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SQUIDANDBOOKS

Comme beaucoup ici j'imagine.

Cette fois-ci je passe le cap. Je n'attends plus.

J'ai décidé de me relancer dans l'écriture de manière régulière, et me voila qui tombe sur cette plateforme.

Alors j'écris.

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œuvres
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défis réussis
28
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
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Une erreur de raisonnement fait de vous ce que vous êtes...Telle une bulle dormante qui remonte à la surface... la petite bête qui approche.
Ou bien je flippe parce que j'aurai jamais cru me retrouver là, seule ...assise à même le sol à la contempler se frotter ses pattes noirs obscures les unes contre les autres.
Une mouche s'est déposé sur la tranche de pain de mon assiette. Une toute minuscule bestiole. Peut être qu'elle aussi avait faim. Faim? Cette sensation si primaire,qui apparaît aussi simplement et naturellement que possible, et qui pousse l’être à chercher à s’approvisionner.
Peut être qu'au fond, cette mouche et moi sommes similaires ?
Après tout il a suffit d'une simple petite mouche pour pourrir la nourriture des autres, de la même façon qu'il n'as fallut qu'une simple personne pour corrompre son cœur et l'amener à sa perte.
J'aurai aimer faire que cela, plutôt que de chercher à comprendre l'autre, ses sentiments, émotions, ses peurs, frayeurs, inquiétudes mais pas que...
Parce que Je l'ai fait. Cela semblait impossible au premier abord, voire fou ou suicidaire, mais pourtant je l'ai fait.
Il est dans la salle de bain. Dans la baignoire pour etre précise. J'appelle ça l'Art de se noyer.
Certain diront que c'est effrayant. Mais c'est beau parce que c'est effrayant.
Ses plaintes résonnent de plus en plus fort, tel le bourdonnement de la mouche qui a subitement pris son envol. Elle me quitte elle aussi. Comme lui qui a voulu me quitter.
Je me lève et reviens dans la salle de bain. Tiens ? Il respire encore , mon mari.
J'entends le battement faible de son coeur et son visage apparaît aussitôt dans l'eau d'un rouge scuintant , ses petits yeux injectés de sang me dévisagent alors qu'un léger sourire n'apparaissent sur ses lèvres bleutées.
Il me regarde comme s'il voulait me dire quelque chose alors je me rapproche de sa bouche pulpeuse.
Ce qu'il murmure me fait verser quelques larmes : "Tu finiras seule."
Et c'est là que je comprend ce que je dois faire, tout en carressant ses cheveux chatain clairs et soyeux, je rentre dans la baignoire. Moi aussi.
Et puis plus les minutes passent, plus j'ai du mal à respirer, j'ai l'impression que son crane flotte dans l'air et ses bras m'encerclent et font pression.
Vais-je mourir à mon tour ?
Mais ça n'a plus d'importance mes paupières se referment, fatiguées, ma respiration redevient calme et je peux enfin dormir à jamais, dans ses bras...
Il sera à moi pour toujours.
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- Bien, il est temps de mettre vos compétences médicinales à l'épreuve, plaisanta-t-il pour alléger l'atmosphère. Siya esquissa un léger sourire avant de se consacrer à sa tâche, relevant ce défi avec minutie. A coté d'une flaque nauséabonde, la jeune femme tenait un tissu désinfecté d'alcool dans une main, une aiguille bien pointue dans l'autre, tout cela sortie d'une trousse de soins étonneament bien conservée. Et, en l'espace d'une quinzaine de minutes, elle parvint à désinfecter la plaie et à suturer avec précision l'ouverture, qui, heureusement, n'avait pas atteint les organes vitaux. Le docteur observait, admiratif, sa dextérité et son calme concentré, ajoutant "talentueuse" à la liste des qualificatifs qu'il avait en tête, bien qu'il ne la connaisse que depuis peu. L'air était épais, chargé d'une odeur acre mêlée à celle d'une eau stagnante de cette galerie souterraine.Le silence fut brisé en premier par le vieil homme: - Hum...je devrais vous remercier. Les doigts agiles de Siya s'arrêtèrent, et elle plongea son regard dans le sien, discernant son embarras. - Vous m'avez également soignée. Je ne fais que vous rendre la pareille. Puis, une lueur de remords traversa ses yeux
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Défi
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Depuis la fenetre du salon, situé au deuxième étage de ma minuscule batisse que je louais maintenant depuis six mois dans une jolie avenue d'Atlanta, j'observais les passants machinalement tout en me brossant les dents d'un geste moue.
Tout d'un coup, je reconnus mon ennemie juré: Mélissa, la jeune blonde aux yeux bleus et aux cils lourds de mascara , mais aussi mon associée depuis la création du petit cabinet d'assurances, six ans plus tot par notre patron commun Marc.
Il faut dire qu'une des différentes raisons de mon mépris pour sa personne depuis belle lurette est son hypocrisie mais aussi meme si j'ai du mal à le reconnaitre son aisance avec laquelle elle arrive à manipuler un client avec une facilité déconcertante.
Et puis il y avais le petit problème de la retraite de Marc qui n'avais rien arrangé puisqu'il devrait choisir l'un d'entre nous pour devenir "le nouveau patron" de la boite.
Mais alors que je la fixe, une nouvelle réalité s'offre à moi : de là ou je la vois, perché sur la ruelle, je commence à admirer sa silhouette que je trouvais auparavant tellement refaite , sa crinière en épis de blé me donne envie de passer la main dans ses irrésistibles boucles , sa façon de marcher me donner envie d'accourer derrière elle tel un clébard et sa bouche pulpeuse et rosée me donne envie de...l'embrasser milles fois.
Non ! Mais que suis-je en train de penser ?
Et puis soudainement, comme si mon regard la fixant l'avait appelé à se retourner, elle lève ses beaux yeux bleus saphires vers ma petite fenetre.
Je sens que mon coeur va sortir de ma poitrine, tel un gamin qui tombe amoureux pour la première fois.
Suis-je en train de divaguer ?
Et puis je réalise que je lui ai crié ses quelques paroles:
- Mélissa je t'aimes ! La boite est à toi je démissiones mon amour ! Oh mon amour !
Sidéré par mes propos, je plaque ma main sur ma bouche, honteux.
Mélissa glousse au milieu des passants et elle crie en retour de sa voix qui autrefois je trouvais extremement stridente mais qu'aujourd'hui pour une raison inconnue je trouve suave :
- N'oublies pas de répeter ça au patron, mon amour.
Elle s'esclafa en rigolant de ma personne mais je ne peux que rire de moi-meme avec elle.
Qu'elle est si belle !
Je lui dis aurevoir d'un geste de la main en la voyant s'eclipser et continue à me brosser les dents lorsque la réalité me retombe dessus.
Je me tire alors les cheveux malgré mon début de calvitie en me maudissant de cet étrange comportement , quand j'entends la vibration sourde de mon téléphone que je décroche plus rapidement que prévue comme pour tenter d'oublier aussi vite que je le peux mes récentes actions:
- Stephan, mon ami ! Pret pour le match de cet après-midi ! J'entends Vincent, mon meilleur ami d'enfance hurler de joie et d'impatience.
- Un...un match de foot ? bégayais-je indistinctement.
Un silence se fit sur la ligne lorsque Vincent répond dans un rire:
- Mais oui poto ! Que veux-tu que cela sois ! Ne me dis pas que tu as oublié ?! Toi le fan de foot ?
- Non, je detestes ça Vincent. D'ailleurs je ne l'ai jamais compris ce sport qui consiste à suivre un ballon tout en se donnant au public, répondis-je en raccrochant aussitot afin de m'empecher de dire un mot de plus.
Mais que m'arrives-t-il ?
Je deviens fou. Fou plus que la folie.
Il est temps d'aller voir un psy...


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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Car ça me permets d'avancer, d'oublier les tracas de la vie et de m'évader en quelque sorte à travers mes personnages crées.

Listes

Avec Le sacrifice de mirabelle...
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