Chapitre 3 : Rencontre en garde-à-vue

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Le couloir derrière la porte était désert lorsque Stéphane et Sophie y pénétrèrent. Il s’agissait par chance d’une aile du commissariat qui avait été laissée progressivement à l’abandon à la suite de départs d’anciens collègues qui n’avaient jamais été remplacés. Désormais cet accès servait principalement comme sortie préférentielle pour les fumeurs au moment de leur pause cigarette. Sophie se souvenait parfaitement cependant que les cellules de garde-à-vue se situaient dans une partie beaucoup plus animée de l’établissement. Pénétrer sur le lieu de son ancien travail, avec l’appréhension d’être découverte lui donna le sentiment étrange d’être une cambrioleuse et elle sentait son cœur battre anormalement fort dans sa poitrine.

Stéphane lui fit signe de le suivre d’un geste de la main. Il marchait lentement -cela avait toujours été le cas- et Sophie dut résister à la tentation de lui passer devant. Ils essayaient tous deux de paraitre le plus naturel possible, comme si la présence de Sophie était tout à fait normale, mais les coups d’œil furtifs qu’ils jetaient l’un et l’autre à travers les différentes ouvertures des bureaux vides les auraient certainement trahis si quelqu’un venait à les surprendre. Au bout du couloir Stéphane s’arrêta devant une porte disposant d’une ouverture vitrée, lui permettant de regarder ce qui se trouvait au-delà. Sophie savait parfaitement qu’il s’agissait d’un petit hall secondaire où il y avait plusieurs bureaux de policiers.

-Il y a du monde, mais ça va, la plupart doivent être partis manger.

-Alors, que fait-on ?

-Hum, réfléchit Stéphane, à mon avis il va falloir traverser de la manière la plus naturelle possible et espérer que personne ne regarde dans notre direction.

-Quoi ? C’est ça ton plan ? protesta-t-elle. Compter sur la chance ?

-Désolé hein, ce n’est pas comme si j’avais eu toute la nuit pour réfléchir à un plan génial ! répliqua Stéphane.

Sophie soupira, Stéphane n’avait jamais été très créatif dans sa manière d’aborder des problèmes, contrairement à elle. Son regard se porta sur un petit boitier rouge situé contre le mur. Utiliser l’alarme incendie pour faire diversion ? L’idée paraissait séduisante, mais la porte d’évacuation la plus proche était justement celle par laquelle ils étaient entrés, sans oublier que son activation déclenchait automatiquement les caméras de surveillance. A cette pensée, elle fut prise d’une soudaine inquiétude.

-Les caméras de surveillance fonctionnent actuellement ?

-J’imagine répondit Stéphane, je n’en sais rien, je ne me suis jamais posé la question.

-Mais alors, ça veut dire qu’au poste de surveillance…

Elle se voyait déjà en état d’arrestation, car il était difficile d’imaginer que son intrusion puisse passer inaperçue.

-Pas de soucis, la rassura Stéphane, c’est François qui est de surveillance à cette heure là.

Elle en fut immédiatement soulagée. François était le policier le plus paresseux, le plus négligent et le moins impliqué qu’elle n’avait jamais pu rencontrer de toute sa carrière. Il ne faisait aucun doute qu’à cette heure-ci, il avait déserté son poste pour aller s’acheter son repas sans se préoccuper d’un quelconque relai, comme il le faisait systématiquement depuis des années. Elle n’était donc, pour l’instant, toujours pas découverte.

-Alors, tu as une idée ? demanda Stéphane.

-Je crois que oui, répondit-elle, tu vas aller jusqu’au poste de surveillance désactiver les caméras, ainsi elles ne lanceront pas l’enregistrement lorsque je déclencherais l’alarme incendie pour faire sortir tout le monde.

-Quoi ? Tu es folle ? protesta Stéphane, et si on me voit faire ?

-Et bien agis discrètement, répliqua Sophie.

-Et en plus tu te moques de moi… même si personne ne me voit faire, il y a de grandes chances pour que les caméras autour du poste de surveillance me filment. Que crois-tu qu’ils penseront, s’ils jettent un œil aux enregistrements de celles-ci et qu'ils me voient rentrer ou sortir d’une pièce où je ne suis pas de service, le jour où bizarrement, l’enregistrement d'une dizaine de caméra n’a pas fonctionné ?

-Et bien tu les désactives toutes, comme ça on croira à un court-circuit et ça rendra le déclenchement de l’alarme incendie encore plus crédible non ?

-C’est trop gros, ils n’y croiront pas Sophie. Je refuse de risquer mon poste dans une manœuvre qui a aussi peu de chance de fonctionner !

Sophie commençait à s’impatienter. Son plan semblait pourtant mieux préparé que celui qu’il suggérait quelques secondes plus tôt ! Cependant, elle pensait en comprendre la raison : sa tactique à elle avait l’inconvénient de lever le moindre doute qu’il aurait pu y avoir à son encontre sur son implication dans son intrusion. Alors que si elle s’était contentée de le suivre et qu’ils avaient été surpris, il aurait pu prétendre qu’elle l’avait juste suivi sans qu’il ne s’en rende compte et ainsi, espérer s’en sortir sans problèmes.

-Bon, réfléchit Sophie en se pinçant la peau entre les yeux, tu vas aller au poste de surveillance… mais tu ne vas désactiver qu’une seule caméra ! Disons…celle-ci, dit-elle en désignant celle qui se trouvait dans le premier bureau dans le couloir. Ils ne chercheront pas à comprendre pourquoi une seule ne fonctionnait pas, si tant est qu'ils s'en rendent compte ! Il y en a toujours eu d’hors-service, alors une dans cet endroit désert..

-Et comment vas-tu déclencher l’alarme incendie ? Le boitier est ici, à côté de la porte, pas dans le bureau !

Sophie tourna autour d’elle, en quête d’un objet qu’elle pourrait lancer depuis le bureau sur le boitier, mais elle ne trouva rien d’adapté. Son regard se fixa sur la porte et elle eut soudain la réponse.

-Files moi une clope, lança-t-elle, et ton briquet !

Stéphane semblait avoir compris son plan car il ne posa pas de question, mais sembla peser le pour et le contre dans son esprit. Enfin il lui tendit les objets demandés.

-J’en ai pour 2 minutes, lui dit-il, normalement les caméras ont un petit voyant rouge qui clignote lorsqu’elles sont actives, surveille-la attentivement !

Puis dans un soupir de lassitude, il poussa la porte et disparu de l’autre côté, laissant Sophie seule. Elle se positionna sous la caméra du bureau qu’elle avait choisi et observa le clignotant rouge qui indiquait qu’elle fonctionnait parfaitement. Puis, elle attendit. Une minute, deux minutes, puis trois minutes qui lui parurent être une éternité. Elle essayait de chasser de son esprit l’idée que Stéphane pourrait mettre son stratagème à profit pour prévenir ses supérieurs, qui n’auraient plus qu’à descendre pour la débusquer, seule, pitoyable dans ce bureau plongé dans la semi-obscurité. Mais heureusement, le petit voyant rouge cessa de clignoter. Elle alluma alors la cigarette et la plaça directement sous le détecteur de fumée accroché au plafond, à côté de la caméra inactive. D’abord rien ne se produisit, alors elle prit quelque bouffée avant de recracher une fumée épaisse. L’alarme se déclencha alors dans un bruit assourdissant. Elle éteignit précipitamment la cigarette en l’écrasant sous sa chaussure alors qu’un grondement de bruits de pas. Elle s’enfonça le plus possible dans un angle du bureau alors que la porte s’ouvrait, accompagnée de plainte et de protestations des employés invités malgré eux à quitter l’établissement. Puis, ce fut au tour de Stéphane de revenir dans le bureau, les mains sur les oreilles pour se protéger du bruit.

-C’est bon, la voix est libre, dit-il.

-Et pour les caméras situées dans le hall ?

-C’est bon, répondit-il, j’ai trouvé la commande pour interrompre l’enregistrement finalement. François avait laissé son badge, je m’en suis servi.

Sophie aurait dû ressentir une certaine culpabilité à faire porter le chapeau à son ancien collègue, mais la situation ne laissait pas de place aux états d’âmes. Elle fit un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle le suivait. Il l’emmena alors de l’autre côté du commissariat, désormais désert. Ils prirent plusieurs portes, tournèrent à différents couloirs avant d’arriver enfin aux cellules de garde à vue. Avant d’ouvrir la porte de la dernière d’entre elles, Stéphane s’interrompit, la main sur la poignée en la fixant droit dans les yeux

-Tu as trois minutes, lui dit-il, et je reste avec toi !

Il lui ouvrit la porte, Sophie pénétra dans la pièce, tandis que Stéphane, sans la suivre, resta dans l’ouverture de la porte afin de pouvoir surveiller dans le même temps la cellule et le couloir.

Un homme se tenait, assis sur une chaise, les coudes sur la table et sa tête plongé dans ses mains. Il s’agissait d’un homme assez âgé, peut-être la cinquantaine, comme le suggérait son début de calvitie. Lorsque Sophie se présenta devant lui, il se redressa légèrement, ses yeux étaient rouges, comme si il avait beaucoup pleuré.

-Jade ? Heu, Pauline ? demanda-t-il, incrédule, avec une voix mêlant désespoir et soulagement.

-Non, répondit Sophie d’un ton calme qui la surprenait elle-même, Pauline est… était ma cousine

-Ah… vous lui ressemblez un peu.

-Non pas tant que ça.

-Oh si je trouve, vous avez les mêmes cheveux, et les mêmes yeux aussi… mais ça ne pouvait pas être elle car… car…

Il semblait chercher à exprimer des mots qui s‘étranglaient dans sa gorge.

-Car vous l’avez tué, acheva Sophie.

Il fondit en larme, replongeant sa tête dans ses mains.

-Oui c’est… c’est vrai, vous avez raison ! sanglota-t-il. Je ne voulais pas, mais j’ai été si content de la croiser enfin, après tout ce temps à espérer… je n’ai pas compris, elle m’a menti !

-Racontez-moi ! ordonna Sophie d’un ton froid et autoritaire.

-J’ai déjà tout raconté aux policiers qui sont venus tout à l’heure.

-Je m’en moque, rétorqua Sophie, vous allez tout me raconter à moi désormais. Allez, je vous écoute, pourquoi avez-vous tué ma cousine ?

Il baissa la tête dans un nouveau sanglot, comme si la perspective de devoir avouer a nouveau son crime allait lui provoquer une terrible douleur.

-Jade, enfin Pauline, je ne savais pas qu’elle s’appelait Pauline, elle prétendait s’appeler Jade, nous avons parlé pendant de longs mois sur internet. Nous avons fait connaissance, sommes devenus amis, et très vite nous avons eu une relation virtuelle.

-Une relation virtuelle ? s’étonna Sophie, c’est-à-dire ?

-Elle me disais de si jolies choses, qu’avec moi elle se sentait bien, heureuse, et qu’elle aimait l’homme que j’étais. Souvent nous parlions de ce que nous ferions si nous étions ensemble, de comment on s‘embrasserais ou bien comment nous ferions l’amour. Nous étions d’accord pour nous rencontrer mais au moment où tout était organisé, elle n’a plus donné signe de vie. Je me suis beaucoup inquiété, puis j’ai été en colère, avant de me résigner.

-Elle vous disait tout ça de vive voix ?

-Non non, elle avait selon elle « peur » de donner son numéro de téléphone avant qu’on ne se soit rencontrés au moins une fois, car elle avait déjà été harcelée par le passé.

-Alors comment faisiez-vous pour vous dire tout ça ? demande Sophie, à la fois curieuse, inquiète et furieuse.

-Par écrit, répondit l’homme, tout par écrit ! Nous avons passés de nombreuses soirées ensemble, souvent à en perdre le sommeil.

-Et comment l’avez-vous reconnu ?

-Elle m’avait envoyé des photos, répondit-il simplement.

-Quel genre de photo ?

-Des photos d’elle en vacances, ou dans son appartement… ou des photos d’elle nue aussi.

-Nue ? s’étonna Sophie.

-Oui, nue, je pourrais vous le prouver, mais les policiers ont confisqué mon téléphone quand ils m’ont amené ici.

Sophie ne comprenait pas grand-chose, pourquoi sa cousine aurait-elle envoyé des photos d’elle nue à un homme deux fois plus âgé qu’elle ? Sa cousine qui étaient heureuse avec son copain… son copain qui se trouvait à l’étranger depuis un an maintenant… avait-elle été chercher un peu de réconfort auprès de quelqu’un d’autre, même virtuellement ?

Non, cela ne lui ressemblait pas du tout. Sophie savait que parfois, les gens que l’on croyait connaitre se trouvaient être bien différent dans leur vie intime, mais en ce qui concerne sa cousine, elle en était convaincue : Pauline n’était pas du genre à être infidèle, même virtuellement, et encore moins avec un homme de cinquante ans.

-Il faut partir Sophie maintenant, annonça Stéphane.

-Une minute encore, répondit-elle avant de reprendre avec l’homme, comment vous appelez vous ?

-Henri.

-D’accord Henri, je vais vous dire quelque chose : je ne crois absolument pas à votre histoire ! Ce que vous me dites là, ce sont des conneries, jamais Pauline n’aurait agi comme vous le dites ! En fait, je pense que vous inventez ce mensonge pour vous donner des circonstances atténuantes pour votre futur procès, et le pire, c’est que cela pourrait marcher !

La fureur qui bouillait en elle depuis qu’elle avait appris la mort de sa cousine menaçait désormais d’exploser. Elle regardait cet homme et le trouvais si pitoyable, si pathétique… se trouver des excuses comme ça pour justifier le meurtre de sa cousine, comment pouvait-elle le supporter ? Elle avait envie de le tuer. Par réflexe, elle porta sa main à sa taille, là où elle portait il y a peu de temps encore son arme de service, mais elle ne trouva rien. Ce n’est pas grave, elle pouvait toujours l’étrangler, elle avait toujours su se débrouiller au combat à main nue. Henri la regardait et la tristesse avait laissé place à une autre émotion désormais. La peur ? Sentait-il qu’elle était sur le point de lui faire subir le même sort ?

-Je vous dit la vérité ! sanglota-t-il, elle et moi on s eparlait presque tous les soirs sur Banana

-« Banana » ? C’est quoi ça « Banana » ? gronda Sophie

-C’est un tchat sur internet, c’est là où on se parlait je vous dis ! Son pseudo c’était « PetitePerle », vous êtes policière non ? Vous devriez bien pouvoir vérifier si ce que je dis est vrai ?

-En effet, et le temps que je découvre si c’est vrai ou non, vous aurez gagné un temps précieux…

-Sophie ! appela de nouveau Stéphane, c’est bon maintenant, on y va.

-Je tue ce connard et j’arrive, répondit-elle froidement.

-Tu ne vas tuer personne, tu viens maintenant, ça suffit !

Sophie resta immobile, regardant Henri sans cligner des yeux.

-« Petite Perle » vous dites ?

-Oui exactement ! gémit-il. Tout attaché, sans espace.

-Il vaut mieux pour vous que vous me dites la vérité. Sinon je reviendrais, et là…

Elle ne termina pas sa phrase et retourna dans le couloir pendant que Stéphane refermait la porte derrière elle. Le silence ambiant lui apprit que l’alarme incendie était terminée.

-Non mais ça ne va pas de le menacer directement ? souffla Stéphane.

-Tu sais très bien que c’est une technique comme un autre pour avoir des aveux, répliqua Sophie, et puis tu sais très bien que je n’allais pas le tuer… je n’aurais pas été contre lui casser la gueule par contre !

Stéphane sentant qu’il ne servirait à rien de répondre, se contenta de lever les yeux au ciel avant de l’inviter à la suivre en direction de la sortie. Ils reprirent le chemin emprunté plus tôt dans le sens inverse mais ne purent aller bien loin.

-Ah, alors voilà la raison de toute cette agitation ! lança une voix amusée.

C’était Florian, le commissaire et ancien patron de Sophie. A sa vue, Sophie perdit immédiatement son assurance, même sa colère s’évanouit en un instant. Avant qu’elle ne perde son poste, elle l’avait toujours trouvé beau, avec ses épaules larges, sa mâchoire carrée, ses dents blanches qui dessinaient un sourire charmeur. Il dégageait une impression de force à la fois réconfortante et intimidante qui ne l’avait jamais laissée indifférente. Elle en avait même été amoureuse avant son départ, et bien qu’elle pensât l’avoir oublié (son manque de soutien de sa part lors de son renvoie l’avait beaucoup vexé), sa réaction à ce moment précis prouvait qu’il n’en était rien.

-Ah, heu… Bonjour Florian, dit-elle en baissant les yeux et en rougissant légèrement de honte.

-Bonjour Sophie, ça fait plaisir de te voir, répondit-il. Et bonjour à toi Stéphane, lança t-il à son subordonné qui se faisait tout petit. Alors ?

-Désolée, répondit-elle d’une petite voix, je voulais… je voulais voir…

-Oui je comprends, et c’est bien normal, répondit Florian avec douceur, la victime fait partie de ta famille c’est bien ça ? Oui j’ai vu ta mère et ta tante tout à l’heure… toutes mes condoléances Sophie.

-Merci…

-Stéphane, peux-tu t’occuper de raccompagner Sophie jusqu’à la sortie s’il te plait ?

-Oui bien sûr Florian, assura-t-il d’une voix qui manquait justement d’assurance.

-Merci, ensuite tu viendras dans mon bureau, j’ai à te parler.

-Florian, intervint Sophie devant l’expression déconfite de Stéphane, c’est ma faute, c’est moi qui ai insisté et qui lui ai fait du chantage !

Florian éclata de rire.

-Allons Sophie, tu ne crois pas que je vais le virer pour si peu ? Certes, il a dû enfreindre une demi-douzaine d’article de loi en t’amenant ici, mais je sais à quel point tu es terrible quand tu veux quelque chose. Je dois lui parler d’autres chose ne t’inquiète pas.

-Oh. Merci Florian. Donc… il n’y a pas de problème ? demanda-t-elle d’une toute petite voix, alors que Stéphane paraissait profondément soulagé.

-Tu me promets de ne plus recommencer et de ne plus impliquer ton ancien collègue dans tes infiltrations ?

-Oui, répondit-elle penaude.

-Alors n’en parlons plus.

Et alors qu’il semblait reprendre son chemin, Sophie l’interpella.

-Cet homme, Henri, il m’a dit que ma cousine lui avait envoyé des photos d’elle, des photos…compromettantes et qu’il en avait la preuve sur son téléphone. Est-ce qu’il dit la vérité ?

Florian se retourna et haussa les épaules, l’air désolé.

-Il semblerait que ce soit bien le cas oui, en tout cas, nous avons bien retrouvé des photos d’elle nue sur son téléphone, et ce dans plusieurs situations, ce qui nous laisse penser qu’elles n’ont pas été prises sous la contrainte. Navré Sophie.

Et il lui tourna le dos, laissant Stéphane la raccompagner elle et ses pensées.

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