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Sebi Quercorum

Sebi Quercorum
Quentin est un jeune érudit habitant à Tourneppe; la capitale de la nation Tritione, située au nord du continent unique de la planète Erda. L’histoire commence quand il entre dans la Tournaisscience. Une tour en éternelle reconstruction et qui est haut lieu d’enseignement. Nous suivons son exploration de la Tournaisscience à travers le regard de ceux qui l’entourent ou est-ce que le relai de narration est intimement lié à l’intrigue?
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Sebi Quercorum

J'aime quand mon écriture arrive à transmettre la richesse de mon monde intérieur.
J'aime ma créativité débordante.
J'aime quand écrire apporte le partage.


Je n'aime pas buter sur le fait de ne pas vouloir abandonner ma première idée et donc de suivre une trâme rigide qui m'empèche d'avancer.
Je n'aime pas la complexité qu'engendre ma créativité.
Je n'aime pas ne pas pouvoir consacrer le temps tel que je le conçois pour me sentir à l'aise.
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Sebi Quercorum


Il est difficile de se dévoiler à des inconnus. Je pense que pour dire ce en quoi on croit, cela nécessite de la confiance en la personne à qui l'on révèle ses croyances. J'entends par la, pas seulement nos croyances spirituelles, mais aussi les pensées de tous les jours qui motivent de manière bénéfique ou pas, nos actions.
Heureusement nos croyances sont voilées d'une barrière mentale, qui n'est surmontable que par l'expression corporelle ou langagière. C'est là, qu'intervient la confiance. On ne lève pas le voile pudique de nos pensées avec n'importe qui.
Imaginons un monde où cette barrière n'existe plus et où toutes les croyances seraient exposées aux yeux de n'importe quel chaland. Ce serait le chaos!
Tout d'abord, nous ne partageons pas tous les même croyances. Cependant nous avons tous le désir que ce qui est le fruit de notre réflexion soit validé par d'autres. Nous voulons avoir raison! Par contre si on ne nous donne pas raison, c'est frustrant et ça dégrade notre estime de soi.
En réaction à cette frustration on pourrait voir naitre des conflits interpersonnels et intrapersonnels. Souvent c'est la loi du plus fort qui l'emporte dans ce cas de figure. Je pense alors à Galilée contraint par l'inquisition à abjurer sa théorie de l'héliocentrisme, qui venait remettre en question le dogme de l'église. " E pur si muove ! " Un exemple donc de la raison du plus fort face à la rationalité scientifique. Le temps nous apprend que ce sont les observations de Galilée qui s'approchent plus de la vérité. Pourtant à l'époque du procès de Galilée, il était plus adapté de dire qu'on partage la croyance au géocentrisme, si l'on ne voulait pas être traité comme un hérétique.
L'estime de soi peut se dégrader, si on est dans le camp du plus faible et que nos croyances les plus intimes sont invalidées par le mainstream. Pour cela, nul besoin de partager ses croyances. Il suffit de voir ce que valorise la société et ce qu'elle dévalorise. Etonnamment en fonction de la sensibilité de chacun la société peut être "pas assez quelque chose" pour certains et "trop ce quelque chose" pour d'autres.
Pourtant on ne peut pas toujours avoir raison! Le filtre qu'est notre esprit peut nous permettre de gérer les erreurs de prévisions et s'adapter en fonction des éléments qu'il perçoit pour corriger sa vision. La question à se poser n'est pas: "est-ce que ma croyance est vrai?", mais: "est-elle utile à mon épanouissement?". Je pense à la croyance en la "terre plate" qui peut être adaptée pour quelqu'un qui vit dans un peuple primitif et en symbiose avec son environnement direct. Alors que cette même croyance est totalement inadaptée pour un ingénieur qui développe des satellites. Je ne vois pas l'intérêt d'aller éprouver la croyance du premier, mais bien du deuxième.
De l'ingénieur on n'attend pas qu'il agisse en fonction de ses croyances, mais en fonction de son savoir qui évolue de façon empirique. Pourtant, c'est là où le bât blesse. Depuis (selon le mythe) que l'être humain a été chassé du paradis pour avoir gouté au fruit de l'arbre du savoir. Il porte également la responsabilité des actions qu'il mène grâce à ce savoir.
L'éthique, mais qu'est-ce qui la meut? Elle est motivée par les croyances personnelles ou partagées de ce qui est bon et juste. Ainsi croire que l'environnement porte en lui quelque chose de sacré, peut-être une conviction utile pour le préserver, face aux connaissances qui nous rendent capable de le modifier.

Mais revenons à nos croyances plus intimes. Celles que nous partageons avec des personnes de confiance. Celles qui sont voilées par la pudeur et parfois la méfiance. J'appelle l'inhibition, "la pudeur" car c'est le filtre nécessaire à la bonne communication. Dire tout ce qui nous passe par là tête sans écouter l'autre, ne nous apporte pas les informations nécessaires à une meilleur compréhension. On est souvent mut par le faite de vouloir convaincre, plutôt que d'échanger. L'écoute active de l'autre permet de faire évoluer nos croyances mutuelles.
Alors confier ses croyances nécessite de se montrer vulnérable envers l'autre. J'imagine que celui qui a vécu des traumas ou des trahisons pourra être méfiant même quand cela n'est pas justifié. La méfiance est donc un voile plus délicat à manier pour plusieurs raisons. D'abord la suspicion est une barrière à l'apprentissage, surtout quand nos croyances diffèrent de notre interlocuteur. Là où la communication et la collaboration sont essentielles pour parvenir à des compromis. A côté de la méfiance envers l'interlocuteur, nous pouvons nous méfier de tout ce qui est nouveau. Ce qui nous empêche d'explorer de nouvelles idées et remettre en question nos croyances existantes.


Alors en ce qui concerne ce en quoi je crois, je dirais que ça dépend du champs d'action dans lequelle j'agis.
Si il s'agit de recherche scientifique, je crois en la méthode scientifique qui postule qu'une théorie peut être valide scientifiquement si elle résiste à toutes les tentatives de la falsifier et qui accepte que les connaissances scientifiques peuvent évoluer.
Sur le plan éthique, je crois que si on agit, c'est en notre propre nom et non pas parce qu’une force surnaturelle nous y a poussée. Par contre dans une monde sécularisé, là où le divin et le sacré sont banni, est-ce que nos actions sont toujours moralement acceptables? Je songe à nos comportements envers notre monde, et environnement, les espèces qui le peuplent, nos congénères et nos patrimoines culturels. Pour moi c'est un héritage sacré et tangible, pour lequel ça vaut la peine d'adapter nos actions.
Au niveau spirituel, je suis agnostique théiste. Agnostique, car je ne crois pas qu'on puisse prouver de manière tangible l'existence de ce qui est divin et sacré. Théiste, comme j'ai foi dans ce qui est divin et sacré. Cependant, posant que l'existence de ce qui est divin n'est pas tangible à l'entendement humain, je ne sais pas quel pourrait être sa ou ses formes. Tout en restant ouvert à l'éventualité que je me trompe et qu'il n'existe pas. Mais allez prouver que quelque chose n'existe pas ...














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Sebi Quercorum
Jour et nuit, je me propage comme une onde noire dans l'eau glacée. Telle une grappe de balanes je m'accroche à toi en colonisant ton âme. Mon poids t'accable et coupe tes actions. Je brise la boussole qui t'aide à t'orienter. Ensemble nous dansons inlassablement le même vertige. Tes pensées s'engluent dans un moulin sans fin. Obnibulant ton esprit, tu n'arrives plus à identifier tes sensations. Ton souffle devient de plus en plus lourd à chaque mouvement. J'éteins la lumière en ton regard. Alors après toutes ces dissolutions, il ne reste que le vide.
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Sebi Quercorum


L'élément au quel je suis lié est l'EAU, car je nage dans les eaux obscurs de la MER DE LA CREATION...
L'objet divinatoire qui me représente est la COUPE, car j'y recueille les larmes de ceux que je croise...
CINQ palingénésies engendrées par une EMERAUDE devraient suffire à accomplir mon devoir...
Le VERT de la pierre contrebalance avec celui du FRÊNE de la vie...
Tout comme l'arbre la TORTUE porte la création sur son dos...
Le page de Calypso de la VIE combat le cavalier de l'Apocalypse de la MORT.
La folie que j'incarne est celle de la CREATION, symbolisée par /|\.
Je suis comme NION, la SIRENE à double queue.


Ou est ce que chaque FACETTE de ce portrait ne serait qu'une métempsychose du cinquième ondin dans différents plans de l'existence?
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Sebi Quercorum


Au début il n’était rien, le néant, le vide. Quand tout à coup apparut la folie. Si tu l’avais croisé, tu ne l’aurais pas reconnu. A l’époque elle n’était qu’un simple grain de sable. Simple, pas tout à fait, car en elle régnait une grande énergie créatrice. Tant et si bien qu’elle arriva à se multiplier. La multitude de grain formait des chefs d’œuvre, hélas, éphémères. De son tourment apparu le vent, qui bouleversa au gré des tempêtes les dunes formant un désert. Seule dans un monde incertain, la folie fu prise de chagrin. De ses larmes naquit la mer primordiale qui l’entoura. Des eaux de la souffrance émergea la sagesse. La folie désemparée se livra à cette dernière, qui lui demanda un sacrifice. La folie devrait lui confier son grain créateur. En échange elle créa des liens indéfectibles entre les grains. Ainsi la folie parvint à concrétiser dans le roc certains de ses ouvrages. Quand tout fu pétrifié et qu’il n’y eu plus de matière pour créer. Les merveilles inébranlables étaient mornes et figées. La folie entra en rage de frustration. La chaleur qui se dégagea d’elle fit fondre ses réalisations. Le magma coula dans la mer primordiale d’où s’évaporèrent des nuages. Les nuages retombèrent en pluie formant des rivières qui à leur tour érodèrent un monde pétrifié pour libérer des grains de sable. La sagesse arriva à sublimer la rage de la folie et créa les étoiles et soleils. Ainsi la folie s’apaisa et la lumière fut.
La clarté du jour engendra une grande joie pour la folie. Grace à cette joie, la folie façonna des graines. Malheureusement, celles-ci ne restaient que des ébauches de somptueuses chimères. La folie demanda conseil à la sagesse. Cette dernière lui offrit de l’aide à condition que la folie lui enseigne le secret pour façonner les graines. La folie accepta le marché, mais se garda de révéler comment une création pouvait utiliser la lumière pour se nourrir. La sagesse prit donc soin des graines et celles-ci germèrent et grandirent. Les végétaux luxuriants envahirent toute la surface de la planète. Très tôt il n’y eu plus de place pour se mouvoir. N’étant pas dupe de la fourberie de la folie, la sagesse feint une ingénuité candide : « Oh superbe folie, j’ai grand besoin de ta créativité éclairée ! » Se pâmant d’orgueil la folie écouta la requête. « Mes créations sont peux vigoureuses et je me demandais s’il était possible qu’elles puissent se mouvoir. » La folie trouva l’idée saugrenue, mais fu piqué de curiosité. Elle enseigna donc à la sagesse comment forger des créations qui puissent se mouvoir.
La folie fu surprise de voir les créatures insolites que sa comparse créa et éleva. Il y en avait dans les airs, les mers et sur terre. Son émerveillement se mua très vite en agacement quand elle comprit que les créatures mouvantes se nourrissaient des végétaux. Pour préserver les végétaux, la folie entrepris d’apprendre à certains animaux d’en chasser d’autres pour se nourrir. Amusée la sagesse, revint vers sa compagne : « Vois la richesse du monde que nous avons créé ! Nous avons mérité un bon repos, mais avant ça léguons chacune un don à la créature la plus faible. » La folie acquiesça, tout en méditant sa vengeance. Sagesse et folie insufflèrent donc à une créature nue, dénuée de griffes et de crocs : le don de discernement et le don de créativité. Ainsi naquis l’humain. La sagesse prit congé de sa sœur et se lova dans un chêne. Avant de s’installer dans un frêne, la folie insuffla à l’humain la curiosité.
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Sebi Quercorum
Plus que trois jours avant l’équinoxe et je n’ai toujours pas pu libérer une Heure. Voilà, presque une révolution qu’Hadès a enlevé les trois filles de Thémis. Depuis leur enlèvement leur mère, furieuse, a rompu l’harmonie de la nature. Suite à quoi les végétaux ont commencer à pousser de façon erratique et un dédale de ronces à recouvert toute la planète. Si nos filles ne lui sont pas rendues d’ici la prochaine équinoxe, elle brisera un autre équilibre de la nature. Je ne voulait pas en y arriver là, mais je n’ai plus le choix. — « Téoméros ! » — « Père ? » — « Il ne reste plus beaucoup de temps avant que le prochain sceau ne soit brisé. Si au moins tu pouvais libérer une de tes demi-sœurs. Nous gagnerions un peu de temps. » — « Vous savez bien que je vous suis dévoué, père, et que je ferrai tout pour empêcher un destin funeste d’arriver. » — « Je n’en doute pas, mais Héra ne doit surtout pas être au courant que je t’ai inspiré cette mission. » — « Je sais père, je sais. Je suis votre atout secret. » — « Bien, éveille toi mon fils et fait bon usage du présent que je t’octroie. » Le chant du coq me tire de mon sommeil. Quel étrange rêve. Voilà, des siècles maintenant que l’ordre co
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