Chapitre 18 - Bri

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Oh purée! Oh purée! Oh purée! Je viens de céder à la tentation. Et quelle tentation! Ce mec est un véritable appel à la luxure. Ses larges épaules, ses bras puissants, son torse musclé, tout m’attire chez lui. Son regard orageux. Son sourire insolent. Même son air renfrogné. Il pourrait sans peine faire la une des magazines, avec son look de bad boy tatoué. Il est tellement attirant et ultra sexy.

Sans parler de ce qu’il dégage. Ce magnétisme. Cette virilité. Cette animalité. Ce danger qui transpire par tous les pores de sa peau. Et ce charisme. Il est de ceux qui n’ont pas besoin d’exiger qu’on les écoute. Sa présence dans une pièce suffit à imposer le silence et le respect. Il n’y a qu’à voir la réaction de ses frères et de leurs femmes, lorsque les enfants lui ont sauté dessus. Tous ont retenu leur souffle. Pourtant, il y a quelque chose dans son regard, qui me dit qu’il n’est pas que ça. Il me touche bien plus que je ne veux me l’avouer. Lutter contre cette attirance est plus dur que ce que j'imaginais.

Quand ses lèvres s‘écrasent sur les miennes, c’est une explosion. Une énorme déflagration au souffle dévastateur, anéantissant toutes mes résistances. Mes barrières tombent. Mes doutes et mes craintes sont balayés en un quart de seconde. Il ne reste que lui. Et la myriade de sensations qu'il provoque en moi. Sa bouche sur la mienne. Ses mains sur moi. La chaleur de son corps. La protection de ses bras.

Moi qui voulais à tout prix le tenir à distance. Pour me protéger. Pour ne pas souffrir à nouveau. J'ai lamentablement échoué. Il a suffi qu’il pose ses lèvres sur les miennes pour que ma raison fiche le camp, que mon coeur explose dans ma poitrine et que mon cerveau me lâche. Et ne parlons pas de mon corps!

Quand je le sens douter, je craque totalement. Je perds le contrôle, mais il est hors de question qu’il s’éloigne. Je veux que ce moment hors du temps perdure. J’ai envie de plus. De beaucoup plus. Je veux qu’il comprenne, alors je cède, je m’abandonne dans ses bras. Au diable tous mes beaux principes et promesses, ce sera pour plus tard. Nina a raison, on a qu’une vie après tout.

Alors, je passe ma main sur sa taille, sur ce V incendiaire qui se dessine à travers son tee-shirt et qui me rend folle, puis la place sur ses reins. Je remonte l’autre doucement, sur son avant-bras jusqu’à sa nuque encrée et le caresse doucement, ce qui lui déclenche des frissons. J’ignorais qu’on pouvait provoquer une telle réaction chez un homme.

Bien sûr, lui, chaque fois qu’il me touche, je frissonne et pas de froid. Je m’embrase littéralement à son contact. Mon sang bout et irradie dans mes veines. La température de mon corps augmente en quelques secondes. Et mon intimité se liquéfie. Cela non plus, je ne le pensais pas possible. Personne ne m’a jamais fait cet effet.

Électrisée par la réaction de sa peau sous mes doigts, sans plus réfléchir, je réduis l’espace entre nous et me colle contre lui. Mes seins lourds et mes tétons durcis frottant contre son torse musclé. Mon bassin plaqué contre le sien, ce qui lui arrache un grognement de satisfaction. Et quelle n’est pas ma surprise, quand je sens qu’il me désire ardemment. Je ne laisse rien paraître pour ne pas briser ce moment idyllique. Pourtant, cet état de fait me trouble plus que de raison. Les mots de mon connard d’ex me percutent. "Penses-tu qu’un autre pourrait t’aimer, Bri? Dois-je te rappeler que tu étais vierge quand je t’ai connue? Vierge à vingt-et-un ans, crois-tu que ce soit un hasard? Personne ne voulait de toi. Personne n’avait envie de toi. Pas même pour un coup d’un soir, c’est dire. Personne. Personne, à part moi”.

Mon estomac se serre. Non. Comment peut-il me désirer, moi? Cette fille insignifiante et banale, même pas jolie et encore moins sexy, incapable de satisfaire un homme, alors qu’il peut avoir toutes celles qu’il veut avec son physique de dieu grec et son sourire insolent.

À cette idée, je ressens une vive douleur dans la poitrine. L’idée qu’une autre le touche, m’ulcère. J’ai déjà trop souffert pour laisser cela arriver à nouveau. Je ne suis pas sûre de survivre une seconde fois à une telle souffrance. À cette pensée, je me tends imperceptiblement.

Mon Sexy Navy a dû s’en rendre compte, parce qu’il resserre encore son étreinte. Et comme par magie, mes angoisses disparaissent et je me laisse de nouveau, submerger par les sensations de sa langue jouant avec la mienne, de son goût de malt, de ses lèvres tentatrices sur les miennes, de son parfum viril mélangé à l’odeur du cuir, de ses mains sur mon corps, de ses doigts imprimés sur ma taille, de son corps chaud et musclé contre le mien. Il est avec moi. Contre moi. Le reste n’a plus d’importance.

Nous nous séparons à bout de souffle. Et je plonge dans son regard tempétueux, presque noir de désir. Purée, qu’est-ce qu’il est beau.

— Putain, mon p’tit chat, je ne sais pas ce que tu me fais, me susurre-t-il à l’oreille, mais j’en veux encore.

Mes joues rougissent sous ses mots. S’il savait qu’à moi aussi, il me fait cet effet. Ses frères sifflent autour de nous et le charrient. Il lâche ma nuque pour leur adresser son majeur, quand Nina débarque avec sa discrétion et délicatesse légendaire.

— Putain, c’était chaud! J’ai presque failli jouir, rien qu’en vous matant. Sans parler de la gaule que vous avez filé à tous les mecs et les nanas qui se trémoussent sur place, rigole-t-elle.

Les mecs se marrent franchement à cette remarque de ma tornade blonde. Je rougis d’autant plus. Toujours dans les bras de Sexy Navy qui sourit, je jette un rapide coup d’oeil autour et m’aperçois que tous les regards sont tournés vers nous. Super. Certains amusés, d’autres carrément noirs. Merde. Je ferme les yeux et pose mon front contre son épaule. Qu’est-ce que j’ai foutu? Quelle idiote! J’avais dit plus de mec et rester loin de lui.

—Viens avec moi, me murmure-t-il à l’oreille tout en me prenant par la main.

Il m’entraîne derrière lui sous les rires et sifflets de ses frères. Je ne peux m’empêcher de le détailler de dos. Son cuir. Son identité. Une taille bien dessinée. Et un fessier à tomber, rond et musclé. Je ne me reconnais plus. Je suis comme un papillon de nuit attiré par la lumière. Et j’ai bien peur de me brûler les ailes. Mais, je ne peux pas m’en empêcher. J’ai envie d’être près de lui. Non. J’en ai besoin.

On traverse la grande salle au pas de course, jusqu’à se retrouver sur le parking, devant de sa Harley. Il me tend son casque, monte et démarre. Je n'ai pas vraiment l’habitude d’être passagère, mais qu’importe. J’enfile le casque et grimpe derrière lui sans poser de question. J’avoue que l’idée d’une balade me ravit. Le ronronnement du moteur entre mes jambes m’avait manqué. Je me colle à mon Sexy Navy. Mes cuisses contre les siennes. Mon bassin contre ses reins. Mes seins contre son dos. Mes bras encerclent sa taille et mes doigts passent la barrière de son tee-shirt et se posent sur son ventre, ce qui le fait grogner de plaisir et m’arrache un sourire. Il semble particulièrement apprécier la situation.

— Prête mon p'tit chat?

J’hoche la tête pour toute réponse. Le portail s’ouvre et c’est parti. Le trafic est calme vu l’heure tardive. J’ignore où il m’emmène, mais je m’en fiche. Je savoure les sensations. Le ronronnement de la machine. Le vent dans mes cheveux, caressant mon visage et mon corps. Le calme et la douceur de la nuit. Au bout de quelques minutes, on aperçoit le Golden Gate. C’est magnifique. On s’arrête dans un endroit tranquille avec une vue imprenable sur cet édifice mythique. Je descends, retire mon casque et avance jusqu’à un banc, sans lâcher la vue des yeux. C’est vraiment superbe. La lune. Les étoiles. Les lumières. Le pont.

Deux bras m’entourent et me serrent contre un torse chaud. Il pose sa tête sur mon épaule, non sans m’embrasser dans le cou au passage, ce qui déclenche une vague de frissons.

— Je voulais être le premier à te le montrer, murmure-t-il.

— C’est vraiment magnifique, lui dis-je sous le charme de l’endroit.

— J’aime venir ici pour réfléchir. Et je voulais t’avoir un moment, rien qu’à moi.

Cette idée m’arrache un sourire. Tout comme la possessivité avec laquelle il prononce ces mots. Ça devrait me faire peur, me tétaniser, m’angoisser. Mais au contraire, être près de lui me rassure. C’est le premier sentiment que j’ai éprouvé en le voyant, après l’attirance physique, la sécurité. J’ai tout de suite eu envie de me blottir dans ses bras. Surprenant, n’est-ce pas? Surtout quand on pense que c’est un biker. Et pas des moindres. Le sergent d’armes d’un des MC les plus dangereux et redoutés des Etats-Unis. Je n’arrive pas à m'expliquer pourquoi ce sentiment de sécurité m’envahit chaque fois qu’il est près de moi.

Puis, il y a ce que j’ai lu dans son regard. Ça m’a laissée sans voix. Cette tristesse qui ne le quitte jamais. Même lorsqu’il s’illumine. Je me demande ce qu'il cache qui le fait tant souffrir. Peut-être ne sommes-nous pas si différents après tout? Les mots de Nina n'ont pas arrêté de tourner dans ma tête. Et je sais qu’elle a raison, que je dois essayer d’avancer. Mais, je ne peux m’empêcher de penser qu’il peut avoir n’importe quelle fille. Alors pourquoi moi? Je ne veux pas accorder à nouveau ma confiance et souffrir.

— Est-ce que tu emmènes toutes tes conquêtes ici? le questionné-je alors que je n’ai pas franchement envie de connaître la réponse.

— Jalouse, mon p’tit chat? me susurre-t-il en m’embrassant le cou. J’aime ça.

— Non, je…, tenté-je d’articuler, alors qu’il continue de picorer mon cou.

— Je n'ai jamais emmené personne ici, murmure-t-il.

— Pourquoi? lâché-je spontanément.

— Personne n'a jamais compté suffisamment pour ça, dit-il en resserrant son étreinte.

— Écoute, je ne sais pas ce que tu attends de moi, mais je vais être claire. Je ne veux ni mec ni relation ni rien du tout. Tu comprends? Il est hors de question que…

Je le sens se tendre derrière moi. Du coup, je préfère me taire avant de provoquer l'apocalypse. S'il réagit de la même manière que dans le bureau de son Près'...

— Non.

Son ton catégorique me frappe et me coupe la respiration, comme si je venais de recevoir un coup au plexus.

— Anchor.

— Non, répète-t-il fermement. Je ne te laisserai pas me fuir. Tu crèves juste de trouille.

Il me prend par la main, saute par-dessus le dossier du banc et s’installe. Il m’oblige à le contourner et à m’installer sur ses genoux. Je ne sais plus trop quoi penser. Tout s'embrouille dans mon esprit.

L’air s’est rafraîchi et je frissonne. Bien sûr, je n’ai pas pris de quoi me couvrir. Il ôte alors son cuir et me le passe avant de me prendre dans ses bras et de me plaquer contre lui, sa tête toujours dans mon cou.

— Je comprends pourquoi t'as la trouille, reprend-il doucement. Mais, jamais. Jamais, je ne te ferai de mal. Même si tu dois t’opposer à moi, me hurler dessus ou faire des choix que je n’approuve pas. Jamais, je ne m’en prendrai à toi, tu entends?

Je me tourne doucement pour apercevoir son visage et ce regard gris orage dont je suis folle. Il est empli de sincérité et de douceur. Une profonde tristesse émane de lui et me transperce le cœur. Je hoche la tête, consciente que si ça devait se produire, s'il devait me faire souffrir, il ne le ferait pas sciemment.

Je passe mes bras autour de son cou et pose mes lèvres sur les siennes. Cette sensation n’a pas d’égale. C’est tendre, doux, et tellement bon. Je passe ma langue sur ses lèvres par pure provocation. Je veux plus. J’aime sa passion, sa fougue, me sentir vibrer sous ses assauts. Je me sens vivante auprès de lui comme je ne l’ai jamais été auparavant.

Il sourit contre mes lèvres, mais me répond immédiatement. Sa langue investit ma bouche et vient caresser la mienne. Instinctivement, mes mains viennent encadrer son visage, alors que ses bras se resserrent autour de moi. Il n’y a plus que nous. Tout le reste disparaît. Je pourrais rester là, comme ça, jusqu’à la fin des temps. Dans ses bras. Contre lui. À l’embrasser. À mordiller ses lèvres. À jouer avec sa langue.

On se sépare à bout de souffle, quelques secondes ou minutes plus tard, je ne sais pas. Mon front contre le sien, je savoure cette sensation de bonheur que j’ai peu eu l’occasion de ressentir. Le tenir à distance n’est plus une option envisageable. Je n’y arriverai pas. C’est certain. C’est bien trop bon. Il est la tentation incarnée. Et tant pis si je dois y perdre mon âme.

— Putain, si tu savais l’effet que tu me fais mon p’tit chat, grogne-t-il.

J’en ai une petite idée. Parce que je suis dans le même état. J’ignore comment c’est possible. J’ignore comment il fait. Mais j’ai envie de lui, comme je n’ai jamais eu envie d’aucun mec auparavant. Au point que ça en est presque douloureux. Au point d’envisager de faire ça, ici, dans un lieu public. Oh purée! Je déraille complètement.

J’éloigne un peu mon visage pour me perdre dans ses yeux. Mais ce que j’aperçois a le mérite de me ramener à la réalité. Sa mine s’est assombrie. Son regard perdu au loin, est plus froid, plus dur. Le sergent d’armes est de retour.

— Faut que tu réfléchisses, Bri. À ce que ça implique pour toi, d'être avec un mec comme moi, crache-t-il amèrement. Tu ne sais pas dans quoi tu vas foutre les pieds. Tu n’as pas vraiment conscience de ce que je suis.

Peu à peu, la colère grandit en moi, à mesure que ses mots me percutent. Croit-il franchement que j’ignore les activités du club ou les siennes. Même si Hunter n’en parlait pas. Ses silences étaient parfois plus éloquents que ses mots. Puis, mes recherches m’ont apporté beaucoup de réponses, bien que je ne sache probablement pas tout.

Hunter et lui, sont deux ex-SEAL. Croire que ce sont des enfants de chœur serait une grave erreur. Ils ont tué pour leur pays, vu plus d’horreurs qu’aucun autre être humain, perdu des frères d’armes, parfois abattus ou torturés sous leurs yeux. Hunter cauchemardait souvent. Il hurlait dans son sommeil. Nina et moi avons essayé différentes choses pour tenter de l’apaiser, avant de s'apercevoir que seule ma présence lui permettait de se calmer. Bien que nous ne lui en ayons jamais parlé, chaque nuit, je me rendais dans sa chambre et m’allongeais près de lui pour lui épargner ces visions d’horreur.

Aujourd’hui, ils ont quitté l’armée pour une autre famille, qu’ils ont choisi. Bien que le club berce sûrement dans l’illégalité, ce dont je me contrefiche, ils y ont trouvé un ancrage et une raison d’avancer. S’il est comme Hunter, ce que je suppose, il tuerait et mourrait pour sa famille.

— Je sais très exactement ce que tu es, lâché-je profondément agacée. Un ex-SEAL. Un biker. Le sergent d’armes. Celui à qui incombe la protection du club, y compris si cela doit mener à un bain de sang.

La stupéfaction se lit dans son regard. Que croit-il? Qu’il a à faire à une de ses greluches, qui tombent en pâmoison devant son physique de bad boy, mais qui n’a aucune idée du danger qu’il représente? Non, mais sans rire. Bon, c’est vrai, je suis attirée par son physique. Je ne peux le nier. Mais je sais très exactement à qui j’ai à faire.

— Je connais Hunter depuis qu’on est gosse, continué-je en le fixant. Crois-tu vraiment que je puisse ignorer ce qu’il est ou ce qu’il fait? Est-ce que je le juge pour ça? Non. Jamais. Il est, et restera, un homme d’honneur. Rien ne changera ça. Et ça vaut pour toi également. Mais toi, est-ce que tu sais seulement ce que tu veux? Tu souffles le chaud et le froid. Aujourd’hui encore.

Il secoue la tête incrédule, comme s’il ne croyait pas un mot de ce que je viens de dire. Je vais me lever, mais il m’en empêche.

— J'ai beaucoup de sang sur les mains, Bri, murmure-t-il. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Encore moins, un homme d’honneur, crois-moi. Être ensemble implique des trucs moches pour toi. Des trucs que tu ne pourras peut-être pas gérer. Ce monde, mon monde est pourri. Bien trop pour quelqu’un comme toi.

— Ah, parce que tu crois que le mien est mieux peut-être? tranché-je hors de moi. Si tu cherches une excuse pour arrêter ce qui n’a même pas commencé, ne perds pas ton temps. Joue franc jeu et soit direct. Je sais encaisser les coups.

Je me lève brusquement me libérant de son étreinte et avance de quelques pas pour essayer de garder contenance. Mon coeur bat à tout rompre et menace de s’arrêter brusquement. Les larmes au bord des yeux, je me mords la lèvre inférieure pour tenter de garder le contrôle de mes émotions et ne pas lui montrer à quel point il me blesse. Je suis tellement en colère devant sa pathétique tentative, de me dire que je ne corresponds pas au standard des nanas qu’il a l’habitude de s’envoyer. Putain! Mais que je suis conne! Et moi, qui étais prête à me laisser aller, à lui faire confiance et à tenter le coup. Mais quelle conne!

— Tu veux que je joue franc-jeu. Très bien. Si je te disais que je ressens des trucs pour toi. Que tu me rends complètement dingue. Que depuis que je t’ai vue, je ne contrôle plus rien. Que c’est si violent, que j'ai peur que ça me fracasse tout entier. C'est si fort, que je veux être sûr que tu ne feras pas demi-tour, que tu ne fuiras pas à la première grosse merde ou quand la pire part de moi prendra le contrôle. Pas contre toi. Non. Jamais. Juste, elle sera là. Me rendra distant, froid, et con. Tu te poseras des milliers de questions auxquelles je ne pourrais pas toujours répondre. Parce que ce qui concerne le club, ne concerne que le club. C'est de la frustration qui t'attend ma sirène. Des emmerdes et de la frustration. Putain! Je ne cherche pas de foutues excuses pour que tu foutes le camp. Merde! Je veux être sûr que c'est bien ce que tu veux. Parce que moi, je te veux. Bordel! Je te veux comme je n’ai jamais voulu personne, hurle-t-il.

Je me jette à son cou et prend férocement ses lèvres. On peut presque entendre l’air crépiter autour de nous. Ce baiser n’a rien de doux. Il est passionné, possessif et bestial. Moi aussi, je le veux. Je le veux tellement, que peu importe ce qui nous attend. Je me sens de taille à tout affronter, tant qu’on est ensemble. Ses grognements de plaisir me font vibrer et se répercutent jusqu’à mon intimité. Mon corps est en feu. Une boule de chaleur s’est logée au creux de mes reins. Je me liquéfie littéralement sous les assauts de sa langue. Il me possède. Il m’empoigne les fesses et me soulève, alors qu’instinctivement mes jambes s’enroulent autour de ses hanches, plaquant mon intimité contre son impressionnante érection, ce qui cette fois-ci m’arrache un hoquet de surprise. Je n’arrive toujours pas à croire qu’il bande pour moi. Et elle est énorme. Anchor remarque mon étonnement et sourit contre mes lèvres sans s’en détacher, tout en se dirigeant vers le banc où nous étions assis quelques minutes plus tôt.

— Putain, tu sens comme j’ai envie de toi mon p’tit chat? susurre-t-il à mon oreille.

J’hoche la tête, arrimée à ses yeux gris, alors qu'il s'assoit sur le banc, nos torses plaqués l’un contre l’autre, nos bassins soudés, ses mains sous mes fesses qu’ils cajolent.

— C’est toi, qui me fais ce putain d’effet. Tu me rends fou Bri

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