'Ubessa, ancienne commandant de l'armée Noxienne et sa recrue Samira sont toutes deux réformées à la suite d'une mission ratée. Un drame pour ses deux femmes qui perdirent pour la première, l'usage de ses jambes et un œil pour la seconde. Elles décidèrent alors de se reconvertir en mercenaire.

Spoil.
Un contrat leur est proposé pour subtiliser une créature sacrée sur les îles Ioniennes, le golem de Lerne. Il aurait d'incroyables facultés de régénérescence et l'instigateur, Swain envisage d'exploiter ses attributs dans une potion. Swain est aussi un blessé de guerre. Samira l'ignore encore, mais l'élixir serait capable de lui rendre le bras qu'il a perdu dans un conflit.

Des tensions perdurent cependant entre la nation de Noxus et Ionia. Samira infiltre l'île pour dérober la créature en acceptant sous couverture d'un contrat de chasse. Une espèce envahissante détruit les forêts de cette île isolée, le cerf. Sans prédateur et avec une population placide, l'animal prolifère. Un seul homme tente de réguler cette espèce sous le mauvais œil des habitants. Il est également le seul à connaître les moindres recoins de l'île et à communier avec la nature, de l'espèce envahissante aux créatures mythiques. Cela tombe bien, c'est pour ces créatures que Samira est là, mais la philosophie du vieux chasseur va-t-elle affecter la jeune mercenaire?

Un de mes vieux textes(2017), je l'aime bien.

Il ne s'agit pas d'un handicap ici même si j'aurai aimé laisser la porte ouverte à d'autres possibilités/pathologies. C'est le surpoids et l'obésité qui m'ont conduit à ce texte. Ptet avec une légère couche de dépression.

Bref, je me rends compte que ça fait longtemps que je n'ai pas écrit. Je recycle en attendant.

Une journée banale pour un déroulement anormal. Qu'est-ce qui a permis que ça bascule ainsi ? Je me rappellle encore du repas de midi. Jambon, oeufs pochés dignes d'un petit dèj. Qu'est-ce que vous voulez, ma mère a fait de son mieux ce matin là. Pourquoi je vis ça comme un dernier repas?
Ça serait ça mon dernier repas. En vrai, il était super bon. Merci maman. Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. Pourtant, tu avais pris le temps de séparer le lard du jambon et ce petit morceau de coquille d'oeufs qui reviens à chaque fois. Je crois que c'était à cause de ça. Tu ne sais toujours pas casser les oeufs après tout ce temps. Mince, c'était ça mon reproche. Croquer dans une coquille d'oeufs, j'aimerai le faire. J'en redemande.
C'était le meilleur repas, le meilleur dernier repas. Merci maman. Mille excuses pour toute ces fois.
Pourquoi je pense à ça moi? C'est ça un regret?
Ça a un gout amer, presque aussi amer que la larme qui me coule sur la joue. Elle roule et dévale le long de ma joue pour irriguer ma bouche désséché. Le liquide n'abreuve rien. Il arrive sur une terre aride comme si ma gorge nouée était une vanne fermée. Verouillée aux sentiments, à la vie. Elle laisse simplement ce goût amer, ce goût de défaite.
L'air est sec. Je ne distingue que des ombres à travers le tissu que j'ai sur la tête. Tout ce que j'entends c'est une mélodie odieuse sur une histoire d'amour. L'un des ravisseurs fredonne de sa voix cassée et aiguë. C'est ça mes ravisseurs. Même pas une caricature de méchants pour faire semblant. De fragiles peureux larmoyants sur une histoire d'amour.
Son complice est là, à l'arrière de la fourgonnette avec moi. Supporte-t-il son ami. En a-t-il honte? En tout cas il le laisse faire. Je perçois son souffle désormais. Toujours haletant suite à l'enlèvement. Sa main plusieurs fois s'était saisie de mon poignet. Une force incroyable puis une tendresse infinie. Ça me dégoûte de devoir le dire. Ses mains étaients plus attendrissantes par la suite après les multiples serrages. Je crois même avoir ressentit des tremblements. Lui aussi ne s'en était pas remis. On était deux l'ami. Que faisions nous là tous les deux? Toi à enlever une gamine de 13 ans et moi à regretter cette omelette de coquille cassée.
Le monde est d'un tel cynisme. La voix faiblarde et horrible de son collègue était là pour le rappeler.
Le fourgon freina sèchement. Je heurta l'appui tête du siège avant. Hey doucement! intervint le rustre Oh pardon! C'est qu'on est arrivé
Déjà, me dis-je. Depuis combien de temps roulions-nous? Tout s'était déroulé si vite et pourtant j'avais l'impression que cela avait duré une éternité.
La porte s'ouvrit rapidement et le conducteur la claqua immédiatement derrière lui. S'en suivit les rails de la porte coulissante. Suis-moi, dit l'homme avec une étreinte attendrissante sur l'épaule.
J'allais découvrir mes ravisseurs. Qu'attendaient-il de moi? Cela n'avait aucun sens. Je crois que vous vous êtes trompé de personne Qu'est-ce que- Ma famille n'a pas beaucoup d'argent
Les deux hommes rirent. Ne t'en fais pas, nous avons choisis la bonne personne
Ma famille n'était pas des espions. Pas que je sache, Je n'avais rien fait de mal. Peut-être la dispute avec Mélanie. Je savais qu'elle avait des fréquentations chelous mais quand même. Tout ça par ce que je l'ai traité de grosse morue auprès d'Alban? Elle a dit qu'elle se vengerai. Et que je devais faire attention à moi. C'était donc ça. On m'assit sur une chaise puis le silence prédomina.
Lorsqu'on m'enleva la cagoule d'un geste vif, la lumière m'éblouie. Puis les visages se dessinèrent au fur et à mesure. Joyeux anniversaire!
Les larmes montèrent en voyant ma mère et je m'effrondait dans ses bras. Qui a eu cette idée à la con? Qui? criai-je entre deux sanglots Vous voyez, je vous avais dit que c'était une mauvaise idée

Je ne critiquerai plus tes oeufs.

Des individus sabotent, ternissent plusieurs start-ups affiliées à un grand groupe de services technologique. Ça va jusqu'à des attentats.
Une policière enquête sur ces crimes.

Mon tout premier atelier d'écriture. Le thème était une autobiographie en se remémorant un souvenir d'enfance. C'était sympa. Vingt minutes d'écriture c'est très court. Cela m'a sorti de ma zone de confort. Je compte participer à davantage d'ateliers à l'avenir.

Partage de l'atelier d'hier soir, parce que ça fait longtemps. La thématique était de créer des mots inspirés de tracas de la vie quotidienne, puis de créer une histoire ou de suivre une trame narrative avec ces mots.

J'ai choisi la trame qui est la suivante:

Réunion d'une mère avec l'éducatrice, Catherine, et la fille Magalie qui elle est en retard. La scène est censée se passer avant et après son arrivée.

Aucun des mots créés n'est de moi, mais ils proviennent de l'imagination florissante des autres participants à l'atelier. Merci à eux.

20 minutes sur le thème "Espérer un miracle". C'était un des exercices.

Dans un atelier payant cette fois. Très sympa.

Cela s'est passé pendant les émeutes. L'histoire a l'air invraisemblable, mais elle s'est vraiment déroulée. Vous me croirez ou non, je ne raconte que les faits. On aurait dû s'en douter avec mes potes, on avait même essuyé des refus de la part des émeutiers de cette ville. On a fait le déplacement exprès lorsqu'on a vu les boutiques dévalisées sur les réseaux et surtout les gens qui s'y servaient sans vergogne. Le seul hic, c'est qu'on n'a pas de boutiques de luxes chez nous ni de concessionnaires automobiles. Rien de tout ça. Donc, la solution c'était de vous rendre à la ville voisine, c'est ça ? On ne savait pas nous ce qui nous attendait, si on avait su... Tu m'as dit que tu avais eu des avertissements de la part d'autres casseurs. J'ai dit "émeutiers" mais bref, prenait ce qui vous arrange comme d'habitude. Écoute-moi bien petit merdeux, rien de tout ça ne serait pas arrivé si- Laissez le terminer brigadier.
Le brigadier grommela quelque chose d'inaudible et se détourna légèrement du suspect, en ayant pourtant toujours un oeil alerte sur le moindre de ses faux mouvements. La femme qui l'avait interrompu, le mineur ne la connaissait pas et il n'avait pas l'air d'en manifester le moindre intérêt. Pourtant, il allait devoir s'y forcer. C'était ce que pensait l'inspectrice de la commissaire. Il réalisait à peine dans quel bourbier il s'était fourré. Que t'ont-ils dit, les autres émeutiers ? Ça va, pas besoin de me jouer la carte du bon et du mauvais flic. J'ai vu beaucoup de films policiers, vous savez. J'allais tout vous dire de toute façon.
Cette fois, le brigadier se détourna complètement sur sa chaise face au mur, des doigts serrants l'arrête de son nez et l'on put entendre distinctement un "Qu'est-ce qu'il est con!" exaspéré. Sauf si vous passez votre temps à m'insulter. C'est bon aussi. Brigadier, je crois que vous alliez prendre un café, non?
Celui-ci dévisagea longuement la femme avant de se plier à sa demande. Bien, reprenons. Est-ce que les autres étaient au courant ? Que t'ont-ils dit ? Rien de spécial, un gars courait dans la ruelle et je l'ai interpellé en lui demandant c'était quoi la boutique en face, à côté de l'immeuble délabré. Le 31, rue St lois. Je sais pas. Peut-être. Je ne suis pas venu avec une carte d'la ville M'dame. On a déjà galéré à trouver les bons arrêts de bus. Ensuite ? Ensuite, il m'a répondu que jamais il ne mettrai le pied là-dedans, avant de continuer à... À quoi ? À tirer avec les mortiers. Très bien. C'était un habitant de la ville ? Je ne sais pas. D'accord. C'est tout ? Il y avait cet autre gars aussi, lui m'a dit que j'étais fou de vouloir rentrer dans l'antre. Hmm, c'est comme ça qu'il l'appelle donc. Sans doute. Et pourquoi y être allé quand même? Cédric, c'est un peu le chef de notre groupe, il disait que les Nassalois étaient des pisseuses. C'était, rectifia la commissaire sur un ton volontairement austère.
Ce qui eut pour effet immédiat de faire réapparaître la boule qu'il avait au travers de la gorge et de lui faire baisser les yeux. Tout ce qu'il s'était passé, tout ce qui continuait de se dérouler. Pour lui, c'était un cauchemar dont il ne réussissait pas à se réveiller. Comme si, elle avait lu dans ses pensées, elle lui dit: Tu ne vas te réveiller, tu sais. Tout ça ne va pas s'en aller. Ce qui s'est déroulé est bien réel. Maintenant, il va falloir m'aider à comprendre le dérouler.
Il déglutit et prit le verre d'eau qui était posé sur la table et en but une gorgée avant de poursuivre son histoire. On était tous piqués dans notre curiosité. On voulait savoir ce que recélait cette boutique à la devanture atypique. Même à la faible lueur des lampadaires, on avait repéré les lettres formées de bottes de bois. Seulement, les lettres étaient indescriptibles. Malgré la diversité de notre groupe, aucun ne put déceler ni leur signification ni leur origine. On forçat donc le rideau de fer, puis la porte. Lorsqu'elle céda, on se précipita tous à l'intérieur avant de réaliser sur quoi l'on était tombé.



Et justement sur quoi était-il tombé ? Je voulais en faire un défi, mais ça s'est prolongé plus que de raison. Ou le résumé: des émeutes, un bâtiment, une découverte. Quelle est donc cette découverte, place à votre imagination. Quelque chose du genre.