Ma bourgmestre

3 minutes de lecture

De votre rôle prodigieux

Que vous ne saviez quoi en faire,

De votre statut indissociable à votre image

Que vous ne remarquiez même plus,

Rien ne savait

Etinceler qu’au-devant de votre regard

Cette brise autoritaire

D’un statut hors norme.

Simple en vêtement d’impératrice,

Pleurnicher de désarroi ne signifiait plus grand chose

Pour votre jolie façade

Toute en solide structure,

D’un bourgmestre ordonné

Mais hors des réalités fécondes.

Fort heureusement vos gouvernés

Très loin de la très haute hémisphère politique

Se souvenait plus que quiconque

de ce rire énergique et passionné.

Si à l’aise envers les vôtres,

Vous vous démenez comme une anguille

Dans votre jolie agilité de soie

contre vents et marées.

Revêtus de tintammare ébouriffant

Et de pièges parsemés d’ornières,

Ils savaient faire éclater

Le joli château de carte

Construit en réponse aux réformes,

Pas trop dans la préoccupation

De vos fidèles partisans.

Ainsi, les formes de chaos collectif,

de tumultes hors propos

Fleurissaient sur les pavés de votre lieu

De travail.

Vous avez fait outre mesure

de la commune

une gestion d’entreprise

efficace et pointé d’œillères.

Vous explorez toutes les facettes

De votre îlot,

tel un certain Robinson.

Rien n’échappait à votre orientation

De vigile.

En bonne et intelligente marraine en fonction

Toujours friand d’équilibrer vos comptes,

Vous suggérez de combattre

Le crime à n’importe quel temps.

Or, vous, Bourgmestre, êtes très souvent

saupoudrée d’une faste odeur de parfum

si doucement enivrante,

comme un dernier rendez-vous

avec le bon sort entre les mains.

Le vôtre vous rendait houleusement attirante

Pour s’en échoir

Et ne pas se préoccuper

Des jours mauvais comme

un débusquage d’essaims de guêpes

À bien des égards, vous surfiez en bon temps

Sur cet effet mystérieux et envoutant

Comme une nostalgique d’un monde

À jamais fissurer de confrontations.

Entre les partisans des réformes

Et ceux les traînant au cimetière

D’un progrès désenchanté,

Vous avez fait un choix fort.

Ce n’était pas votre parure fraîche et ornée,

De chevelure blonde teinte en dorée,

Qui faisait du moins ressortir

beaucoup de photogénie.

Un peu trop à mon goût !

Elle donnait cette impression

D’un peps éternel de vos ans,

D’un Peter pan tout feu tout flamme.

Or, la tempête était prévisible

D’observations et d’humeurs massacrantes.

D’ailleurs, vous murissiez tout de mêmes

vos devoirs et stratégies inextinguibles

à votre classe.

Le peuple était prié

Au détour d’un coin,

De se réfugier dans la tenaille d’une Mère

Rendue comme nourricière.

Votre législation sur vos bons potes

Avait ses défauts,

Comme un meuble, oh combien, Purement décoratif

La sécurité n’a jamais été votre fort.

Or, il était plus que temps

d’épingler cette hiérarchie

Sur votre tableau des médailles.

Il était ainsi, pour moi, par exemple

fort désagréable de me promener

sur mes sentiers de toujours

de mon pas agréable.

Quand des civils opaques surgissaient mal éduqués,

S’agitaient dans des positions peu commodes,

Dans des tromperies et des duperies,

que nos forces de l’ordre de poignes durcies.

Ne savaient s’y résoudre à stopper.

Impunément, ces individus étaient avares

De comportements dociles et

De remarcher droit dans le rang

D’une vision rassurante.

Ils tapageaient

Au lieu de dormir aux heures

Que chacun jugerait convenable,

Si leurs peurs de repousser l’aurore

ne se faisaient pas présentes.

Au lieu de cela, ces bandes aux visages

Masqués et marqués par la dureté

Faisaient la loi sur les repères

Des zones reculées,

Jadis verdoyantes,

les plus Soi-disantes tranquilles de la cité.

Alors, si vous paraissez mieux

Et plus, que vous n’agissez tardivement

Il n’en demeura rien

De cette lettre passionnée

Contre ce fléau des temps

Modernisant notre peur,

Le désœuvrement des loubards

Se profilait comme une homogénéité

Vers des ressources illicites.

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