Chapitre 20

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░ ░ ░ DIXIE ░ ░ ░

C'est certain, j'ai du mal à résister ! Ai-je la force de dire non ? Je suis à deux doigts de céder. Je n'ai aucun filtre avec moi-même dans cet autodialogue. Tentation repoussée, nouvelle facette dévoilée. C'est une intuition qui me guide, un appel vers un moment entre femmes, sans prise de tête.

À la recherche d'une approche différente du plaisir, à travers la découverte du corps et de l'esprit d'une femme. C'est important que Soren l'accepte petit à petit. Je veux qu'il réalise que cela enrichit notre relation et que mon cœur ne bat que pour lui. C'est un moyen supplémentaire pour moi de m'épanouir et de grandir.

Ces aux revoirs étaient d'une intensité émotionnelle qui m'ont laissée sans voix. Une vague de désir intense me submerge et se concentre dans mon ventre. Il faut que je satisfasse cette envie qui affole mes sens.

Mes vêtements tombent en désordre sur le sol tandis que je m'empresse d'enjamber le receveur. Le contraste est saisissant entre la fraîcheur de la salle de bain et ma peau brûlante qui émet de la vapeur. Mes paumes se pressent contre la faïence lisse, je baisse la tête, les yeux fermés et je sens l'eau chaude couler sur mon dos et envelopper mes fesses. Le ruissellement de l'eau chaude sur ma peau et l'odeur entêtante du savon me transportent dans un monde de sensualité. La chaleur de l'eau me détend, tandis que la mousse cotoneuse du savon glisse sur ma peau comme une caresse.

Je songe à ce que j'ai ressenti quand Ivy m'a plaquée contre la porte et que ses mains ont commencé à caresser ma taille. Au toucher ferme de ses mains, aux frissons qui m'ont parcourus. Le simple fait qu'elle ait accompli cela a eu le pouvoir de me faire mouiller. Ses baisers s'annoncent très prometteurs. Ce baiser refusé, un écho lancinant dans mon esprit. Ai-je laissé passer une chance unique ? L'emprise de ses lèvres sur les miennes est redoutable, chaque mouvement me donne envie de succomber, de me laisser aller. Plaisir et abandon dans ce ballet langoureux et sucré. L'eau caresse avec volupté mes aréoles et provoque une pluie de picotements sur ma poitrine qui frémit. Mon dos se cambre, une vague de plaisir vient prendre naissance dans cette zone si sensible, cela intensifie mon excitation à chaque instant. Mes doigts coquins explorent mon ventre, caressent chaque centimètre de ma peau qui frissonne, avide de sensations. Le savon nacré illumine ma poitrine, que je masse délicatement en mouvements circulaires, tandis que mes pouces et index s'attardent sur mes tétons durcis. Sous l'emprise de mes propres désirs, je me contemple dans le miroir. Une belle jeune femme livrée à un plaisir solitaire que nul ne saura jamais. Sous le flot de mes caresses, je me liquéfie. Un plaisir redoutable me submerge, vibre à chaque contact sur mes zones érogènes. Mes cheveux bruns recouvrent ma poitrine bombée, mes doigts frôlent mon sexe, des sensations se diffusent dans mon ventre. Le rythme sourd de mes doigts qui dansent en moi résonne en soubresauts, mon dos s'écrase contre la faïence.

Fiévreux, mon regard se perd dans le vide tandis que mon visage se fond dans un sourire extatique. Je presse le pommeau de la douche contre mon clitoris mon corps ondule, surpris par des sensations aussi exquises. Aussi long qu'un sceptre, sa forme évoque l'attribut de Soren, une texture lisse et veloutée sous la pulpe de mes doigts. Réglé à la bonne température, le jet puissant me consume vers l'abandon. Le pommeau lisse frotte délicatement contre ma peau, son jet dessine de doux cercles sur mon ventre. Chaque mouvement circulaire m'envoie une traversée de sensations toutes plus intenses les unes que les autres. Mon ventre se contracte et se détend en réponse au rythme régulier du pommeau. La friction augmente, et les sensations deviennent plus vives. Un picotement délicieux remonte à l'intérieur de mon clitoris, pour chatouiller ma chair sensible. Mes hanches se soulèvent instinctivement à la rencontre du pommeau, je cherche à intensifier le plaisir ressenti. Je gémis doucement, perdue dans mes rêveries. Mon corps tremble, et les spasmes commencent à me parcourir. L'électricité irradie l'arête de mon clitoris et se répend dans tout mon corps. J'halète, les mains occupées à explorer les profondeurs de mon intimité. D'une main, je guide le pommeau, sa surface polie caresse les plis sensibles de mon sexe. De l'autre main, je rythme mes doigts qui glissent entre mes lèvres humides. Je les presse délicatement contre mon clitoris, l'encercle et le stimule avec des mouvements circulaires, vibrants. Le pommeau et mes doigts se meuvent à la recherche de l'orgasme. L'eau chaude masse mes cuisses, écartées pour m'offrir un bel accès. Ma bouche s'entrouvre, laisse échapper un gémissement tandis que je me cambre contre la faïence. Mes seins, gonflés de désir, se dressent fièrement, offrant leurs pointes sensibles à l'attention du pommeau. Je lève les yeux au ciel, pommeau tenu entre mes deux mains, mon plaisir sensuel s'élève crescendo. J'imagine alors la jolie rousse se loger à genoux entre mes jambes, suçoter mon petit repli de chair. Gonflés de désir, mes tétons se dressent, irrésistibles. Ivy ne peut résister à leur appel et les caresse délicatement, tandis que sa langue explore les secrets de mon jardin. Vacillante, je suis sur le point de basculer, happée par le vertige qui m'envahit. Un plaisir singulier où l'imagination se fait complice. Des râles voluptueux ponctuent mon étreinte avec moi-même. La tension monte crescendo. Mes ongles lacèrent le carrelage froid, tandis que mes genoux s'enfoncent dans la chaleur humide du sol, m'ancrant dans le plaisir. Haletante, je m'étends sur le dos pour m'offrir une nouvelle vue stimulante. Ma poitrine se soulève d'excitation, mes tétons se dressent, mon ventre frémit, mes cuisses s'écartent largement et mon clitoris se découvre.

De mon corps émane une beauté que magnifient les gestes délicats que je lui offre du bout des ongles. Mes cheveux humides épousent les courbes de ma peau et mes lèvres rosées frémissent légèrement. Sous la complicité d'Ivy, responsable de mes envies, des frissons parcourent mon corps. Je me livre à une caresse visuelle excitante, mes yeux dévorent chaque centimètre, chaque ondulation de ma peau, fascinée par ma beauté. Je suis à la merci de mon corps pris de sensations intenses, une vague de volupté qui me noie dans un océan de désir. Le point de non-retour est franchi, et je me laisse happer par l'extase. Le plaisir me submerge, une vague émotionelle qui me prive de toute retenue. Des sons inarticulés jaillissent de mes lèvres. À ce moment là, je sursaute. Soren vient de rentrer et d'abaisser la poignée de la porte de la salle de bain. Mon orgasme se termine sous ses magnifiques yeux amoureux. Un large sourire éclaire son visage, dévoilant ses dents blanches. Les derniers spasmes secouent mon corps tandis que Soren s'approche. Agenouillée sur le sol tiède, je le regarde avec admiration retirer sa ceinture. Le denim de son jean épouse parfaitement ses formes viriles. Mon regard ne peut s'en détacher. Un second round à l'amour ? L'idée me fait déjà frissonner d'avance. La chemise blanche de Soren, mouillée par l'eau, devient presque transparente, elle laisse entrevoir ses pectoraux saillants et son torse musclé. Elle épouse sa musculature. Son attribut, à peine dissimulé, se devine sous le tissu fin. Se tenant droit face à moi, il pose ses mains sur mes fesses musclées. Nos regards se nouent tandis que je m'installe sur le siège adossé à la paroi de la douche, j'adopte une posture suggestive. Ma tête décrit de doux mouvements de haut en bas, l'incitant à une invitation charnelle. Ma langue s'aventure paresseusement sur cette délicate longueur et savoure chaque instant. Goûtant, sucant le haut du bonbon, elle explore sa texture collante et sucrée avec une gourmandise lascive. Je descends le plus loin possible, explore chaque recoin avec une langue avide. Puis, je remonte avec un large sourire, la bouche comblée et satisfaite. Mes mouvements se font de plus en plus pressants, mes ongles s'agrippent aux fesses de Soren tandis que des gémissements sourds s'échappent de ses lèvres. Sa douce friandise fond contre ma langue, se diluant dans ma salive. Sa texture, d'abord ferme et légèrement granuleuse, se ramollit progressivement sous la chaleur de ma langue, devenant tendre et presque mousseuse. D'un geste tendre, je la libère et me glisse contre mon chéri, enroulant mes doigts autour de son bras.

Soren étreint mon cou, son torse retrouve la chaleur de ma poitrine, mes mains le caressent et nos lèvres se retrouvent pour un baiser tendre. Nos lèvres se frôlent, se dévorent, se murmurent l'amour qu'elles brûlent. Ses lèvres caressent mon cou, descendent sur ma nuque, et j'ai le frisson de son baiser chaleureux. Son souffle chaud sur ma peau me donne la chair de poule, et je tremble encore sous ses caresses. Son émoi renait, contre mon ventre son pénis se fait ressentir, pressant, tendu et désirable. Soren ne peut se retenir de coller son corps contre le mien, la proximité de son attribut contre mon sexe me rend folle d'excitation. Mon chéri cherche la bonne position, le bon angle d'attaque alors que je me rends impatiente.

Je me blottis contre lui, mon cœur battant à l'unisson du sien. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille, symbole de notre union. Dans cette douce étreinte, nos âmes se rencontrent et se reconnaissent. La fusion de nos corps est un acte d'amour pur. Le plaisir est si intense qu'il nous fait trembler, nos corps se heurtant l'un contre l'autre avec une force irrésistible. Des râles bestiaux s'échappent de nos lèvres, des sons primitifs qui expriment la profondeur de notre désir et l'urgence de notre besoin. Ainsi je le sens se répendre, mes yeux se ferment et je l'accompagne dans cette jouissance. Soren se faufile derrière moi, ses bras enserrant ma poitrine dans une étreinte tendre et possessive. Sous le filet d'eau qui ruisselle sur nos corps, nous restons enlacés, savourant la proximité et la chaleur de l'instant.

  • Raconte-moi, comment s'est passée ta rencontre avec Ivy ? s'intéresse soudainement Soren.

  • Oh, et bien... c'était assez inattendu en fait ! On s'est rencontrées par hasard. On sortait en même temps, du coup on est allé dans un petit bar.

  • Intéressant ! Et ensuite ? Qu'est-ce que tu as ressenti ? demande t-il curieux.

  • On a passé un moment à se raconter nos vies, pour mieux se connaître, répondis-je simplement.

  • C'est une belle façon de créer une belle amitié, complète Soren.

  • Certes oui, mais je pensais pouvoir maîtriser mes émotions, mais j'ai vite été rattrapée par l'émotion du moment.

  • C'est normal de se sentir touchée après avoir partagé des moments aussi complices.

  • Oui, je suppose que tu as raison. C'est juste que je ne m'y attendais pas, dis-je les dents serrées.

  • Et qu'est-ce qui t'a fait le plus d'effet ? renchérit-il.

  • C'est difficile à expliquer... C'était plutôt un mélange d'excitation et de trouble. Comme si une étincelle s'était allumée en moi.

  • Tu la trouves attirante physiquement ? Sa personnalité t'a également plu ? poursuit Soren.

  • Oui, elle est sublime. Mais c'est surtout sa façon de parler, son sourire et son regard pétillant qui m'ont charmée. On a discuté pendant un long moment et j'ai trouvé sa conversation très intéressante.

  • Tu as envie de la revoir ?

  • Je ne sais pas trop... J'ai besoin de temps, ne me précipite pas !

  • C'est normal d'avoir besoin de ce temps. Par contre j'ai peur que tu puisses tomber amoureuse d'elle...

  • Soren, mon amour, c'est toi que j'aime et personne ne pourra jamais nous enlever ce sentiment. Ton inquiétude me touche, mais elle ne peut pas éteindre la flamme qui brûle dans mon cœur pour toi.

  • Y a-t-il un lien entre elle et tes moments de plaisir solitaire ?

  • Je ne peux nier l'effet qu'elle a sur moi. Pourquoi me poses-tu cette question ? Es-tu jaloux ?

  • Te dire que je ressens pas une pointe de jalousie serait te mentir, confirme t-il. Mais j'ai confiance en toi ma chérie

  • Elle est attirante, c'est vrai, mais elle ne représente aucune menace pour notre couple, le rassurai-je. Et puis je respecte nos limites, j'ai refusé son baiser tout de même. Aimerais-tu en parler davantage ?

  • C'est dur pour moi tu sais, affirme Soren. J'aimerai comprendre ce qu'elle te fait ressentir mais aussi tes désirs ?

  • Je te promets que je ne ferai jamais rien pour te blesser. Tu ne me perdras pas, tu en as ma parole !


Soren resserre son étreinte, comme si sa force physique pouvait contenir la douleur qui l'habite. Son cœur est lourd, oppressé par un poids invisible qui lui pèse sur la poitrine. Un soupir s'échappe de ses lèvres, un soupir long et profond qui trahit ses tensions intérieures. Ce soupir est un aveu de faiblesse. Dans son silence, je devine une multitude d'émotions qui se bousculent. De la tristesse, de la peur, de la colère peut-être, et surtout une immense confusion. Il est perdu dans ses pensées, incapable de trouver les mots pour exprimer ce qu'il ressent.

  • En fait, je pense que découvrir la douceur d'une femme ne peut qu'enrichir ma vie et renforcer mes sentiments pour toi.

  • Je suis d'accord. L'amour n'est pas un territoire exclusif, il peut se manifester de différentes manières.

  • Si tu es d'accord, j'aimerais poursuivre mon exploration avec Ivy ?

  • Cela me fait bizarre mais oui, bien sûr. Je te soutiendrai et je serai là pour toi.

  • Merci, Soren. Je savais que je pouvais compter sur toi. Je ferai tout pour te rassurer ! J'attendais juste ton amont pour pouvoir avoir ce baiser avec Ivy.

Soren me fait un sourire un peu crispé et effleure ma joue. Son geste est tendre, mais il trahit une certaine tension.

  • Et si tu ne veux pas, alors je ne le ferai pas. Car tu es celui qui compte le plus à mes yeux et je ne veux pas que tu te sentes trahi, m'exclamai-je. Je ne compte pas te brusquer, ce sera dans le respect et au fil de l'eau. Je comprends que ce ne soit pas évident pour toi.

D'un geste tendre et spontané, je me retourne et attrape les joues de Soren dans mes mains. La chaleur de sa peau et la douce chatouille de sa barbe contre mes paumes me procurent un sentiment de bien-être et de proximité. Nos fronts se calent l'un contre l'autre, je me sens en toute intimité et rassurée. Ce silence demeure paisible, nos regards se croisent et je peux lire en nous une profonde affection, un amour sincère. Son coeur bat sous ma paume, connecté à l'unisson au mien. J'embrasse Soren, tendrement en lui susurrant des mots doux à l'oreille. Je décide de briser ce silence.

  • Je t'aime tellement, Soren et j'ai besoin de toi.

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