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Retour sur le passé trouble d'une vieille femme seule et colérique.
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Petite tranche de vie d'un quarantenaire désabusé et mélancolique
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Je décris exactement les mêmes lieux, les mêmes places et les mêmes églises, parce que je suis coincé dans cette ville. C'est toujours la même rue que j'emprunte avec une démarche de zombie. J'aimerais écrire autre chose que mes éternelles mêmes courses dans le même supermarché dont les rangées de néons sont ce qu'il y a de plus lumineux dans ce quartier sans cesse couvert d'un ciel gris, qu'il fasse jour ou nuit. La remontée, chargé du poids de mes courses, est plus lente et laborieuse que la descente, le contraire aurait été étonnant.

En rentrant, je me prépare un plat basique, des œufs à la coque, histoire de ne pas trop consacrer de temps à cette activité, et vite retourner sur ma machine a écrire. Cela commence toujours de la même manière, je décris les choses qui encombrent cet appartement de quelques mètres carrés seulement. Cela me prend un temps assez considérable et beaucoup de noir frappé sur les feuilles qui s’accumulent et finissent par tomber au sol. C’est un peu paradoxal, d’en arriver à obtenir des montagnes de papier alors que l’endroit est ridiculement petit. Pourtant rien ne bougeait, tout était identique. J’ai essayé des variations mais à un moment donné j’ai abandonné car mes capacités littéraires étaient somme toutes assez limitées. Alors je me me suis couché.
Un homme imite ma voix en ce moment même, la voix de mes pensées. En fait non, il pense mes pensées, les anticipe. Cet homme, l’auteur, veut changer de personnage, ne sachant plus trop s’il est arrivé à exprimer sa grande lassitude du monde comme il va et du temps qu’il fait. Quoi qu’il en soit c’est lui qui aura le mot de la…

FIN.





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"C’est difficile de vivre seul, c’est pour cette raison que je t’ai quittée"
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Quand la mer se retire longtemps pour mieux revenir déferler sur les côtes, emportant tout sur son passage.
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Une créature très commune a élu domicile dans un angle de ma cellule : une grosse araignée noire, immonde et immobile, dans sa retraite obscure. Elle a soigneusement tissé sa toile, un piège aussi minutieux que fatal pour les proies volantes qui viendraient s'y prendre. Accoutumée à ce type d'environnement sombre et humide, l’araignée n'est pas recluse comme je le suis dans mes cinq mètres carrés, encombrés d'un lit d'appoint, de toilettes et d'un lavabo. Son monde est délimité par les extrémités de la toile qu'elle a tissée. Lorsqu’un minuscule moucheron s’aventure dans ce périmètre mortel, cimetière suspendu de nombreuses autres proies momifiées, l'araignée a déployé ses huit longues pattes et a commencé à progresser avec agilité sur son terrain de chasse, m'inspirant dégoût et effroi.
En touchant cette surface de soie, le malheureux futur condamné aura beau s'agiter en tous sens, il n'échappera pas à la redoutable tisseuse. En l'enveloppant de fils de soie, elle me rappelle la manière dont ils m'ont capturée, me ligotant pour m'enfermer dans cette cellule depuis une durée que je ne parviens plus à déterminer. J'ai d'ailleurs très rapidement perdu la notion du temps, privée de tout appareil pour le mesurer, il m'est même impossible de distinguer le jour de la nuit.
N'ayant aucune autre occupation, je me suis doucement approchée du secteur de l'araignée, mais étant légèrement arachnophobe, l'abord de la toile a été délicat et anxiogène. J'avais la peur irrationnelle qu'elle me saute au visage. L'étape de la momification achevée, la chasseuse semble injecter ce que j'imagine être du venin dans le corps de sa proie. Le spectacle s'arrête là ; l'araignée laisse le venin agir et retourne dans sa retraite, à l'affût de la moindre vibration sur la toile.
Cette observation régulière me lassa assez rapidement. L’araignée, quant à elle, se régalait probablement : les moucherons qui volaient en zigzag autour des toilettes sales dont un nombre conséquent d’entre eux au vol erratique allaient se perdre tout droit sur la toile et subir exactement le même sort que leur congénères. Il y a bien longtemps que je ne suis plus une proie, je suis une captive, un jouet humain quotidiennement maltraité. J’envie ces moucherons momifiés et achevés par le venin inoculé par l’araignée, eux au moins ne meurent qu’une seule fois.
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Un homme au bout du rouleau trouve un moyen de changer sa vie dans les rayons du magasin LIDL
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La vie telle qu'elle est, un combat entre le bon, le doux, et la souffrance, et la peur.
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Je change de registre un moment pour passer des phrases dont je suis l'auteur, à l'anecdote. La littérature est partout, surtout là où on ne l'attends pas.
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Encore un test de poésie contemporaine, en abandonnant la rime je pensais que tout serait plus facile, il n'en est rien, mais je m'accroche !
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Voici ma modeste contribution au défi sur l'automne.
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