Ma bourgmestre
De votre rôle prodigieux
Que vous ne saviez quoi en faire,
De votre statut indissociable à votre image
Que vous ne remarquiez même plus,
Rien ne savait
Etinceler qu’au-devant de votre regard
Cette brise autoritaire
D’un statut hors norme.
Simple en vêtement d’impératrice,
Pleurnicher de désarroi ne signifiait plus grand chose
Pour votre jolie façade
Toute en solide structure,
D’un bourgmestre ordonné
Mais hors des réalités fécondes.
Fort heureusement vos gouvernés
Très loin de la très haute hémisphère politique
Se souvenait plus que quiconque
de ce rire énergique et passionné.
Si à l’aise envers les vôtres,
Vous vous démenez comme une anguille
Dans votre jolie agilité de soie
contre vents et marées.
Revêtus de tintammare ébouriffant
Et de pièges parsemés d’ornières,
Ils savaient faire éclater
Le joli château de carte
Construit en réponse aux réformes,
Pas trop dans la préoccupation
De vos fidèles partisans.
Ainsi, les formes de chaos collectif,
de tumultes hors propos
Fleurissaient sur les pavés de votre lieu
De travail.
Vous avez fait outre mesure
de la commune
une gestion d’entreprise
efficace et pointé d’œillères.
Vous explorez toutes les facettes
De votre îlot,
tel un certain Robinson.
Rien n’échappait à votre orientation
De vigile.
En bonne et intelligente marraine en fonction
Toujours friand d’équilibrer vos comptes,
Vous suggérez de combattre
Le crime à n’importe quel temps.
Or, vous, Bourgmestre, êtes très souvent
saupoudrée d’une faste odeur de parfum
si doucement enivrante,
comme un dernier rendez-vous
avec le bon sort entre les mains.
Le vôtre vous rendait houleusement attirante
Pour s’en échoir
Et ne pas se préoccuper
Des jours mauvais comme
un débusquage d’essaims de guêpes
À bien des égards, vous surfiez en bon temps
Sur cet effet mystérieux et envoutant
Comme une nostalgique d’un monde
À jamais fissurer de confrontations.
Entre les partisans des réformes
Et ceux les traînant au cimetière
D’un progrès désenchanté,
Vous avez fait un choix fort.
Ce n’était pas votre parure fraîche et ornée,
De chevelure blonde teinte en dorée,
Qui faisait du moins ressortir
beaucoup de photogénie.
Un peu trop à mon goût !
Elle donnait cette impression
D’un peps éternel de vos ans,
D’un Peter pan tout feu tout flamme.
Or, la tempête était prévisible
D’observations et d’humeurs massacrantes.
D’ailleurs, vous murissiez tout de mêmes
vos devoirs et stratégies inextinguibles
à votre classe.
Le peuple était prié
Au détour d’un coin,
De se réfugier dans la tenaille d’une Mère
Rendue comme nourricière.
Votre législation sur vos bons potes
Avait ses défauts,
Comme un meuble, oh combien, Purement décoratif
La sécurité n’a jamais été votre fort.
Or, il était plus que temps
d’épingler cette hiérarchie
Sur votre tableau des médailles.
Il était ainsi, pour moi, par exemple
fort désagréable de me promener
sur mes sentiers de toujours
de mon pas agréable.
Quand des civils opaques surgissaient mal éduqués,
S’agitaient dans des positions peu commodes,
Dans des tromperies et des duperies,
que nos forces de l’ordre de poignes durcies.
Ne savaient s’y résoudre à stopper.
Impunément, ces individus étaient avares
De comportements dociles et
De remarcher droit dans le rang
D’une vision rassurante.
Ils tapageaient
Au lieu de dormir aux heures
Que chacun jugerait convenable,
Si leurs peurs de repousser l’aurore
ne se faisaient pas présentes.
Au lieu de cela, ces bandes aux visages
Masqués et marqués par la dureté
Faisaient la loi sur les repères
Des zones reculées,
Jadis verdoyantes,
les plus Soi-disantes tranquilles de la cité.
Alors, si vous paraissez mieux
Et plus, que vous n’agissez tardivement
Il n’en demeura rien
De cette lettre passionnée
Contre ce fléau des temps
Modernisant notre peur,
Le désœuvrement des loubards
Se profilait comme une homogénéité
Vers des ressources illicites.

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