
Chemcia
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de toujours
Je suis une camgirl.
Et oui,
ceci est une histoire d'amour.
jusque-là rien de bien original.
Je préviens les détracteurs de Lamartine...on y parle de suggestion. Mais faisons un pas l'un vers l'autre, il y a aussi du cul bien entendu.
Et oui,
ceci est une histoire d'amour.
jusque-là rien de bien original.
Je préviens les détracteurs de Lamartine...on y parle de suggestion. Mais faisons un pas l'un vers l'autre, il y a aussi du cul bien entendu.
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Chasse au bonheur,
Quête en rien, à se mouvoir sans cesse,
L’on oublie qu’il est à nos trousses.
Sous bien des formes il se présente,
Et bien pressantes se montrent les cornes impatientes,
La plus amère vérité de l’homme,
Que l’or est étalon,
Et pesanteur de son dédain,
Sous-pèse son évolution et avance,
D’a priori en « Après y’aura » ;
Puis se détourner du bonheur,
Puisque suffit-il seulement.
Dans l’écume du passé,
Se terrant, luisant, oublié,
Un sourire, une main tendue,
La paix à dîner, que l’on attendait plus.
Et si l’or retrousse les commissures,
Le bonheur, simple et discret,
Se trouve là où l’on ne l’attendait.
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Et tout ce qui m’enjoins à l’Humanité quelques heures durant, me fait souffrir mille affres dans la solitude de l’entre-soi :
Ô Univers, qu’ai-je donc fait ?
La planète, encore, a dansé autour du soleil et me voilà toujours pareille,
Qu’ai-je fait ? Sinon entretenir ce médiocre soi diurne qui, une fois seul, se meurt en silence.
La gorge raclée, saveur Umami : celle de la participation tacite à une Bêtise ambiante,
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Un jour,
Un jour me promenant sur une toile,
j'ai glissé sur le parvis, me suis ouvert la moelle.
La gardienne s'en est aperçu ; d´un huit-pas s'est approchée
le trou béant de ma colonne, suintante et désarmée
Au bout, elle vit la connaissance : ce Moi tendre qui n'a sa place ni dans l'esprit, pas même dans le coeur - derrière le ventre.
Une voix en réchappait : gémissante, à plaindre. Aphone, l'araignée pris sa proie en pitié.
"Que fais-tu sur Tinder, l'âme déconfite ?
Ne sais-tu pas les vifs rapaces sensibles à tes pleurs ?"
Délicat mets que la moelle,
Rimland vêtu d´un voile, tenu par un mât de vertèbres.
"ici-bas, l'univers est hostile, inhabitable : de plans culs en trouducs, il n'est que trous noirs.
Va ! Alpha Centauri, réfugie ta candeur - l'Homme bon ici, au lit seulement calmera ta douleur. Te sens-tu blessée, déjà, par les bonimenteurs ?
ou est-ce simplement la peur qui éclate en toi mille faisseaux d'obscurantisme ?
Parmi eux, si tu le souhaites, je peux te réserver le meilleur : nulle méprise, l'intention n'est pas une gageure.
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Partie I – L’impossible lecture Un livre sans fioritures, pensa Anabelle au premier abord. Mais un je-ne-sais-quoi lui disait qu’il fallait l’entamer. Le dézinguer, pour ainsi dire. Était-ce le destin ? Ce foutu destin encore, qui frappe à la porte et fait semblant d’avoir déjà sonné deux fois. Non, cette fois, elle prendrait le temps de le lire, ce foutu bouquin. Les premières lignes l’avaient intriguée : « Loin, sans faux-semblants, se terre une vérité que les initiés pensent connaître et que les ignares outrepassent. » Ces quelques lignes avaient suffi à piquer son attention. Ne vous méprenez pas, chers lecteurs : Anabelle aimait finir ce qu’elle avait commencé. Le problème, c’est qu’elle ne débutait jamais rien. Mais cette fois. Oui, cette fois, elle le ferait. User de son libre arbitre n’est pas donné à tout le monde, s’étonna-t-elle de penser. Ce jour-là, il était simplement temps. Lire, elle aimait ça. Elle aimait, comme beaucoup, l’idée d’aimer lire. Seulement, l’attraction de celui-ci était particulière. Peut-être était-ce parce qu’elle l’avait choisi. Elle se remémora la dernière fois qu’elle avait fait un choix : Au supermarché ? À son mariage ? À la dernière fois qu’ell
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