Et si un simple livre trouvé sur un banc avait le pouvoir de bouleverser une vie ?

Pour Fanny Coste, cet objet abandonné devient le point de départ d’un retour inattendu chez les siens. Dans la demeure familiale, elle retrouve un père autoritaire, des frères aux liens fragiles et des secrets enfouis qui ne demandent qu’à ressurgir.

Guidée par ce livre mystérieux, Fanny s’engage sur un chemin de pardon et de réconciliation. Et découvre qu’au cœur des épreuves, la vie sait aussi offrir des surprises… parfois même l’amour.

Une compilation de textes, de poésies, de pensées, de ce que le monde a à nous offrir.

En réponse au défi des micro-nouvelles : Images & vous !

Après son travail à la boulangerie, Marianne s'aventurait derrière les collines, à l'abri des regards, et des commères du village. Elle partait se recueillir tout près des Monolithes, priant pour que son bien-aîmé Jamie Fraser lui revienne un jour. ____ Image : https://pixabay.com/fr/photos/stonehenge-voyager-touristique-4614639/

J'ai essayé de répondre au défi ! Facile à lancer, mais moins évident à répondre ! ^^

Adrien, un écrivain reclus dans une vieille demeure familiale du sud de la France, lutte contre ses propres démons et une solitude qu’il s’est lui-même imposée. Depuis quelque temps, un personnage fictif, Aimée, hante ses pensées et ses écrits, comme si elle tentait de lui révéler une vérité qu'il ne comprend pas encore.

Au fil des pages et des jours, la frontière entre fiction et réalité s’amenuise, et Adrien se retrouve entraîné dans un labyrinthe d’ombres où les réponses se cachent peut-être là où tout a commencé : au cœur de cette forêt de cèdres.

Ce soir-là, Nina avait décidé de coucher ses peines sur l'immaculée. Ses doigts tremblants avait crachés les derniers maux qui dévoraient son cœur et brûlaient son âme à petit feu. Les braises qui avaient animé cette passion s'étaient fourvoyées en un brasier de désolation. L'amour l'avait consumée ne laissant que quelques volutes de détresse s'estomper dans cet horizon incertain. Nina s'était égarée dans sa solitude infernale, incapable de retrouver le chemin du bonheur, celui qu'il lui avait dérobé, un bel été.
Les mots s'étaient emmêlés ne formant qu'un amas de pensées bancales, handicapées par la trahison, celle de son départ précipité, de son absence non justifiée. Elle lui avait offert son cœur et il l'avait piétiné.
Après un énième essai, elle broya ses pensées entre ses mains et quitta le salon à la hâte. Elle devait quitter ces murs étouffants, cette cage de béton qui lui rappelait tous les bons moments passés à ses côtés. Nina enfila sa veste et sortit en trombe de l'appartement.
Ce soir-là, Nina avait décidé de coucher son âme sur le pavé. Mais l'amour ne pouvait pas la laisser s'évanouir avant d'accomplir sa propre destinée. Au bout de la rue, à la lueur des lampadaires, se tenait une silhouette qui ne lui semblait pas inconnue. Une carrure sportive lovée dans un sweat shirt à capuche, les mains nonchalamment glissées dans les poches de son jean délavé. Fred. Elle fronça les sourcils, en prise à un tourbillon d'émotions. Le temps cessa de courir lui octroyant quelques minutes pour analyser la situation. Nina fixa son regard d'éternelle amoureuse dans celui de son ex-fiancé. Des larmes givrées glissèrent lentement le long de ses joues. Il était revenu mais elle était bien incapable d'avancer. Les regrets la poussaient inexorablement vers lui et pourtant la raison semblait combattre les élans dissipés de son cœur.
Les questions s'entrechoquèrent dans sa tête, résultat de plusieurs années à tergiverser. Aucun son ne traversa la barrière de ses lèvres. Voulait-elle seulement entendre la vérité ? Qu'espérait-elle de cette rencontre ? Elle ferma les yeux un instant, pour chasser le fantôme de son passé laissant son esprit divaguer.
Elle se réveilla encore une fois de ce rêve qui tournait en boucle dans sa tête depuis des années.
Ce soir-là, Nina avait décidé de lui poser toutes les questions qui ne cessaient de la tourmenter. Et comme à chaque fois, elle n'avait pas eu les réponses escomptées.
Une nouvelle journée débuterait inlassablement pour s'achever noyée dans l'incertitude de pouvoir revoir celui qui avait toujours fait battre son cœur.
Mais, de l'autre côté de la porte, une petite voix l'interpella. Son visage angélique glissa dans l'embrasure de celle-ci lui dévoilant le plus réconfortant des sourires. À pas de velours, elle s'invita dans son lit pour se nicher au creux de ses bras. Nina esquissa un sourire.
— Je t'aime, maman.
Le cœur de Nina s'apaisa. Elle savait qu'aucun autre amour ne pouvait surpasser celui-là. L'amour d'une mère pour son enfant.
Ce soir-là, Nina avait décidé d'étouffer son amour pour Fred dans les tréfonds de son âme pour laisser celui de leur fille s'épanouir et rayonner dans son cœur.

Parfois les rêves prennent le pas sur nos vies. Ne jamais sous estimer leur pouvoir. Jamais.
And you, have you got a dream ?
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Image : https://pixabay.com/fr/photos/jai-un-r%C3%AAve-droits-civiques-%C3%A9galit%C3%A9-2883669/

Nocher aguerri Sur les eaux impétueuses Pirate des mers Mot inspiré de ce poème : https://www.atelierdesauteurs.com/text/130580875/horizon-de-brume/chapter/679235#comment_2120763

Je tente une approche plutôt décalée sur le thème de l'amitié. ——————————— Tout comme en amour, l’amitié peut nous mener en bateau, et nous faire dériver vers des horizons trop lointains, échouant parfois sur des rivages désertés. Je pensais être maître de mon navire, de pouvoir compter sur mon équipage à toute épreuve, de braver les tempêtes main dans la main, et atteindre ensemble les ports les plus lumineux de nos existences. Mais les utopies se dessinent sur les cartes au trésor que j’ai mis du temps à déterrer. À bord de ma galère, j’avais laissé embarquer quelques matelots d’infortune, des compagnons trop intéressés par le pavillon que je menais plutôt que par l’âme du marin que j’étais. Nous avons fait un bout de traversée ensemble et puis lorsque les temps furent difficiles, lorsque le vent me transporta dans une direction opposée, ils décidèrent de prendre des chemins séparés, de descendre au premier port venu.  Jugée, ignorée, abandonnée, j’ai cru sombrer. Je fus brisée mais je me suis souvenue de l’étoile du Berger, celle qui me guidait sur les flots déchainés. Alors, j’ai levé mon visage vers la voute étoilée d'où une lueur d’espoir commençait déjà à se dessiner. J’ai r

Du haut de sa toute dernière tour, seul rempart contre l'ennemi de la raison, la folie guettait le monde en perdition. Sans dessus-dessous, s'entremêlaient deux mondes que tout séparait et qui pourtant ne pouvaient vivre l'un sans l'autre.
À cheval sur le damier, Dames Rêve et Réalité prenaient les rènes de leur destinée, protégeant vaillamment les Rois Chase et Matt !

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Seule dans sa chambre, elle pleurait. Je pouvais l'entendre vider le réservoir de ses larmes à coup de soubresauts et de "pourquoi" qui s'étalaient comme un écho persistant sur le papier peint de sa chambre. L'amour de sa vie comme elle le disait si bien, s'en était allé, encore et encore. Un autre visage, une autre personnalité, un autre beau-père qui s'était enfui, la laissant seule dans cet amour qu'elle avait tant idéalisé. Ma mère était de celles qui aiment à en mourir, à faire saigner les lignes de ses poignets, à se lamenter et se faire plaindre sur les raisons et la manière dont cela s'était achevé. Elle aimait souffrir autant que d'être aimé. Dans le salon, dans la marée de vyniles dispersés à la volée, elle avait sorti son éternelle alliée qui marquait une période que je ne connaissais que trop bien. France Gall faisait sa réapparition. Un verre ambré au bout des doigts, elle virevoltait dans l'appartement, chantant avec justesse toutes les fausses notes de son amour perdu. Elle laissait Tout pour la musique hurler comme un battement de cœur essouflé, pendue à Ses Évidemment. Elle cherchait un peu de Musique pour noyer ses pleurs, et dans le creux de la nuit, elle criait