Reccueil de 66 chapitres.

Bonjour chers lectrices et lecteurs. Ma vie ́ne résume pas qu'à la MDMA mais j'ai vécu beaucoup d'évènements chaotiques.
Je vous présente le receuil ma vie sous MDMA. Sachez que je suis sur la voie de la guérison grâce à l'écriture en particulier.

Bonne lecture et bon dimanche brûlant

Nous sommes tous à la même hauteur sur l'échelle des meurs mais pas sur les chaînes des cœurs.

À ma sortie de cure, il n’y a plus de Xanax sur mon ordonnance, mais je conserve mon antidépresseur et le zopiclone, que je commence à goûter en pleine journée. Un somnifère au soleil ? Oui, ça fonctionne, et l’euphorie est vraiment plaisante ! On se sent léger, comme après avoir gobé un immense Valium. La vision se modifie étrangement : tout paraît flou et net à la fois. C’est le calme, la confiance, la sécurité… sauf quand l’éthanol s’en mêle et transforme l’effet angélique en démoniaque. C’est la garantie des trous noirs et des risques de violence. Sans surprise, j’ai consommé la boîte de quatorze zopiclone en trois jours. Résultat : un téléphone volé quelque part dans le nord de Paris. De nos jours, rien n’est plus rageant que de se retrouver sans smartphone. Et voilà que tombe le premier confinement… Sans bigo, impossible de joindre ma famille en Hongrie. J’écoute en boucle France Info dans mon studio, apprenant que le nombre de morts augmente furieusement. À 20h, les voisins applaudissent les soignants, les casseroles résonnent sous l’air d’Ave Maria. Pour manger, je recevais des commandes surprises au studio. Le seul moyen de communiquer avec mes parents : le téléphone du li

Affalé sur l’canapé, ses journées sont vides / laminé mais lucide, il mate la premier League / Ecœuré des clichés, il rigole de ton style / devant son jogging Nike, on peut s'agenouiller / il n'a rien à prouver, ses trophées parlent pour lui / Il a refusé le passeport français pour son coeur / mais a gravé sa tête cabossée sur l’armée / Ses rides sèches s'hydratent des forces de la cinquantaine / ses yeux bleus reconnaissant se plissent jusqu’aux veines. / Peiné mais costaud, on ne dérange pas son bide / Joues gonflées d'un bébé, il cause peu de ses tripes / Son foie saturé, lui réclame un second souffle / Il est sans cesse soulé de souffrir du diabète / Il s'aligne sans cynisme sur une santé plus souple / Une solitude sainement sauvage le salut.   Adam le discret de la clinique que je viens de quitter d'un coma dramatique. Tu resteras dans mon annuaire des hommes chics. Tu as été le premier à me donner une cigarette, j'ai été le premier à te faire partager mon bien-être.   Le signal de sang s'acharne sur Kabul / Son saillant sniper n’menace pas la foule / Adam perd six de ses dents face à quatre afghans / Pas le temps de comprendre l’enjeu très inquiétant / Adam doit tuer, c’est s