Emma Béneult
Les plus lues
de toujours
Mars 2006. Aya, 16 ans, est une adolescente rêveuse, éprise de liberté et avide de mystères. Elle passe le plus clair de son temps à explorer la Forêt des Trois Sapins, un petit bois paisible aux abords de son village. Rien de bien extraordinaire... en apparence.
Pourtant, un événement étrange s'y est produit trois ans plus tôt, le 3 mars 2003. Aya avait alors 13 ans. Ce jour-là, quelque chose s'est réveillé. Quelque chose dont personne ne semble se souvenir... sauf peut-être elle.
Et à l'approche du 3 mars 2006, l'invisible recommence à frémir. L'imaginaire - ou ce qu'il en reste - s'apprête à refaire surface.
Aya ignore encore que les trois années qu'il lui reste seront les dernières avant un bouleversement. Et ce changement ne la concernera pas uniquement. Le retour du surnaturel est en marche, et il n'épargnera personne.
Pourtant, un événement étrange s'y est produit trois ans plus tôt, le 3 mars 2003. Aya avait alors 13 ans. Ce jour-là, quelque chose s'est réveillé. Quelque chose dont personne ne semble se souvenir... sauf peut-être elle.
Et à l'approche du 3 mars 2006, l'invisible recommence à frémir. L'imaginaire - ou ce qu'il en reste - s'apprête à refaire surface.
Aya ignore encore que les trois années qu'il lui reste seront les dernières avant un bouleversement. Et ce changement ne la concernera pas uniquement. Le retour du surnaturel est en marche, et il n'épargnera personne.
20
14
13
499
Défi
Heyya ! Moi, c'est Emma. Une fille hyper énergique et joyeuse, le sourire presque toujours collé aux lèvres. Je suis aujourd’hui une adulte, mais j’ai d’abord été une enfant. Et cette période de la vie, je m’en souviendrai à jamais : tantôt dure, tantôt douce. En tant qu’enfant qui n’a jamais vraiment voulu grandir, le monde n’a jamais vraiment voulu me côtoyer. Je n’ai jamais été dans les codes, jamais vraiment à ma place. Et une part de moi en est fière. Le collège… c’était compliqué. Une époque pas toute rose. Mais honnêtement, qui a vraiment eu un début d’adolescence facile ? L’année de mes 15 ans restera gravée en moi. Pas la meilleure, pas la pire non plus. Puis est arrivée la seconde. Un nouveau monde. Un nouveau départ. Le lycée. Et là… les meilleurs souvenirs. Pour moi, cette année restera à jamais une année ensoleillée. Comme si, à ce moment précis, je découvrais la vraie vie. Tout était nouveau : les amis, les relations, les cours. La première journée était une journée d’intégration au bord d’un lac. Canoë, kayak, voile… et un soleil éclatant. Le lendemain, on est retournés en cours avec des coups de soleil plein le visage. Je me souviendrai toujours de ce lac scintillan
4
10
1
3
Défi
Tomber amoureux. Voilà un bien grand mot. C'est semblable à la maladie, c'est imprévu, difficile à traiter, voire incurrable. Beaucoup de nouveautés qui effraient au début. Mais la différence ? Tomber amoureux procure un sentiment de bien être. Quand je suis tombée amoureuse, un sentiment qui m'est arrivé plusieurs fois au cours de ma vie, je me suis sentie embrouillée, je ne pensais qu'à ça et à rien d'autre. C'est devenu obsessionel. Je dirais que c'est la première étape de l'amour : la découverte. Peut être la partie la plus forte. Mais la suite est encore mieux. Car quand mes sentiments ont été partagés avec toi, mon coeur s'est apaisé. Je n'avais plus cette folle idée de te vouloir à tout prix auprès de moi, car je t'avais à présent. Mon âme s'est réchauffée, j'ai appris à découvrir, être moi même, vivre à tes côtés. Et n'est ce pas la plus belle chose qui me soit arrivée ? Dormir sans toi est une épreuve à présent. J'ai été habituée à ta douceur et ton amour. Et c'est la plus belle chose qui me soit arrivée. Au début, je te connaissais sans te connaître. Le temps t'as changé, et je serais prête à refaire machine arrière pour réapprendre à te connaître. L'amour n'est pas une m
0
1
0
1
Défi
Et si je vous disais que les plus beaux moments de ma vie se passent toujours dehors ? Je suis une fille solaire, qui a besoin de respirer dans le monde réel, sans artifices. Les écrans ont toujours été une « bête noire » pour moi. Et pourtant, je m’en sers souvent. Comme tout le monde, finalement. Je les vois comme un outil miroir. Une façade de la réalité. Mais rien ne vaut la mère nature. Revigorante, sereine et pleine de surprises. La nature est une tempête d’émotions. Parfois triste, parfois lumineuse. Un peu comme moi, en tant qu’être humain sensible. Je dois avouer que ce que je préfère par-dessus tout, ce sont l’automne et le printemps. Des périodes de renouveau, où la pluie et le beau temps cohabitent. L’hiver est trop froid. L’été est trop brûlant. Je n’aime pas les extrêmes. Ce que j’aime, ce sont les harmonies. Les brises du printemps, les premiers rayons de soleil, les premiers bourgeons. Une ouverture à la beauté du monde. Le printemps est pour moi synonyme de naissance. Une renaissance de soi. Un moment où les paysages nous invitent à redécouvrir le monde sous un autre regard, un peu comme lorsqu’on se redécouvre soi-même. Et l’automne, lui, est un lieu de paix. Un r
1
0
0
1
Défi
À Graziella. Toi qui es pleine de vie et d’audace, sois maîtresse de ta vie et ne laisse jamais rien ni personne guider tes pas et tes choix. Je t’ai regardée évoluer à mes côtés, grandir, répandre ta lumière dans le noir. Dans ma vie, tu es et tu seras toujours la seule à être sortie de la caverne de Socrate. N’as-tu donc jamais compris que le monde est caché au fin fond de cette grotte ? Et j’ai envie de dire que je le suis moi-même. Une âme parmi tant d’autres, qui fait partie de ton quotidien. Un petit flambeau qui cherche le soleil. Je suis perdue, Graziella. Le monde ne veut pas de moi, et pourtant toi, tu as su voir à travers mon ombre. Si seulement tu pouvais voir la vraie personne que je suis, cachée sous une épaisse couche de secrets. La vie peut te paraître simple, tu sais. Tu as toujours été l’élue de la vie de chacun ayant eu la chance de croiser ta route. Et moi, je ne suis sûrement que de passage. Pourtant, si je pouvais te suivre dans un long périple à tes côtés, je le ferais sans hésiter. On pourrait courir sur ce long chemin sans jamais prendre le temps de s’arrêter. Le temps nous rattraperait avant même que nous ayons eu le loisir de redécouvrir ce sentiment si p
1
0
0
1
Vous êtes arrivé à la fin
