Dans l'ancienne province galactique de Kharg, Adda Raïs, une jeune cambrioleuse audacieuse, se retrouve à bord du navire corsaire le "Molly". Sous la férule de son capitaine et de son équipage, Adda embarque pour une aventure périlleuse qui la conduira dans le "Tor de Gurvald" : un champ d'astéroïdes infesté de pirates et de mineurs acariâtres. Jamais elle n'aurait pu imaginer ce qui allait se passer...

Au cœur des bas-fonds de l'astroport abandonné de Kharg, loin des routes spatiales florissantes et de la lumière des étoiles, survit Adda, une enfant aux yeux aussi vifs que les comètes et à l'esprit aussi tranchant qu'un sabre laser. À sept ans, dans ce recoin oublié de l'Empire Galactique, elle apprend vite que la ruse est plus précieuse que l'or et que chaque jour est une lutte pour demain.

Mais Adda n'est pas seule. Avec ses compagnons de fortune, notamment Jax, le prodige des carcasses de vaisseaux, elle explore les entrailles de ce monde délaissé, rêvant des vastes étendues de l'univers qui s'étendent au-delà des dômes craquelés de Kharg. Les rires enfantins résonnent dans les tunnels sombres, où chaque ombre peut être un ennemi et chaque lumière lointaine, une promesse de liberté.

À travers des alliances incertaines et des rivalités tenaces, Adda grandit au sein d'une fratrie de débrouillards, entre les marchés clandestins foisonnant de reliques technologiques et les arènes improvisées où se jouent des combats d'enfants guerriers. Mais lorsqu'un secret ancien refait surface, menaçant de bouleverser l'équilibre fragile de son univers, l'instinct de survie se mue en soif d'aventure, et peut-être, de revanche.

"Adda, l'Enfant des Bas-Fonds" est un récit palpitant de survie et d'espoir, où chaque page vous plonge plus profondément dans un monde où l'humanité se révèle dans ce qu'elle a de plus sombre, mais aussi de plus lumineux. Cette odyssée d'une vie, de l'enfance à l'aube de l'âge adulte, vous tiendra en haleine, vous laissant rêver d'étoiles tout en vous accrochant aux personnalités attachantes qui luttent pour un lendemain.

Osez suivre Adda dans les méandres de Kharg, où l'aventure est aussi vaste que le cosmos lui-même.

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Voici ma chanson : “Tombstone” du groupe irlandais “The Pogues”
C’est une chanson mélancolique, à mi chemin entre "joie" et "peine". Je l’écoute souvent pour me rappeler que l’existence n’est qu’illusion.
Voici le texte qu’elle m’inspire :
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Dans les rues grises et tourmentées de Londres, Jack O'Malley était venu chercher une vie meilleure, mais la ville impitoyable l'avait jetée dans les recoins sombres de la misère. Les jours se succédaient, comme des ombres fugaces, et chaque nuit, il s'enroulait dans sa couverture de fortune, se demandant si le prochain lever du soleil lui apporterait un peu de réconfort.
Un soir de pluie glaciale, alors que le vent mordait sa peau et que les gouttes d'eau pénétraient son corps et son âme, Jack entendit une mélopée, comme un écho lointain. C'était d'une beauté mélancolique, portée par la voix d'une femme aux cheveux noirs comme les abysses. Ses paroles étaient comme des étincelles qui avaient trouvé leur chemin dans le cœur endurci de Jack.
Épuisé par la froideur de la nuit, Jack se laissa emporter par la mélodie. Il fut transporté dans son pays natal, l'Irlande. Les collines verdoyantes s'étendaient à l'infini, ponctuées par des murs de pierre séculaires. La mer agitée embrassait la côte rocheuse, son ressac devenant le rythme apaisant de ses souvenirs.
Un bateau de pêche solide se balançait doucement dans le port, sa coque usée témoignait d’années de dur labeur. Jack pouvait sentir le vent salé caresser son visage tandis qu'il hissait les voiles et affrontait les vagues avec détermination.
Une chaumière modeste se dressait au sommet d'une colline, une colonne de fumée s'élevant de la cheminée. À l'intérieur, une marmite frémissait sur le feu, diffusant l'arôme réconfortant d'un repas chaud. Les rires et les chansons de sa famille résonnaient dans l'air, une symphonie de bonheur simple.
Le soleil irlandais inondait son esprit de chaleur. Il sentait le sable sous ses pieds et l'herbe douce sous ses doigts. Tout était si réel, si vivant. Puis, il la vit, la belle aux cheveux de nuit qui l'avait envoûtée.
Elle lui sourit, une douce lueur d'espoir dans les yeux. Sa main tendue semblait être un lien entre le passé et le présent, entre le rêve et la réalité. Jack tendit la sienne, les doigts frôlant ceux de la belle.
Au petit jour, les premiers rayons de soleil qui percèrent les nuages tombèrent dans une ruelle anonyme de Londre. Les passants matinaux découvrirent le corps immobile d’un homme, allongé sur le sol froid et dur. Son visage portait un sourire étrangement apaisé, comme s'il avait finalement trouvé du réconfort dans son dernier souffle.
Et tandis que la ville reprenait son rythme effréné, la pluie lavait les larmes de tous ceux qui avaient écouté la chanson, et qui avaient ressenti le frisson de la belle inconnue... Car demain, elle chantera à nouveau.

"Chi a l’amor nel petto a sprone nei fianchi"... Un proverbe qui peux vous faire sombrer dans la folie. Tel fut le destin d'Alessio Venturi.

Sur la passerelle de son vaisseau amiral "Makara", l'Impératrice Gangâ observait d'un œil inquiet la flotte ennemie des Barracudas se déployer de l'autre côté de la nébuleuse. Ces cruels pirates stellaires avaient juré de détruire le fleuve sacré qui traversait la nébuleuse Indiapura, source de vie pour des milliards d'êtres à travers la galaxie.
Avec leurs coques acérées et leurs mâchoires métalliques retroussées, les effrayants vaisseaux barracuda paraissaient prêts à tout ravager sur leur passage. Mais Gangâ était déterminée à les repousser, même au péril de sa vie. Elle devait protéger la nébuleuse sacrée à tout prix. Ils sont plus nombreux que prévu, déclara Gangâ d'une voix inquiète. Je crains que nos défenses ne suffisent pas... Ne vous en faites pas votre Majesté, la réconforta l'amiral Koi, un poisson rouge anthropomorphe et fier commandant de la flotte Indianapura. Nos boucliers tiendront et nos vaisseaux sont prêts au combat. Nous vaincrons ! Vous avez raison Amiral, dit Gangâ avec un sourire confiant. Donnez l'ordre d'attaquer ! Pour l'Indiapurna ! À vos ordres ! s'exclama Koi avec enthousiasme.
Le poisson rouge transmit rapidement les instructions de bataille aux vaisseaux de la flotte via une nuée de poissons-messagers pilotés par les vaillants équipages de la légion hippocampes. Aussitôt, les imposants destroyer de classe "Mérous" déployèrent leurs puissants canons et ouvrirent le feu.
Des salves d'énergie bleutée dévastatrices frappèrent la horde de vaisseaux barracudas qui fonçait sur eux, détruisant plusieurs croiseurs ennemis dans des explosions ravageuses. Mais il restait encore des centaines de navires adverses qui esquivèrent habilement les tirs, ripostant avec leurs lasers perforants.
Le "Makara", vaisseau amiral de Gangâ percuta de plein fouet un massif croiseur de commandement ennemi, le "Murenne". Son rostre d'éperonnage, une trompe d'éléphant géante, s'enfonçant dans la coque adverse dans un fracas assourdissant. Les deux vaisseaux titanesques s'emmêlèrent dans un chaos de métal tordu et d'étincelles, chacun luttant avec acharnement pour prendre le dessus.
Autour d'eux, la bataille spatiale faisait rage, chaque camp se déchirant sans pitié. Un aviso Indianapura projeta un puissant rayon énergétique qui transperça de part en part un destroyer barracuda, le faisant imploser sous la violence de l'impact. Un peu plus loin, un croiseur de classe "Espadon" esquiva de justesse les terrifiantes mâchoires métalliques d'un cuirassé ennemi qui claquèrent dans le vide.
Tentant une manœuvre désespérée, un chasseur lourd "Esturgeon" audacieux fonça à travers la mêlée, ses canons latéraux tonnant sans répit. Mais il fut pris en chasse par un essaim de rapides chasseurs-Piranhas qui lui tirèrent dessus à bout portant, le criblant de lasers. Touché en plein cœur énergétique, le valeureux Esturgeon explosa dans une gerbe d'eau cosmique vaporeuse. Son pilote s'éjecta de justesse, caparaçonné de son armure "Lermite", il s'accrocha à un Piranha et entrepris de fracasser son cockpit à grand coups de poings.
Des escadres de "Krakens" ennemis crachèrent des nuages de brouillages toxiques. En riposte, des "Mantas géantes" surgirent du hangar du "Makaras", leurs ailes générant des pulses électromagnétiques qui dispersèrent le poison. Les flottiles Indianapura en profitèrent pour arroser les pirates de leurs canons Syphon, créant des vortex d'une puissance destructrice.
Malgré les trous béants dans leurs coques, les barracuda contre-attaquèrent avec une agressivité frénétique, prêts à se sacrifier. Leurs crocs déchirèrent les boucliers, causant des brèches dans le "Makara". Gangâ serra les dents. La bataille risquait de tourner au désastre.
Plus loin, deux frégates barracudas de classe "Shark" harponnèrent un Cuirassé avec leurs terribles crocs métalliques, avant de le déchirer sauvagement sous les yeux horrifiés des autres navires.
La bataille tournait définitivement au carnage et au désastre pour la flotte de l'Impératrice. Mais les survivants ripostèrent avec une furie vengeresse, bien décidés à emporter le maximum d'ennemis avec eux. Leurs puissantes trompes foudroyèrent sans relâche les coques pirates, les éventrant et les réduisant en poussière stellaire. Ils avaient beau être en infériorité numérique, les fiers guerriers de la nébuleuse comptaient bien faire payer au centuple cette agression sacrilège.
Soudain, alors que tout espoir semblait perdu, un énorme "Makara" lourdement armé surgit des profondeurs de la nébuleuse. Aux commandes, le général Varuna en personne ! Son arrivée inespérée à bord du légendaire "Bahatmarata" redonna courage aux Indianapura exsangues. Général Varuna ! s'écria l'impératrice Gangâ avec soulagement. Vous arrivez juste à temps !
Déchaînant toute la puissance de ses réacteurs aquatiques, le "Bahatmarata" fonça à travers la mêlée, ses canons avants, latéraux, et arrières crachant des rafales d'énergie qui firent voler en éclats des dizaines de coques barracudas. Sur une simple pensée de Varuna, grand prêtre de la Trimurti, le fleuve cosmique de la nébuleuse se déchaîna, envoyant des raz-de-marée dévastateurs qui engloutirent des escadrons entiers dans leurs tourbillons.
Encouragés par l'arrivée de ce soutien providentiel, les rescapés redoublèrent d'efforts, galvanisés. Leurs puissantes trompes crachèrent des salves d'énergie qui percèrent de part en part les croiseurs barracudas, les renvoyant rejoindre l'étoile dont ils n'auraient jamais dû s'éloigner.
Après de longues heures d'un féroce et chaotique combat spatial, la flotte ennemie fini par battre en retraite, laissant derrière elle d'innombrables épaves. La bataille était gagnée, mais à quel prix... Victoire ! s'écria l'Impératrice Gangâ, le visage marqué par l'épuisement mais le regard triomphant. Grâce à vous tous, héros Indianapura, la nébuleuse sacrée est sauvée.
Émergeant des débris, les navires rescapés lancèrent de longs barrissements de joie. Ils avaient payé le prix du sang, mais ils avaient remporté une victoire décisive pour la protection de leur foyer ancestral. La préservation de leur mode de vie aquatique à travers les étoiles était assurée.
Quelques semaines après la bataille, une grande célébration eut lieu sur la planète mère de l'Empire. L'Impératrice Gangâ allait enfin prendre pour époux le vaillant général Varuna, héros de la récente victoire spatiale.
Le grand temple aquatique était magnifiquement décoré pour l'occasion. Des milliers de coquillages nacrés et de coraux multicolores ornaient les colonnes en forme de geysers. Des bancs d'ange de mer virevoltaient gracieusement sous les hautes voûtes, répandant des nuées de bulles irisées.
Au centre de l'immense nef se dressait l'autel où le couple impérial allait s'unir. De chaque côté prendraient place les plus éminents représentants des mondes makaras, venus assister à cette union historique.
Soudain, une fanfare aquatique retentit, annonçant l'arrivée de la mariée. Escortée par ses fidèles dauphins, l'Impératrice Gangâ fit son entrée, sublime dans sa robe de noces faite d'algues tissées et constellée de perles rares. Ses nombreux bijoux à l'effigie de la nébuleuse aux Six Bras, scintillaient à la lumière des récifs.
Lentement, elle remonta la nef, le regard brillant d'émotion, jusqu'à rejoindre son promis devant l'autel. Le général Varuna était vêtu de son plus bel uniforme serti de coquillages précieux. Ses médailles de guerre luisaient fièrement sur sa poitrine.
Le prêtre officiant, une vénérable tortue millénaire, célébra avec solennité l'union de deux âmes promises à un destin hors du commun. Quand vint le moment tant attendu, Varuna passa délicatement un anneau nacré au doigt de son Impératrice et sceilla leur amour d'un doux baiser.
La foule applaudit avec ferveur, saluant ce couple qui allait mener leur peuple vers un avenir radieux. Des sirènes entamèrent de magnifiques hymnes aquatiques qui résonnèrent sous la haute voûte de la cathédrale.
Plus tard, lors du grand banquet donné au palais impérial, l'Impératrice Gangâ fit une annonce qui combla de joie l'assistance : elle portait en elle l'héritier du trône ! Cette union avec Varuna était bénie des dieux,garantissant la continuité de la lignée impériale.
Des vivats retentirent en l'honneur de la future naissance royale. On porta de nombreux toasts au couple impérial et à la prospérité des mondes de la Nébuleuse Sacrée. Puis les nouveaux époux ouvrirent le bal avec une gracieuse danse ondulante.
Alors qu'elle tournoyait dans les bras protecteurs de son mari, Gangâ posa une main sur son ventre, songeant avec émotion au petit être qui grandissait en elle. Grâce à cet enfant, l'avenir de la civilisation était désormais assuré. La bataille avait été rude, mais la vie avait triomphé.