalgie,

je nous revois, fièrement,

dans l’étonnante surprise

de nos médaillons d’honneur.

Si tu ressens tout comme moi :

détresse et passion,

reviens vers notre gaieté

du temps d’avant,

pour remettre du désordre dans l’ordre

dans le vide de nos émotions.

Je me plains de ne plus

serrer tes délicates paroles de sympathie

contre mon cœur,

en une croix qui s’est étiolée ici-bas.

Tu te rends compte vite

que le tragique est arrivé,

en te répulsant de moi.

Marchons

fièrement les yeux rivés vers l’horizon,

en quête d’un plantureux rivage

qui nous convienne.

Brandissons les lances

que nous avons longuement lancées l’un sur l’autre,

pour voir se dépêcher

les roses du matin

dans des rivages

où la quiétude et le sauvage

fait son retour.

Or, le temps a coulé

et aujourd’hui je me contente tant

de ne plus pleurer les moments heureux.

Prends ton avenir en main,

conserve ta belle figure

de l’homme pur

que tu as sincèrement toujours été,

et veille à te propulser

vers le firmament du bonheur.

Mais celui-ci,

tu l’as frôlé maintes et maintes fois,

en rencontrant toutes ses jeunes filles.

Pourtant l’une d’entre elles

t’a déchiré le cœur,

et tu n’es plus,

victime de ta trop forte passion.

Sois fier de ce que tu as été,

je veillerai sur tes proches,

comme tu l’aurais fait,

à jamais, pour moi.

Adieu semble substituer ma tristesse

en une profonde injustice de culpabilité

qui m’émeut dans les tranches guerrières

d’un Au revoir bien amer.

Si j’avais su…

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