De l’humiliation à la colère, de la vengeance à la révélation : l’écriture devient kit de survie.

Fouiller dans le passé, c’est comme plonger dans un puits : pas de descente sans plan de retour car si la mémoire accueille comme une vieille parente, elle retient comme une geôlière.

Hugo, infirmier sans histoires, mène une vie discrète, rythmée par les trois pauses et les visites de Laure, 17 ans, solaire, brillante, imprévisible.
Sa vie ronronne comme le moteur de son Alpine de collection.
Jusqu’à ce qu’une bielle se torde et foute la belle mécanique en l’air.

Quand l’humanité devient son propre virus, Dieu descend vérifier où sa création a buggué. Nouvelle librement inspirée des propos de Georges-Louis Bouchez (président du MR, parti libéral belge) dans les colonnes de La Libre en 2024. Sa solution aux problèmes divers et variés : « Gérer le pays comme des ingénieurs, pas comme des poètes ».

"Parfois les adultes reprennent aux enfants ce qu’ils leur ont offert un peu plus tôt. Une parole, une promesse, un coquillage, petit caillou de la plage. Ils n’ont pas conscience que reprenant ce qu’ils ont donné, ils les privent d’une très grande chose ; c’est de toute la mer, c’est de Dieu qu’ils les séparent."

Un simple journal égaré dans une bibliothèque devient l’objet d’une enquête digne d’un drame d’État…

09:11:00 « Bonjour ! Comment puis-je vous aider aujourd’hui ? »

09:11:00 « Écris une nouvelle de science-fiction dystopique, de 15000 SEC dans un futur post-renversement matriarcal, dans lequel une rampe de lancement spatiale a été construite sur l’ancien canal asséché de Strépy-Thieu, en Belgique, pour envoyer des condamnés pour délit sexuel vers Mars.

L’univers doit être crédible, ironique, dense et technologique, avec des descriptions concrètes et des dialogues vivants. Le style doit être proche de Margaret Atwood, Dino Buzzati ou George Orwell : avec une chute dure, lucide, sans pathos.»

Chaque dimanche, le chemin de halage se transforme. Les chiens, les poussettes et les vélos doivent composer avec une espèce particulière : le sportif du dimanche. Ce spécimen rare, surgissant une fois par semaine, déborde d’énergie, d’équipement neuf et de certitudes sur sa performance.

Une fuite. Un pont. Une chute.

Une discussion ordinaire s’envenime. Dans ce huis clos nocturne, les mots deviennent armes et la menace prend corps.

Il pensait que le passé était derrière lui. Vingt-six ans plus tard, une fille oubliée ressurgit et demande à le voir. Dans une taverne presque vide, il attend. Convaincu qu’elle vient réclamer des comptes, il se prépare au pire. Mais ce qu’elle veut n’est peut-être pas ce qu’il croit…

Je n’ai pas une ride et mes courbes sont parfaites. Mon corps se compose de trois parties distinctes qui, mises ensemble, forment un tout agréable à l’œil. Je n’ai certes pas une taille de guêpe (mais qui en a une ? et puis je ne tiendrais pas debout, hihihi), mais je sais que j’attire les regards. Je ne suis pas comme ces tartes ou ces flans qui n’ont aucune chance de rivaliser avec moi. Ou alors en désespoir de cause. Ou qu’on cache. Pas des divas qu’on expose fièrement pour une grande occasion, devant pléthore d’invités. Je sais que, pendant toute la durée de la fête, les yeux saliveront sur moi. Mais chacun sait se tenir en bonne société. Pourtant je sais qu’ils n’attendent que ça. Tous et toutes. Je ne laisse aucun sexe indifférent. Ni même aucun âge. J’attire de sept à soixante-dix-sept ans. Je le sais. Ne dit-on pas qu’on garde le meilleur pour la fin ? Le seul problème, c’est ma nature. Je sais que je ne suis pas bonne. Je la vois à chaque fois, la désillusion dans leurs yeux. Au premier contact, ils subissent encore l’influence de leur biais positif, trompés par mon apparence. Mais au deuxième coup de cuiller, ils doutent. Tiens, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Au t